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VIB
Dans les camps de Tindouf, les langues commencent à se délier. La population parvient à briser la loi de silence que leur impose, depuis presque quarante ans, la direction du Polisario. Dans une première, la chaîne Laâyoune TV a diffusé, hier soir, une vidéo d’environ trois minutes, filmée à l’intérieur des camps.
Il s’agit d’un témoignage d’un Sahraoui, membre du mouvement « Jeunes pour le changement » sur les mauvaises conditions de vie, durant lequel la personne demande à la communauté internationale de trouver une « solution urgente » au conflit.
« Nous ne sommes pas des réfugiés »
Un appel qui s’adresse particulièrement au HCR. Dans les camps, les prérogatives de l’organisme onusien sont très limitées. Même si les habitants sont considérés par les ONG internationales et les Nations-Unies comme des « réfugiés », ils ne jouissent nullement des droits que procure ce statut, conformément à la Convention de Genève de 1951. Celle-ci les autorise, notamment, à choisir librement le pays où ils aimeraient vivre. Une revendication que le Maroc n’a cessé de réclamer.
C’est ce que confirme, d’ailleurs, les propos du Sahraoui. « Nous ne sommes pas des réfugiés, mais en réalité nous sommes sous la domination de la direction du Front du Polisario. Et c’est qui explique que je témoigne le visage couvert », déplore le jeune homme. Par ailleurs, le reportage est ponctué par des séquences montrant des tags sur des murs, dénonçant les amis de Mohamed Abdelaziz.
Ces déclarations lézardent l’« unité » de façade affichée par la direction. L’accusation de « connivence avec l’ennemi marocain » a perdu beaucoup de son influence. Visiblement 2014 n’a aucun point commun avec 1988, l’année qui avait connu un soulèvement de la population, réprimé dans le sang, causant, selon un bilan officiel, la mort de 49 personnes.
A l’époque la direction du Polisario avait convaincu les familles et les proches des victimes de reporter l’ouverture de ce dossier jusqu’à l’indépendance. 26 ans plus tard, c’est le statut quo qui prime. Une situation qui profite largement au clan de Mohamed Abdelaziz et à leurs descendances.
Source et suite (Yabiladi) : Camps de Tindouf : La vidéo qui accable la direction du Polisario
Il s’agit d’un témoignage d’un Sahraoui, membre du mouvement « Jeunes pour le changement » sur les mauvaises conditions de vie, durant lequel la personne demande à la communauté internationale de trouver une « solution urgente » au conflit.
« Nous ne sommes pas des réfugiés »
Un appel qui s’adresse particulièrement au HCR. Dans les camps, les prérogatives de l’organisme onusien sont très limitées. Même si les habitants sont considérés par les ONG internationales et les Nations-Unies comme des « réfugiés », ils ne jouissent nullement des droits que procure ce statut, conformément à la Convention de Genève de 1951. Celle-ci les autorise, notamment, à choisir librement le pays où ils aimeraient vivre. Une revendication que le Maroc n’a cessé de réclamer.
C’est ce que confirme, d’ailleurs, les propos du Sahraoui. « Nous ne sommes pas des réfugiés, mais en réalité nous sommes sous la domination de la direction du Front du Polisario. Et c’est qui explique que je témoigne le visage couvert », déplore le jeune homme. Par ailleurs, le reportage est ponctué par des séquences montrant des tags sur des murs, dénonçant les amis de Mohamed Abdelaziz.
Ces déclarations lézardent l’« unité » de façade affichée par la direction. L’accusation de « connivence avec l’ennemi marocain » a perdu beaucoup de son influence. Visiblement 2014 n’a aucun point commun avec 1988, l’année qui avait connu un soulèvement de la population, réprimé dans le sang, causant, selon un bilan officiel, la mort de 49 personnes.
A l’époque la direction du Polisario avait convaincu les familles et les proches des victimes de reporter l’ouverture de ce dossier jusqu’à l’indépendance. 26 ans plus tard, c’est le statut quo qui prime. Une situation qui profite largement au clan de Mohamed Abdelaziz et à leurs descendances.
Source et suite (Yabiladi) : Camps de Tindouf : La vidéo qui accable la direction du Polisario