Carte. quelles sont les universités bloquées ?

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la rose et le réséda
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La fronde des étudiants ne faiblit pas. Depuis plusieurs semaines, les blocages d'universités se propagent dans toute la France pour protester contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), adoptée le 15 février 2018 à l'Assemblée nationale. Les bloqueurs dénoncent une "sélection déguisée" et sont peu à peu rejoints par des enseignants qui appellent au boycott de la nouvelle plateforme Parcoursup.
Quatre universités sont toujours totalement bloquées : l'université Paul-Valéry à Montpellier, Jean-Jaurès à Toulouse, Tolbiac et Paris 8. Franceinfo vous résume la situation, université par université, mardi en milieu de matinée.
Des étudiants bloquent l'accès à l'université Paris 1 Tolbiac, le 29 mars 2018, pour s'opposer à loi Vidal votée le 15 février 2018.

Université Paul-Valéry de Montpellier
Une assemblée générale de 3 000 étudiants a voté fin mars "l'occupation active" et "illimitée" de la faculté Paul-Valéry de Montpellier. Les "bloqueurs" de cette université qui compte 20 000 étudiants réclament "l'abrogation de la loi Vidal". Dans une lettre ouverte, le président et le vice-président de l'université ont expliqué qu'"afin d'éviter toute violence", ils avaient "refusé le recours à un déblocage forcé". La faculté de droit, où des étudiants grévistes avaient été agressés par un commando armé, a rouvert mardi 3 avril.
Université Jean-Jaurès de Toulouse
A Toulouse, l'université Jean-Jaurès est entièrement bloquée depuis le 6 mars. Mais la mobilisation a débuté depuis mi-décembre, en raison d'un projet du gouvernement qui visait à fusionner plusieurs facultés de la ville. Mardi 20 mars, le président de l'université a été démis de ses fonctions par la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, en raison de "plusieurs mois de blocage" entraînant "des perturbations graves" pour son fonctionnement.
Université de Saint-Denis (Paris 8)
Pour la première fois depuis le début du mouvement, les étudiants de la faculté de Saint-Denis (Paris 8) ont voté le blocage mardi 3 avril pour manifester leur mécontentement contre la loi sur l'entrée à l'université. Les deux autres sites de Paris-VIII, l'IUT de Montreuil et Tremblay-en-France, ne sont pas concernés d'après l'établissement.
Université de Tolbiac (Panthéon-Sorbonne, Paris 1)
L'université de Tolbiac (Paris 1 Panthéon-Sorbonne) est l'une des plus mobilisées contre la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE). Mardi 3 avril, les étudiants ont voté le blocage illimité du site. Depuis plusieurs semaines, l'université est occupée jours et nuits et aucun cours ne peut avoir lieu. Dans une étrange "auto-conférence" diffusée sur les réseaux sociaux, des étudiants grévistes appellent à "la démission de Macron" et au "retrait de la loi ORE [Orientation et réussite des étudiants]".
Université de Bordeaux-Montaigne, site de la Victoire
Un amphithéâtre du site Victoire de l'université de Bordeaux est occupé depuis le 9 mars par une trentaine d'étudiants, contre la loi Vidal. Deux entrées du site sont accessibles mais les cours ont été transférés dans d'autres bâtiments. Via la page Facebook "Bordeaux, casse ta sélection", certains étudiants grévistes réclament la démission du président de l'université et que les promotions touchées par les perturbations liées à la mobilisation obtiennent "la note de 15 au minimum afin que les étudiants ne soient pas pénalisés dans leurs études".
Université de Paris 4 (site de Clignancourt)
Réunis en assemblée générale mardi 3 avril, les étudiants du site de Clignancourt (Paris 4) ont voté le blocage de la faculté, peu habituée à ce type de manifestations. Les cours ne sont donc plus assurés depuis cette date. Les autres sites ne sont pas concernés.
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Campus de Lettres et Sciences humaines à Nancy et campus d'Arts, Lettres et Langues à Metz
Le blocage, entamé le 22 mars, a été reconduit jeudi 5 avril à la faculté de Lettres et de Sciences humaines de Nancy : il entre dans sa troisième semaine. Le débat entre "bloqueurs" et "anti-bloqueurs" est tendu car beaucoup redoutent le report des partiels évoqué par le président de l'université dans un e-mail envoyé mardi 3 avril aux 8 000 étudiants de l'université. A Metz, le blocage du campus Arts, Lettres et Langues a débuté le 22 mars et se poursuivait lundi 9 avril.
Université Lumière Lyon 2
Le "grand amphithéâtre" de l'université Lyon 2 est occupé depuis mardi 3 avril et jusqu'à la fin de la semaine. Des étudiants ont rejoint les cheminots en grève mercredi 4 avril à la gare de Lyon-Perrache. L'université n'est toutefois pas entièrement bloquée et les cours s'y déroulent normalement, d'après la direction.
Universités de Lille 2 et Lille 3
L'université Lille 2 n'aura été bloquée que 24 heures puisque les étudiants mobilisés ont dû mettre un terme à leur blocus après l'envoi de la police dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 avril par la préfecture "en plein accord avec la rectrice et le président de l'université". Les examens sur le campus de Moulins de l'université de Lille se déroulaient normalement, lundi 9 avril, malgré un appel à la grève d'enseignants chercheurs opposés à la réforme de l'accès au supérieur, a constaté une journaliste de l'AFP.
Un amphithéâtre de Lille 3 reste bloqué et les étudiants mobilisés y dorment la nuit.
Université de Rouen
Près de 400 étudiants et quelques enseignants se sont réunis, jeudi 5 avril, pour voter le blocage de l'université pour une durée illimitée. "Mon souci, c'est qu'un certain nombre de jeunes doivent pouvoir suivre leurs cours, passer les examens. C'est justement ce public fragile que l'on essaie de défendre à travers cette loi", estime Joël Alexandre, président de l'université de Rouen-Normandie.
Université de Strasbourg
Environ 350 étudiants ont voté, lundi 9 avril, à la quasi-unanimité lors d'une assemblée générale, la reconduction jusqu'à mardi du blocage du bâtiment "Le Patio", qui abrite notamment les licences de sciences sociales, lettres et langues. Les personnels de l'université de Strasbourg vont maintenant chercher de nouveaux locaux pour permettre aux examens d'avoir lieu.

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