Comme lors des soulèvements précédents, les dirigeants iraniens s'appuient sur une répression violente. Mais la résistance dans les rues continue. Un coup d'œil à l'intérieur du mouvement de protestation montre pourquoi les calculs du régime pourraient échouer cette fois.
Selon l'organisation de défense des droits humains Hrana, plus de 200 personnes ont déjà été tuées dans les manifestations qui se déroulent depuis la mi-septembre, la plupart par balles. A Ispahan, la troisième ville d'Iran, une dizaine de motos circulent à intervalles réguliers dans la rue Upper Chahar Bagh ce samedi, deux hommes en salopette noire sur chaque véhicule. Certains brandissent des matraques, d'autres portent des grenades lacrymogènes ou ont des fusils prêts à tirer.
Grâce à la répression, l'appareil de sécurité iranien est en mesure d'empêcher des images efficaces des manifestations. Les manifestations avec des milliers de personnes, comme on l'a vu au début des protestations après la mort de Mahsa Amini, ne sont plus possibles dans ces circonstances. Les Iraniens sont obligés d'exprimer leur mécontentement par d'autres moyens, comme les klaxons assourdissants des automobilistes en solidarité avec les manifestants.
Selon l'organisation de défense des droits humains Hrana, plus de 200 personnes ont déjà été tuées dans les manifestations qui se déroulent depuis la mi-septembre, la plupart par balles. A Ispahan, la troisième ville d'Iran, une dizaine de motos circulent à intervalles réguliers dans la rue Upper Chahar Bagh ce samedi, deux hommes en salopette noire sur chaque véhicule. Certains brandissent des matraques, d'autres portent des grenades lacrymogènes ou ont des fusils prêts à tirer.
Grâce à la répression, l'appareil de sécurité iranien est en mesure d'empêcher des images efficaces des manifestations. Les manifestations avec des milliers de personnes, comme on l'a vu au début des protestations après la mort de Mahsa Amini, ne sont plus possibles dans ces circonstances. Les Iraniens sont obligés d'exprimer leur mécontentement par d'autres moyens, comme les klaxons assourdissants des automobilistes en solidarité avec les manifestants.