•Le résumé :
À Marseille, une opération de 12 heures, le 12 mai dernier, a permis de reconstruire en partie le bassin d'une patiente avec un morceau d'un de ses fémurs, raconte La Provence dans son édition papier du 26 novembre.
Louise Antoni, 52 ans, était atteinte d'un cancer des os (appelé sarcome), qui s'est propagé à une partie des os de son bassin, l'empêchant de se déplacer.
Les médecins viennent seulement de rendre compte de cette opération exceptionnelle. La patiente a retrouvé un usage de sa jambe alors qu'elle était menacée d'amputation, et elle a guéri de son cancer. Il n'existe que de rares précédents dans le monde.
•Pourquoi une auto-greffe ?
Le docteur Pierre-Olivier Pinelli, en charge de l'opération, explique que la patiente ne réagissait ni à la chimiothérapie, ni à la radiothérapie. Une greffe d'un donneur n'était pas envisageable car la masse osseuse était trop importante. Par ailleurs, il n'était pas possible dans ce cas de fixer une prothèse.
Il ne restait donc plus que la possibilité de faire une auto-greffe. Les chercheurs ont retiré la moitié du bassin avec la lésion cancéreuse et l'ont remplacée par un bout du haut d'un fémur qui n'était pas touché par son cancer.
L'avantage d'une greffe osseuse, explique La Provence, c'est qu'en général la partie greffée n'est pas rejetée par l'appareil immunitaire du patient. L'os va progressivement être "envahi" par les cellules osseuses vivantes du receveur.
Aujourd'hui, la patiente va bien, elle peut marcher sans douleur avec deux cannes. Et plus inattendu, cette greffe lui a permis de guérir de son cancer.
La dépèche
À Marseille, une opération de 12 heures, le 12 mai dernier, a permis de reconstruire en partie le bassin d'une patiente avec un morceau d'un de ses fémurs, raconte La Provence dans son édition papier du 26 novembre.
Louise Antoni, 52 ans, était atteinte d'un cancer des os (appelé sarcome), qui s'est propagé à une partie des os de son bassin, l'empêchant de se déplacer.
Les médecins viennent seulement de rendre compte de cette opération exceptionnelle. La patiente a retrouvé un usage de sa jambe alors qu'elle était menacée d'amputation, et elle a guéri de son cancer. Il n'existe que de rares précédents dans le monde.
•Pourquoi une auto-greffe ?
Le docteur Pierre-Olivier Pinelli, en charge de l'opération, explique que la patiente ne réagissait ni à la chimiothérapie, ni à la radiothérapie. Une greffe d'un donneur n'était pas envisageable car la masse osseuse était trop importante. Par ailleurs, il n'était pas possible dans ce cas de fixer une prothèse.
Il ne restait donc plus que la possibilité de faire une auto-greffe. Les chercheurs ont retiré la moitié du bassin avec la lésion cancéreuse et l'ont remplacée par un bout du haut d'un fémur qui n'était pas touché par son cancer.
L'avantage d'une greffe osseuse, explique La Provence, c'est qu'en général la partie greffée n'est pas rejetée par l'appareil immunitaire du patient. L'os va progressivement être "envahi" par les cellules osseuses vivantes du receveur.
Aujourd'hui, la patiente va bien, elle peut marcher sans douleur avec deux cannes. Et plus inattendu, cette greffe lui a permis de guérir de son cancer.
La dépèche