Un article intéressant sur la différence entre risque et incertitude.
une tentative d’explication de la différence de traitement d’une épidémie comme la grippe et celle du Covid-19.
Ce que le coronavirus nous apprend sur la gestion de l’incertitude
C’est parce que c’est un phénomène nouveau, sur lequel nous avons peu d’informations et de connaissances, que le coronavirus effraie.
Le coronavirus, qui suscite en ce moment une crise internationale majeure, est un de ces événements inédits qui nous prennent par surprise en faisant mentir tous les prévisionnistes qui, il y a deux mois à l’occasion de la nouvelle année, nous disaient de quoi 2020 serait faite. Faut-il en avoir peur ? C’est la question que se pose chacun d’entre nous, tiraillé entre l’inquiétude de ne pas prendre au sérieux ce qui pourrait s’avérer être l’épidémie du siècle et la crainte de céder à la panique si son impact ne s’avère que modeste, à l’instar d’Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de la Pitié Salpêtrière, qui déclarait ainsi récemment : « Si vous n’avez pas peur de la grippe (jusqu’à 10 000 décès/an en France), pourquoi avez-vous peur du coronavirus ? » Cela semble le bon sens même, et pourtant la comparaison n’est pas légitime, car elle ignore une distinction très importante, celle entre le risque et l’incertitude, qu’un décideur doit absolument maîtriser.
La suite :
www.hbrfrance.fr
Essayez de tout lire svp avant de réagir...
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Ce que le coronavirus nous apprend sur la gestion de l’incertitude
C’est parce que c’est un phénomène nouveau, sur lequel nous avons peu d’informations et de connaissances, que le coronavirus effraie.
Le coronavirus, qui suscite en ce moment une crise internationale majeure, est un de ces événements inédits qui nous prennent par surprise en faisant mentir tous les prévisionnistes qui, il y a deux mois à l’occasion de la nouvelle année, nous disaient de quoi 2020 serait faite. Faut-il en avoir peur ? C’est la question que se pose chacun d’entre nous, tiraillé entre l’inquiétude de ne pas prendre au sérieux ce qui pourrait s’avérer être l’épidémie du siècle et la crainte de céder à la panique si son impact ne s’avère que modeste, à l’instar d’Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de la Pitié Salpêtrière, qui déclarait ainsi récemment : « Si vous n’avez pas peur de la grippe (jusqu’à 10 000 décès/an en France), pourquoi avez-vous peur du coronavirus ? » Cela semble le bon sens même, et pourtant la comparaison n’est pas légitime, car elle ignore une distinction très importante, celle entre le risque et l’incertitude, qu’un décideur doit absolument maîtriser.
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Ce que le coronavirus nous apprend sur la gestion de l’incertitude - HBR
La crise du coronavirus est le genre d’événement inédit qui prend par surprise et fait mentir tous les prévisionnistes. Céder ou non à la peur ? Voilà la question que chacun d’entre nous s’est posé à ses prémices, alors que certains experts du monde médical et autres observateurs parlaient déjà […]
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