Ce n'est pas un tunisien. C'est un marocain M.Kamal El Batal. Il est docteur
Voici son histoire :
Un agronome d'origine marocaine, à la recherche d'un emploi prétend avoir été victime de discrimation raciale au Québec.
Le 29 octobre dernier, Kamal El Batal a posé sa candidature à la Coopérative fédérée agricole de Québec pour un poste de stagiaire à la gestion. Mais M. El Batal dit avoir été victime de discrimination. Il fait donc un test.
Le 11 novembre, il envoie un second CV avec presque les mêmes qualifications, mais au nom de Marc Tremblay. C'est ce dernier qui a été appelé pour une première entrevue téléphonique.
Assurément, M. El Batal n'est pas content, d'autant plus qu'il a eu la confirmation ce lundi que sa candidature était écartée.
Pourtant, il possède une maîtrise en économie rurale, un post-MBA en financement des entreprises agricoles, il est membre de l'Ordre des agronomes du Québec, il maîtrise bien la langue française ainsi que d'autres langues...
A la Coopérative fédérée, c'est le choc et l'affirmation du porte-parole est étonnante: «nous n'avons pas reçu le curriculum vitae de M. El Batal pour le poste dont on parle présentement». Il ajoute que la coopérative est ouverte à plusieurs employés immigrants.
Pour sa part, M. El Batal logera une plainte à la Commission des droits de la personne.
Plus tôt vendredi, on apprenait que la Coopérative Fédérée du Québec avait récemment été condamnée à verser 15 000 $ par la Commission des droits de la personne à Kamal El Batal après le rapide rejet de sa candidature pour un emploi. Il avait eu plus de succès en inscrivant le nom de Marc Tremblay sur un curriculum vitae identique.
Kamal El Batal est satisfait de la décision mais il la juge conservatrice et timide. Fo Niemi, directeur général du Centre de recherche-action sur les relations raciales, plaide d'ailleurs pour plus de dommages pour créer un effet de dissuasion.