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Une situation qui ne serait pas sans générer un nombre incalculable de problèmes
Casablanca a du potentiel pour concurrencer les grandes mégalopoles mondiales dans 10 à 20 ans. C’est ce que laisse penser l’étude «Global Cities Index (GCI)» publiée mardi dernier par le cabinet A.T. Kearney.
La capitale économique du Royaume a été classée à la 22ème place suivie par Le Caire et Lagos qui arrivent respectivement en 30ème et 32ème positions. Pourtant, Casablanca est largement devancée par Addis-Abeba (3ème), Nairobi (9ème), Johannesburg (13ème), Cape Town (16ème) et Tunis (18ème) qui figurent dans le Top 20 du classement. Les capitales de l’Indonésie, Jakarta, et des Philippines, Manille, se situent en tête du peloton des 84 cités émergentes de plus d’un million d’habitants et qui ont fait l’objet de classement.
Pourtant, si ce classement suscite l’enthousiasme de certains, il ne manque pas de provoquer l’inquiétude chez d’autres. Notamment parmi les membres du Conseil économique, social et environnemental.
Dans le focus qu’il vient de publier sous le titre : «Villes: approches pour un développement durable par une vision intégrée et une gouvernance efficiente», il a tiré la sonnette d’alarme à propos de l'urbanisation accélérée de la dernière décennie, tout en prônant la vigilance par rapport aux conséquences de la concentration des habitations, dont le risque majeur est de mener parfois à des situations sociales tendues.
Le CESE a également appelé à prendre en compte, avec diligence, la nécessité d’initier un développement durable dans l'urbanisme ainsi que la promotion d'un modèle de gouvernance des services publics locaux basé sur une planification efficiente afin de faire des villes un moteur de la croissance économique et sociale durable et offrir aux citoyens des conditions de vie satisfaisantes.
De fait, si l’augmentation du niveau d’urbanisation est associée, comme le suggère le rapport de l’ONU de mars 2010 sur l’«Etat des villes dans le monde 2010», à de nombreux résultats positifs, comme l’innovation technologique, diverses formes de créativité, le progrès économique, des niveaux de vie plus élevés, un renforcement de la responsabilisation démocratique et l’autonomisation des femmes, il n’en reste pas moins que ce développement urbanistique engendre moult problèmes économiques, sociaux et environnementaux.
En effet, l’actuel modèle d’urbanisation, comme l’explique Olivier Scheffer, de l’Ecole nationale supérieure de création industrielle en France, exploite 75% des ressources naturelles de notre planète et est à l’origine de 75% des émissions de gaz à effet de serre. La seule consommation des matières premières par nos villes est telle que les réserves s’épuisent, que ce soient le pétrole, les métaux ou encore les forêts.
Nos bâtiments consomment à eux seuls 40% de l’énergie globale, 12% de l’eau potable, et 19% de la production d’électricité. Ils sont par ailleurs responsables de 40% des émissions de gaz à effet de serre et de 40% des déchets.
Les superficies des villes augmentent deux fois plus vite que leur population, entraînant un recul des terres agricoles et des forêts et une augmentation des transports et de la pollution.
Ainsi à l’horizon de 2025, les 440 plus grandes villes des pays émergents seront obligées de consentir plus de 10 trillions de dollars d’investissements additionnels et de supporter 60% de la consommation additionnelle mondiale qui augmentera annuellement de 10 trillions de dollars. Ces villes verront également l’arrivée de plus d’un milliard de nouveaux consommateurs à l’horizon 2025.
suite:
http://www.libe.ma/Casablanca-concurrencera-New-York-et-Londres-en-2025_a49560.html
Une situation qui ne serait pas sans générer un nombre incalculable de problèmes
Casablanca a du potentiel pour concurrencer les grandes mégalopoles mondiales dans 10 à 20 ans. C’est ce que laisse penser l’étude «Global Cities Index (GCI)» publiée mardi dernier par le cabinet A.T. Kearney.
La capitale économique du Royaume a été classée à la 22ème place suivie par Le Caire et Lagos qui arrivent respectivement en 30ème et 32ème positions. Pourtant, Casablanca est largement devancée par Addis-Abeba (3ème), Nairobi (9ème), Johannesburg (13ème), Cape Town (16ème) et Tunis (18ème) qui figurent dans le Top 20 du classement. Les capitales de l’Indonésie, Jakarta, et des Philippines, Manille, se situent en tête du peloton des 84 cités émergentes de plus d’un million d’habitants et qui ont fait l’objet de classement.
Pourtant, si ce classement suscite l’enthousiasme de certains, il ne manque pas de provoquer l’inquiétude chez d’autres. Notamment parmi les membres du Conseil économique, social et environnemental.
Dans le focus qu’il vient de publier sous le titre : «Villes: approches pour un développement durable par une vision intégrée et une gouvernance efficiente», il a tiré la sonnette d’alarme à propos de l'urbanisation accélérée de la dernière décennie, tout en prônant la vigilance par rapport aux conséquences de la concentration des habitations, dont le risque majeur est de mener parfois à des situations sociales tendues.
Le CESE a également appelé à prendre en compte, avec diligence, la nécessité d’initier un développement durable dans l'urbanisme ainsi que la promotion d'un modèle de gouvernance des services publics locaux basé sur une planification efficiente afin de faire des villes un moteur de la croissance économique et sociale durable et offrir aux citoyens des conditions de vie satisfaisantes.
De fait, si l’augmentation du niveau d’urbanisation est associée, comme le suggère le rapport de l’ONU de mars 2010 sur l’«Etat des villes dans le monde 2010», à de nombreux résultats positifs, comme l’innovation technologique, diverses formes de créativité, le progrès économique, des niveaux de vie plus élevés, un renforcement de la responsabilisation démocratique et l’autonomisation des femmes, il n’en reste pas moins que ce développement urbanistique engendre moult problèmes économiques, sociaux et environnementaux.
En effet, l’actuel modèle d’urbanisation, comme l’explique Olivier Scheffer, de l’Ecole nationale supérieure de création industrielle en France, exploite 75% des ressources naturelles de notre planète et est à l’origine de 75% des émissions de gaz à effet de serre. La seule consommation des matières premières par nos villes est telle que les réserves s’épuisent, que ce soient le pétrole, les métaux ou encore les forêts.
Nos bâtiments consomment à eux seuls 40% de l’énergie globale, 12% de l’eau potable, et 19% de la production d’électricité. Ils sont par ailleurs responsables de 40% des émissions de gaz à effet de serre et de 40% des déchets.
Les superficies des villes augmentent deux fois plus vite que leur population, entraînant un recul des terres agricoles et des forêts et une augmentation des transports et de la pollution.
Ainsi à l’horizon de 2025, les 440 plus grandes villes des pays émergents seront obligées de consentir plus de 10 trillions de dollars d’investissements additionnels et de supporter 60% de la consommation additionnelle mondiale qui augmentera annuellement de 10 trillions de dollars. Ces villes verront également l’arrivée de plus d’un milliard de nouveaux consommateurs à l’horizon 2025.
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http://www.libe.ma/Casablanca-concurrencera-New-York-et-Londres-en-2025_a49560.html