La ville de Casablanca dispose de 1 milliard de DH dans les caisses, alors qu'elle manque de tout !
A qui revient la faute ?
Sur sa Une à paraître ce vendredi 11 avril, l'hébdomadaire économique "La Vie Eco" s’indigne de la mauvaise gestion dont souffre la ville de Casablanca.
L’hebdomadaire économique ne mâche pas ses mots : le maire Mohamed Sajid doit partir.
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S’il y a une chose sur laquelle s’accordent tous les élus, c’est que 2013 fut un exercice exceptionnel pour Casablanca.
Non seulement parce que l’excédent budgétaire a atteint un niveau record, mais également parce que les recettes effectivement encaissées ont dépassé le budget voté pour l'exercice 2013.
Un excédent budgétaire record
La "Vie Eco" fait état de la situation financière plus que favorable de la capitale économique : 1 milliard de DH est disponible dans les caisses de la ville de Casablanca.
Pour la seule année 2013, les comptes administratifs font état d’un excédent record de plus de 200 millions de DH.
Mais il ne faut pas s’y méprendre : en matière de gestion des villes, un excédent est un signe de mauvaise gouvernance.
Car cela signifie que des investissements n’ont pas été réalisés.
Pour le cas de Casablanca, depuis le coup de semonce du souverain, en octobre 2013r, pratiquement rien de spectaculaire n’a été accompli.
D’ailleurs, beaucoup d’inaugurations attendues pour la visite royale n’ont pas eu lieu, probablement parce qu’il n’y avait rien à inaugurer tant les projets n’avancent pas .
Jusqu’à quant ?
Telquel consacre, de son côté, un numéro spécial Casablanca de 52 pages et ne manque pas de relever également les mêmes problèmes de gouvernance.
L’hebdomadaire précise que le futur de Casablanca est entre deux destins possibles : elle peut rester cette cité désordonnée, plombée par un développement tentaculaire sans planification urbaine, ou saisir l’opportunité de changement qui s’offre à elle.
Telquel rejoint ainsi La Vie éco, estimant que le handicap qui plombe Casablanca est le niveau intellectuel de ses élus, limité au regard des enjeux.
La ville est dirigée par pas moins de 147 conseillers et, pour tenir session, il faut un quorum de 70% rarement atteint.
Conséquence : des retards monstres dans l’adoption de projets cruciaux, qui pénalisent les Casablancais.
Ubuesque quand on sait que New York, par exemple "tourne" avec seulement 52 élus !
Source:
http://www.le360.ma/fr/societe/casablanca-plombee-par-la-crise-de-gouvernance-12909
A qui revient la faute ?
Sur sa Une à paraître ce vendredi 11 avril, l'hébdomadaire économique "La Vie Eco" s’indigne de la mauvaise gestion dont souffre la ville de Casablanca.
L’hebdomadaire économique ne mâche pas ses mots : le maire Mohamed Sajid doit partir.
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S’il y a une chose sur laquelle s’accordent tous les élus, c’est que 2013 fut un exercice exceptionnel pour Casablanca.
Non seulement parce que l’excédent budgétaire a atteint un niveau record, mais également parce que les recettes effectivement encaissées ont dépassé le budget voté pour l'exercice 2013.
Un excédent budgétaire record
La "Vie Eco" fait état de la situation financière plus que favorable de la capitale économique : 1 milliard de DH est disponible dans les caisses de la ville de Casablanca.
Pour la seule année 2013, les comptes administratifs font état d’un excédent record de plus de 200 millions de DH.
Mais il ne faut pas s’y méprendre : en matière de gestion des villes, un excédent est un signe de mauvaise gouvernance.
Car cela signifie que des investissements n’ont pas été réalisés.
Pour le cas de Casablanca, depuis le coup de semonce du souverain, en octobre 2013r, pratiquement rien de spectaculaire n’a été accompli.
D’ailleurs, beaucoup d’inaugurations attendues pour la visite royale n’ont pas eu lieu, probablement parce qu’il n’y avait rien à inaugurer tant les projets n’avancent pas .
Jusqu’à quant ?
Telquel consacre, de son côté, un numéro spécial Casablanca de 52 pages et ne manque pas de relever également les mêmes problèmes de gouvernance.
L’hebdomadaire précise que le futur de Casablanca est entre deux destins possibles : elle peut rester cette cité désordonnée, plombée par un développement tentaculaire sans planification urbaine, ou saisir l’opportunité de changement qui s’offre à elle.
Telquel rejoint ainsi La Vie éco, estimant que le handicap qui plombe Casablanca est le niveau intellectuel de ses élus, limité au regard des enjeux.
La ville est dirigée par pas moins de 147 conseillers et, pour tenir session, il faut un quorum de 70% rarement atteint.
Conséquence : des retards monstres dans l’adoption de projets cruciaux, qui pénalisent les Casablancais.
Ubuesque quand on sait que New York, par exemple "tourne" avec seulement 52 élus !
Source:
http://www.le360.ma/fr/societe/casablanca-plombee-par-la-crise-de-gouvernance-12909