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http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=116&id=132123
Casa accapare 98% des néphrologues
Publié le : 25.04.2010 | 10h30
Le Maroc connaît un déficit en termes des médecins spécialistes alors que le nombre des cas souffrant d'une insuffisance rénale chronique avoisinerait un million de personnes. Enquête.
Aberrant ! Si vous habitez à Oujda ou à Agadir et que vous souffre d'une IRC (insuffisance rénale chronique) , sachez que vous allez devoir parcourir des centaines de kilomètres pour consulter un néphrologue (médecin spécialiste des maladies du rein).
En effet, une enquête qui vient d'être menée par l'association "Rein" montre que 98,33% des médecins spécialistes exercent à Casablanca et en milieu urbain bien évidemment. Pourtant, l'IRC constitue un réel problème majeur de santé publique.
Pas moins de 9000 personnes souffrent d'une IRC terminale traitées par dialyse actuellement. Mais ce n'est que la partie visible de l'iceberg. Le nombre de patients atteints d'une IRC avoisinerait un million de personnes. Et pour cause : le vieillissement constant de la population et la prévalence des pathologies cardiovasculaires et du diabète de type 2 font que la prévalence de l'IRC devient plus importante. Comme pour plusieurs autres maladies, les patients arrivent dans un stade très avancé alors que le médecin traitant n'a plus grand le choix concernant les traitements à prescrire. «Le caractère asymptomatiques de l'IRC fait que de nombreux patients arrivent à l'hôpital ou chez le médecin pratiquement dans un stade terminal. Les symptômes commencent à apparaître à ce niveau. La dialyse est la seule solution dans ce genre de cas», affirme Professeur Amal Bourquia, néphrologue.
Les causes à l'origine de cette situation sont multiples. Manque de sensibilisation mais également manque de formation. L'une des conclusions majeures de l'enquête menée est que la formation continue des médecins généralistes et ceux spécialistes fait encore défaut. Ainsi, 91,67% des médecins sondés souhaiteraient vivement approfondir leurs connaissances dans le domaine.
Dépistage
Le diabète et l'hypertension artérielle étant des maladies le plus souvent associées à un risque rénal, 85% des médecins interrogés lors de l'enquête ont proposé un dépistage systématique lorsque le patient est hypertendu, diabétique, animéque ou même lorsqu'il est âgé de plus de 65 ans.
Par ailleurs, les deux tiers des médecins affirment qu'ils orientent le malade vers le néphrologue lorsqu'ils découvrent une IRC alors que 40% jugent qu'ils n'ont pas de critères précis pour l'adresser à un médecin spécialiste. Cependant, plus des deux tiers estiment que le rôle de ce dernier est primordial et moins d'un tiers des sondés démarrent un traitement 'néphroprotecteur''. De plus, la moitié de ces praticiens se plaignent d'un manque de feed-back et du fait qu'ils perdent de vue le patient lorsqu'il est orienté vers le néphrologue. A la lumière de ces données, il ressort que des difficultés énormes existent encore au niveau du diagnostic et de la formalisation de la prise en charge par un médecin spécialisé. De plus, face à une anémie, moins d'un spécialiste sur deux évoque la possibilité d'une IRC.
Casa accapare 98% des néphrologues
Publié le : 25.04.2010 | 10h30
Le Maroc connaît un déficit en termes des médecins spécialistes alors que le nombre des cas souffrant d'une insuffisance rénale chronique avoisinerait un million de personnes. Enquête.
Aberrant ! Si vous habitez à Oujda ou à Agadir et que vous souffre d'une IRC (insuffisance rénale chronique) , sachez que vous allez devoir parcourir des centaines de kilomètres pour consulter un néphrologue (médecin spécialiste des maladies du rein).
En effet, une enquête qui vient d'être menée par l'association "Rein" montre que 98,33% des médecins spécialistes exercent à Casablanca et en milieu urbain bien évidemment. Pourtant, l'IRC constitue un réel problème majeur de santé publique.
Pas moins de 9000 personnes souffrent d'une IRC terminale traitées par dialyse actuellement. Mais ce n'est que la partie visible de l'iceberg. Le nombre de patients atteints d'une IRC avoisinerait un million de personnes. Et pour cause : le vieillissement constant de la population et la prévalence des pathologies cardiovasculaires et du diabète de type 2 font que la prévalence de l'IRC devient plus importante. Comme pour plusieurs autres maladies, les patients arrivent dans un stade très avancé alors que le médecin traitant n'a plus grand le choix concernant les traitements à prescrire. «Le caractère asymptomatiques de l'IRC fait que de nombreux patients arrivent à l'hôpital ou chez le médecin pratiquement dans un stade terminal. Les symptômes commencent à apparaître à ce niveau. La dialyse est la seule solution dans ce genre de cas», affirme Professeur Amal Bourquia, néphrologue.
Les causes à l'origine de cette situation sont multiples. Manque de sensibilisation mais également manque de formation. L'une des conclusions majeures de l'enquête menée est que la formation continue des médecins généralistes et ceux spécialistes fait encore défaut. Ainsi, 91,67% des médecins sondés souhaiteraient vivement approfondir leurs connaissances dans le domaine.
Dépistage
Le diabète et l'hypertension artérielle étant des maladies le plus souvent associées à un risque rénal, 85% des médecins interrogés lors de l'enquête ont proposé un dépistage systématique lorsque le patient est hypertendu, diabétique, animéque ou même lorsqu'il est âgé de plus de 65 ans.
Par ailleurs, les deux tiers des médecins affirment qu'ils orientent le malade vers le néphrologue lorsqu'ils découvrent une IRC alors que 40% jugent qu'ils n'ont pas de critères précis pour l'adresser à un médecin spécialiste. Cependant, plus des deux tiers estiment que le rôle de ce dernier est primordial et moins d'un tiers des sondés démarrent un traitement 'néphroprotecteur''. De plus, la moitié de ces praticiens se plaignent d'un manque de feed-back et du fait qu'ils perdent de vue le patient lorsqu'il est orienté vers le néphrologue. A la lumière de ces données, il ressort que des difficultés énormes existent encore au niveau du diagnostic et de la formalisation de la prise en charge par un médecin spécialisé. De plus, face à une anémie, moins d'un spécialiste sur deux évoque la possibilité d'une IRC.