C’est une décision salvatrice pour la communauté chrétienne orthodoxe du Maroc, qu’a pris le gouvernement d’Abdelilah Benkirane.
En effet, le ministère de la culture a déclaré l’église orthodoxe russe de Casablanca, patrimoine national.
Ce statut est protecteur désormais de ce site religieux, qui était objet d’un litige opposant les prêtres orthodoxes de l’église à une femme d’affaire marocaine qui voulait détruire l’église pour en faire un projet immobilier.
L’église relevait légalement d’une association cultuelle ‘Communauté et Eglise orthodoxe russe au Maroc’ jusqu’en 2001, lorsque un prêtre russe, naturalisé français, défroqué par sa hiérarchie pour des raisons de pratiques religieuses faussées, n’usa, selon l’association, de faux documents pour passer l’église en vente, au profit de la commerçante casablancaise qui lorgnait l’édifice pour le transformer en projet immobilier.
Une plainte fut déposée depuis par l’association orthodoxe russe et se poursuit jusqu’en 2012, il s’en est suivi l’arrestation à l’aéroport Mohammed V de l’ex-prêtre en question, interdit dés lors de quitter le Maroc, sauf que la lenteur des procédures, déplore l’association, font que la commerçante marocaine presse pour faire valoir ses droits de disposer à volonté de la bâtisse dont elle est pour l’instant la détentrice légale.
La décision du ministère de la culture vient ainsi, réponse favorable à une demande du prêtre de l’église.
Il est donc désormais interdit de détruire le bâtiment, de changer sa nature ou de le restaurer sans accord préalable du ministère de la Culture.
Adam Sfali
Lemag - publié le Vendredi 20 Septembre 2013
En effet, le ministère de la culture a déclaré l’église orthodoxe russe de Casablanca, patrimoine national.
Ce statut est protecteur désormais de ce site religieux, qui était objet d’un litige opposant les prêtres orthodoxes de l’église à une femme d’affaire marocaine qui voulait détruire l’église pour en faire un projet immobilier.
L’église relevait légalement d’une association cultuelle ‘Communauté et Eglise orthodoxe russe au Maroc’ jusqu’en 2001, lorsque un prêtre russe, naturalisé français, défroqué par sa hiérarchie pour des raisons de pratiques religieuses faussées, n’usa, selon l’association, de faux documents pour passer l’église en vente, au profit de la commerçante casablancaise qui lorgnait l’édifice pour le transformer en projet immobilier.
Une plainte fut déposée depuis par l’association orthodoxe russe et se poursuit jusqu’en 2012, il s’en est suivi l’arrestation à l’aéroport Mohammed V de l’ex-prêtre en question, interdit dés lors de quitter le Maroc, sauf que la lenteur des procédures, déplore l’association, font que la commerçante marocaine presse pour faire valoir ses droits de disposer à volonté de la bâtisse dont elle est pour l’instant la détentrice légale.
La décision du ministère de la culture vient ainsi, réponse favorable à une demande du prêtre de l’église.
Il est donc désormais interdit de détruire le bâtiment, de changer sa nature ou de le restaurer sans accord préalable du ministère de la Culture.
Adam Sfali
Lemag - publié le Vendredi 20 Septembre 2013