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[QUOTE="paskemoi, post: 4885163, member: 178575"] Faire la symbiose avec soi-même Une fois le tunnel de la dépendance franchi, arrive la plus belle période de la vie d’un ex-dépendant affectif. C’est en effet la période où l’on peut enfin dire: <<Je décide d’être heureux et je prends tous les moyens nécessaires pour l’être.» Ce qu’il y a de merveilleux à cette étape, c’est que l’adulte libéré de la dépendance affective découvre tout un nouveau monde d’activités et d’intérêts qui ne seront jamais des anesthésiants puisqu’il n’y a plus en lui cette souffrance à congeler. De plus, il vit plus intensément les activités qui lui servaient autrefois d’anesthésiant parce que maintenant il les choisit librement au lieu de s’en servir comme bouées de sauvetage. En étant en symbiose avec elle-même, la personne retrouve le sentiment d’omnipuissance du fœtus relié à sa mère. Les peurs et les colères durent quelques minutes tout au plus, l’insécurité disparaît pour faire place à la confiance et l’amour inconditionnel de soi-même donne maintenant accès à l’amour véritable sous toutes ses formes. Plusieurs personnes ressentent une certaine ambivalence à ce stade, car elles vivent une période transitoire où elles cherchent où sont leurs véritables intérêts. Habituées à vivre dans la souffrance perpétuelle et à se trouver des activités pour combler un vide intérieur ou atténuer un problème, elles se sentent tout à coup dans une espèce d’état neutre parfois troublant. Mon frère Louis raconte qu’à cette étape il n’arrivait pas à trouver une seule chose qui lui fasse réellement plaisir. Il entreprit donc d’y aller à tâtons et d’essayer toutes sortes d’activités pour faire l’exploration du bonheur. Il apprit d’abord à bien manger, ce qu’il n’avait plus fait depuis des années. À cette époque, il ne mangeait même pas un repas chaud par jour. Ce fut tout un changement positif dans sa vie. Puis il prit l’habitude d’aller souvent au cinéma, même seul, juste pour le plaisir de passer un bon moment à faire une activité de pur loisir. Il découvrit aussi les joies de la danse et se mit à voyager à l’étranger. Il parle maintenant l’espagnol couramment. Si vous le rencontriez, vous ne pourriez jamais croire qu’il a souffert de dépendance affective au point de penser sérieusement au suicide et de presque détruire son corps, qu’il traitait sans ménagement. Cette période de symbiose avec soi-même en est aussi une de grande ébullition intellectuelle et artistique, car elle nous oriente toujours vers une plus grande créativité, qui est le propre de l’enfant naturel. On ne s’ennuie jamais dans une telle ambiance de découvertes et de réalisation de soi à tous les niveaux. Après les années de vaches maigres, c’est la période des vaches grasses qui débute. Et on peut enfin goûter à la vie sans panique ni angoisse existentielle. Il ne faut pas penser qu’à partir de ce moment on est à l’abri de toute peine ou des épreuves normales de la vie. Cependant, on vit la peine avec plus de calme et, surtout, elle ne nous prive plus de la joie d’être avec ceux qu’on aime et de faire ce que l’on aime. C’est une différence appréciable pour un être humain qui aspire au bonheur.>>> [/QUOTE]
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