salam
Californie : une lycéenne voilée consacrée "Reine du bal" contre la haine et les préjugés par ses camarades non musulmans
Dans les jours qui suivirent l’attentat meurtrier de San Bernardino, la jeune Zarifeh Shalabi, 17 ans, n’osait plus mettre un pied dehors, redoutant de reprendre le chemin de l’école dans un climat ambiant sous très haute tension et sous un ciel californien ensanglanté (14 morts étaient à déplorer), où s’amoncelaient les nuages noirs de l’islamophobie assoiffée de vengeance.
Tremblante sous son hijab qui était accusé de tous les maux par les médias, elle préférait rester chez elle, entourée de sa mère et de ses tantes qui, comme elle, étaient pétrifiées comme jamais auparavant. La proximité du vendredi noir de novembre, au cours duquel Paris fut frappé en plein cœur par l’horreur du terrorisme aveugle, ayant renforcé leurs pires craintes.
« Nous étions transies de peur à l’idée que l’on s’en prenne à nous », se souvient la jeune fille, encore très marquée par cette période particulièrement éprouvante où il n’était pas rare que des passants, le regard haineux et apeuré à la fois, changent de trottoir à sa vue, ou s’empressent de fuir devant elle et sa mère, en prenant leurs enfants par la main, comme ce fut le cas dans le supermarché où elles avaient pourtant coutume de faire leurs courses depuis des années.
Comme une belle éclaircie illuminant son horizon assombri, la lycéenne a fini par surmonter sa double peur paralysante, à la fois d’être victime de représailles et rejetée par son lycée, réconfortée par ses camarades de classe non musulmans qui, sensibles à sa détresse, décidèrent de tout mettre en œuvre pour qu’elle soit consacrée « Reine du bal » de l’école.
Insigne distinction dans les High schools américaines, ce couronnement est une marque de reconnaissance hautement symbolique dont Zarifeh Shalabi, pleine de gratitude envers ses amis qui firent campagne pour elle, munis du badge « Ne soyez pas méchant, votez pour une hijabi » et arborant des hijabs en signe de solidarité, a vite mesuré toute l’importance.
Californie : une lycéenne voilée consacrée "Reine du bal" contre la haine et les préjugés par ses camarades non musulmans
Dans les jours qui suivirent l’attentat meurtrier de San Bernardino, la jeune Zarifeh Shalabi, 17 ans, n’osait plus mettre un pied dehors, redoutant de reprendre le chemin de l’école dans un climat ambiant sous très haute tension et sous un ciel californien ensanglanté (14 morts étaient à déplorer), où s’amoncelaient les nuages noirs de l’islamophobie assoiffée de vengeance.
Tremblante sous son hijab qui était accusé de tous les maux par les médias, elle préférait rester chez elle, entourée de sa mère et de ses tantes qui, comme elle, étaient pétrifiées comme jamais auparavant. La proximité du vendredi noir de novembre, au cours duquel Paris fut frappé en plein cœur par l’horreur du terrorisme aveugle, ayant renforcé leurs pires craintes.
« Nous étions transies de peur à l’idée que l’on s’en prenne à nous », se souvient la jeune fille, encore très marquée par cette période particulièrement éprouvante où il n’était pas rare que des passants, le regard haineux et apeuré à la fois, changent de trottoir à sa vue, ou s’empressent de fuir devant elle et sa mère, en prenant leurs enfants par la main, comme ce fut le cas dans le supermarché où elles avaient pourtant coutume de faire leurs courses depuis des années.
Comme une belle éclaircie illuminant son horizon assombri, la lycéenne a fini par surmonter sa double peur paralysante, à la fois d’être victime de représailles et rejetée par son lycée, réconfortée par ses camarades de classe non musulmans qui, sensibles à sa détresse, décidèrent de tout mettre en œuvre pour qu’elle soit consacrée « Reine du bal » de l’école.
Insigne distinction dans les High schools américaines, ce couronnement est une marque de reconnaissance hautement symbolique dont Zarifeh Shalabi, pleine de gratitude envers ses amis qui firent campagne pour elle, munis du badge « Ne soyez pas méchant, votez pour une hijabi » et arborant des hijabs en signe de solidarité, a vite mesuré toute l’importance.