C'est une pierre posée dans plusieurs jardins. La candidature à la présidentielle qu'Emmanuel Macron doit annoncer mercredi 15 novembre à Bobigny coupe bien évidemment l'herbe sous le pied de François Hollande. C'est dans la première quinzaine de décembre que le président de la République doit officialiser sa décision. Moins de trois mois après son départ du gouvernement, l'ex-ministre de l'Economie tourne définitivement le dos à celui qui lui a mis le pied à l'étrier en politique. Se refusant à tout commentaire au cours d'une interview sur France 24, le Président a tout juste expliqué que "l'enjeu, c'est le rassemblement".
Surtout que si l'ancien banquier de chez Rotschild va au bout de son chemin (un sénateur proche de lui expliquait récemment au HuffPost que les 500 signatures n'étaient pas un problème puisqu'il y avait le compte parmi les 90.000 adhérents de son mouvement En Marche), les chances de qualification du chef de l'Etat au deuxième tour de la présidentielle (si tant est qu'il gagne la primaire de gauche) sont réduites à néant. Il en est de même pour une éventuelle candidature de Manuel Valls.
Offrir une alternative de gauche à ceux qui votent Juppé
Mais plusieurs postulants à la primaire de la droite auraient tort de se réjouir trop vite d'un tel scénario.
Car avec son discours "ni de droite ni de gauche", Emmanuel Macron espère bien marcher aussi sur les platebandes du centre droit et des Républicains. Il y a d'abord le timing de l'annonce qui vient parasiter la dernière semaine de campagne. A la veille du dernier débat entre les sept candidats et à cinq jours du premier tour, l'ancien conseiller de François Hollande a bien évidemment l'ambition d'interférer dans ce scrutin.
la suite sur http://www.huffingtonpost.fr/2016/1...ture-demmanuel-macron-menace-aussi-la-droite/
mam
Surtout que si l'ancien banquier de chez Rotschild va au bout de son chemin (un sénateur proche de lui expliquait récemment au HuffPost que les 500 signatures n'étaient pas un problème puisqu'il y avait le compte parmi les 90.000 adhérents de son mouvement En Marche), les chances de qualification du chef de l'Etat au deuxième tour de la présidentielle (si tant est qu'il gagne la primaire de gauche) sont réduites à néant. Il en est de même pour une éventuelle candidature de Manuel Valls.
Offrir une alternative de gauche à ceux qui votent Juppé
Mais plusieurs postulants à la primaire de la droite auraient tort de se réjouir trop vite d'un tel scénario.
Car avec son discours "ni de droite ni de gauche", Emmanuel Macron espère bien marcher aussi sur les platebandes du centre droit et des Républicains. Il y a d'abord le timing de l'annonce qui vient parasiter la dernière semaine de campagne. A la veille du dernier débat entre les sept candidats et à cinq jours du premier tour, l'ancien conseiller de François Hollande a bien évidemment l'ambition d'interférer dans ce scrutin.
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