Cancer : des médicaments anti cholestérol augmenteraient les chances de survie

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Les statines, un nouveau traitement dans la lutte contre le cancer ? C’est ce qu’a cherché à démontrer une équipe scientifique au Danemark.
Les chercheurs ont étudié 18 721 malades du cancer de plus de 40 ans et qui ont été diagnostiqués entre 1995 et 2007 au Danemark.

Tous prenaient régulièrement des statines, un traitement contre le cholestérol, avant que leur cancer ne soit découvert. Les chercheurs ont comparé leur taux de survie avec celui de 277 204 malades du cancer qui ne prenaient pas ce médicament.

Il en résulte que le taux de décès par cancer des consommateurs de statines est 15 % moins élevé que celui des patients qui n’en prennent pas. L'effet des statines sur le taux de survie a été plus flagrant pour 13 types de cancer, allant de 11 % pour les patients atteints d’un cancer du pancréas, jusqu’à 36 % pour ceux victimes d’un cancer du col de l’utérus.

Le Dr Stig Bojesen de l'Université de Copenhague qui a dirigé l’étude explique que la baisse du risque de mortalité grâce aux statines peut sembler faible mais que « la chimiothérapie n’offre également qu’une réduction de 15 à 20 % des risques de mourir »...

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CANCER DU SEIN

<De l'huile de poisson contre le risque de cancer du sein

La consommation d'huile de poisson protégerait du cancer du sein, selon une étude américaine publiée dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention.


L'utilisation régulière de compléments alimentaires a augmenté aux Etats-Unis ces dernières décennies, avec une croissance marquée des compléments non vitaminiques et non minéraux, indiquent Emily White, du Fred Hutchinson Cancer Research à Seattle (Washington) et ses collègues.

"Plusieurs études ont examiné les tendances, les modes de vie, les comportements liés à la santé, ainsi que les croyances de ceux qui recourraient aux compléments alimentaires, mais les conséquences à long terme de ces consommations sur le risque de cancer, en particulier celui du sein, sont peu connues", soulignent-ils.

Les chercheurs ont analysé les données concernant les femmes de la cohorte VITAL, mise en place pour explorer de façon prospective le lien entre risque de cancer et compléments alimentaires, qu'ils soient vitaminiques, minéraux ou autres. En tout, 35.016 femmes ménopausées, indemnes de cancer du sein au moment de l'inclusion, ont répondu à un questionnaire sur leur consommation de compléments alimentaires.

Au cours des six ans de suivi, 880 cancers du sein ont été diagnostiqués. En cohérence avec les données de la littérature scientifique, les chercheurs ont observé un risque de cancer du sein qui augmentait avec l'âge, la masse corporelle, le tabagisme, l'âge de la première grossesse et la durée d'un éventuel traitement hormonal. Des antécédents familiaux de cancer du sein, ou une histoire personnelle de biopsies bénignes du sein étaient également associés à un risque plus élevé.

Au niveau des compléments alimentaires, la consommation régulière d'huile de poisson a été liée à une réduction de 32% du risque de cancer du sein. Cette diminution se limite aux cancers du sein canalaires infiltrants, formes les plus fréquentes de ce cancer, et n'a pas été retrouvée pour les carcinomes tubulaires, précisent les chercheurs.

Ce rôle bénéfique pourrait provenir de propriétés anti-inflammatoires. En effet, l'huile de poisson est riche en oméga-3, comme l'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA). Ces acides gras polyinsaturés inhibent NK-kappaB, un facteur de transcription impliqué dans la production de certaines molécules de l'inflammation.

Les autres compléments, y compris ceux communément consommés pour soulager les symptômes de la ménopause comme l'Actaea racemosa, l'Angelica sinensis (l'Angélique de Chine ou dong quai), le soja, ou le millepertuis, n'ont pas été associés au risque de cancer du sein.

"L'huile de poisson est un candidat potentiel pour des études de chimioprévention", commentent les chercheurs. D'ici là toutefois, ils ne le recommandent pas son utilisation dans la prévention du cancer du sein. "Sans la confirmation par des études ultérieures qui se concentreraient exclusivement sur ce point, nous ne tirerons aucune conclusion sur un éventuel lien de cause à effet", préviennent-ils.

(Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention, vol.19, n°7, 13 pages)>

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