"Ça devrait alerter tout le monde" : quatre vendangeurs retrouvés morts en Champagne, des enquêtes ouvertes

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Les quatre victimes étaient toutes des quadragénaires en bonne santé. Elles ont succombé à une crise cardiaque.

Les traditionnelles vendanges ont débuté en Champagne depuis le début septembre. Le nombre de saisonniers présents dans les vignes se monte à 120 000.
Mais en seulement une semaine, quatre travailleurs saisonniers sont morts. Tous ont succombé à une crise cardiaque.

Les fortes chaleurs en cause​

Les quatre victimes avaient toutes la quarantaine et étaient de prime abord en bonne santé. Parmi les victimes qui ont fait un malaise dans les vignes, une femme de 40 ans et un Polonais de 45 ans.
Les victimes travaillaient dans les secteurs de Reims, d'Épernay ou de Vitry-le-François.
Les fortes chaleurs sont avancées pour expliquer ces quatre décès dramatiques, comme le rapporte RTL.
Une situation prise ne compte par le président du syndicat général des vignerons, Maxime Toubart : "Il y a en effet quatre arrêts cardiaques mortels sur 120 000 personnes qui vendangent en Champagne. C'est trop, mais il est certain que les conditions climatiques font que c’est un risque accru et que si les gens ne boivent pas assez c’est dangereux"
Avant d'ajouter : "C'est aussi la première fois qu'il fait aussi chaud. On n'est pas habitué à des vendanges sous des températures pareilles".
Les températures étaient à hauteur de 33°C ou 34°C à l'ombre dans les vignes au moment des malaises cardiaques.

"Arrêter l'activité"​

Du point de vue d'Anthony Smith, responsable syndical au ministère du Travail, il faut prendre en compte ces périodes de chaleurs intenses. "Ces activités exposent à des risques majeurs. Avec le changement climatique, il faut pouvoir arrêter l’activité. On verra ce que les enquêtes disent, mais quatre morts, c’est énorme ! Suite à des arrêts cardiaques, en une semaine, ça devrait alerter tout le monde ! C’est dramatique, c’est grave, on tombe dans les vignes. Et personne ne dit rien."............

 

Six vendangeurs sont morts : quand le droit du travail subit le changement climatique​

Dans la Marne et le Rhône, six vendangeurs sont décédés dans les premières semaines du mois de septembre, marquées par de fortes vagues de chaleur. En période de canicule, le Code du travail reste très vague quant aux obligations des employeurs, qui demeurent par ailleurs peu enclins à délivrer des arrêts de travail spécifiques.

« Nous n’avons jamais connu des vendanges avec des événements similaires », assure le Syndicat général des Vignerons de la Champagne (SGV). Dans la Marne, quatre saisonniers sont morts en une semaine alors qu'ils travaillaient sous un soleil de plomb, avec 32 voire 34 degrés à l’ombre au début du mois de septembre. Ce mardi 12, le parquet de Reims a ouvert une enquête après le décès d’un homme de 19 ans pour déterminer les circonstances de sa mort ainsi que ses conditions de travail.

S’y ajoutent deux personnes décédées dans le vignoble du Beaujolais (Rhône), les 5 et 7 septembre derniers.

« À ce jour, nous ne savons pas si ces décès sont tous ou en partie liés aux fortes chaleurs, ou si les personnes concernées [âgées de 19 à 54 ans] avaient ou non des problématiques particulières de santé », souligne le syndicat. Le début du mois de septembre a en effet été marqué par une vague de chaleur exceptionnelle pour cette période de l'année. « Cette vendange 2023 a la particularité d’avoir enregistré des températures très élevées jamais enregistrées auparavant, sans alerte canicule au préalable », soutient le SGV.

Pour autant, le syndicat affirme avoir relayé, « en amont des vendanges », des préconisations à adopter en cas de forte chaleur auprès des employeurs. Pauses rafraîchissement, adaptation des horaires… mais est-ce réellement suffisant, alors que les vendangeurs travaillent parfois – sur dérogation – jusqu’à 72 heures par semaine ? « Une grappe de raisins ne vaudra jamais une vie humaine », insiste Anthony Smith, responsable syndical au ministère du Travail. Et de poursuivre, catégorique : « Le Code du travail n’est pas adapté au changement climatique. »

LES OBLIGATIONS DE L'EMPLOYEUR................

 
Les quatre victimes étaient toutes des quadragénaires en bonne santé. Elles ont succombé à une crise cardiaque.

Les traditionnelles vendanges ont débuté en Champagne depuis le début septembre. Le nombre de saisonniers présents dans les vignes se monte à 120 000.
Mais en seulement une semaine, quatre travailleurs saisonniers sont morts. Tous ont succombé à une crise cardiaque.

Les fortes chaleurs en cause​

Les quatre victimes avaient toutes la quarantaine et étaient de prime abord en bonne santé. Parmi les victimes qui ont fait un malaise dans les vignes, une femme de 40 ans et un Polonais de 45 ans.
Les victimes travaillaient dans les secteurs de Reims, d'Épernay ou de Vitry-le-François.
Les fortes chaleurs sont avancées pour expliquer ces quatre décès dramatiques, comme le rapporte RTL.
Une situation prise ne compte par le président du syndicat général des vignerons, Maxime Toubart : "Il y a en effet quatre arrêts cardiaques mortels sur 120 000 personnes qui vendangent en Champagne. C'est trop, mais il est certain que les conditions climatiques font que c’est un risque accru et que si les gens ne boivent pas assez c’est dangereux"
Avant d'ajouter : "C'est aussi la première fois qu'il fait aussi chaud. On n'est pas habitué à des vendanges sous des températures pareilles".
Les températures étaient à hauteur de 33°C ou 34°C à l'ombre dans les vignes au moment des malaises cardiaques.

"Arrêter l'activité"​

Du point de vue d'Anthony Smith, responsable syndical au ministère du Travail, il faut prendre en compte ces périodes de chaleurs intenses. "Ces activités exposent à des risques majeurs. Avec le changement climatique, il faut pouvoir arrêter l’activité. On verra ce que les enquêtes disent, mais quatre morts, c’est énorme ! Suite à des arrêts cardiaques, en une semaine, ça devrait alerter tout le monde ! C’est dramatique, c’est grave, on tombe dans les vignes. Et personne ne dit rien."............

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Hallucinant cette inaction des services concernés.

On pensait qu'il n'y avait ce laxisme coupable qu'en Italie.

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