Prise de contrôle américaine du canal de Panama, appels à acheter le Groenland ou encore boutades sur une annexion du Canada : Donald Trump enchaîne les déclarations provocantes et le monde se demande s'il faut le prendre au sérieux.
En défiant la souveraineté de certains alliés de Washington quelques semaines avant son retour à la Maison-Blanche, le président élu rappelle qu'il a le profil d'un perturbateur-en-chef de l'ordre international. Ses récents commentaires ont ravivé des craintes remontant à son premier mandat, selon lesquelles Donald Trump sera plus intransigeant avec les alliés des États-Unis qu'avec les ennemis chinois ou russe.
Mais certains soupçonnent le milliardaire de jouer de son image d'ancienne star de télé-réalité et de vouloir faire les gros titres pour s'imposer comme homme fort, à l'étranger comme aux États-Unis. "C'est difficile de savoir à quel point il pense ce qu'il dit et à quel point il fait ça pour que ses petites phrases soient reprises", explique Frank Sesno, professeur à l'Université George Washington et ancien journaliste détaché à la Maison-Blanche, à l'AFP.
Durant le week-end précédant Noël, Donald Trump a menacé de reprendre le contrôle du canal du Panama. Ce canal, qui connecte l'océan Atlantique à l'océan Pacifique sans passer par le cap Horn, a été achevé par les États-Unis en 1914. Il a été entièrement restitué au Panama en 1999, conformément à un accord signé en 1977 par le président américain Jimmy Carter. Ce passage stratégique pour le commerce maritime génère des revenus importants pour le Panama grâce aux péages.
Le président américain élu s'en est pris aux droits de passage, "ridicules" selon lui, auxquels sont astreints les navires américains. Il a également pointé l'influence grandissante de la Chine sur le canal.
Le président du Panama, José Raul Mulino, a en réponse, exigé du "respect" envers son pays et assuré que "chaque mètre carré du canal de Panama et de ses zones adjacentes appartient au Panama et continuera à lui appartenir". "On verra bien", a répondu Donald Trump. Le 24 décembre, une manifestation anti-Trump réunissait une centaine de personnes devant l'ambassade américaine au Panama.
En défiant la souveraineté de certains alliés de Washington quelques semaines avant son retour à la Maison-Blanche, le président élu rappelle qu'il a le profil d'un perturbateur-en-chef de l'ordre international. Ses récents commentaires ont ravivé des craintes remontant à son premier mandat, selon lesquelles Donald Trump sera plus intransigeant avec les alliés des États-Unis qu'avec les ennemis chinois ou russe.
Mais certains soupçonnent le milliardaire de jouer de son image d'ancienne star de télé-réalité et de vouloir faire les gros titres pour s'imposer comme homme fort, à l'étranger comme aux États-Unis. "C'est difficile de savoir à quel point il pense ce qu'il dit et à quel point il fait ça pour que ses petites phrases soient reprises", explique Frank Sesno, professeur à l'Université George Washington et ancien journaliste détaché à la Maison-Blanche, à l'AFP.
L'annexion du Panama ?
Durant le week-end précédant Noël, Donald Trump a menacé de reprendre le contrôle du canal du Panama. Ce canal, qui connecte l'océan Atlantique à l'océan Pacifique sans passer par le cap Horn, a été achevé par les États-Unis en 1914. Il a été entièrement restitué au Panama en 1999, conformément à un accord signé en 1977 par le président américain Jimmy Carter. Ce passage stratégique pour le commerce maritime génère des revenus importants pour le Panama grâce aux péages.
Le président américain élu s'en est pris aux droits de passage, "ridicules" selon lui, auxquels sont astreints les navires américains. Il a également pointé l'influence grandissante de la Chine sur le canal.
Le président du Panama, José Raul Mulino, a en réponse, exigé du "respect" envers son pays et assuré que "chaque mètre carré du canal de Panama et de ses zones adjacentes appartient au Panama et continuera à lui appartenir". "On verra bien", a répondu Donald Trump. Le 24 décembre, une manifestation anti-Trump réunissait une centaine de personnes devant l'ambassade américaine au Panama.