Anthony C. Sutton a fait une remarque intéressante dans le tome 3 de sa série «Wall Street and the rise of Hitler»: «Si nous observons le vaste éventail des faits présentés dans les trois tomes de la série sur Wall Street, nous constatons le retour régulier des mêmes noms: Owen Young, Gerard Swope, Hjalmar Schacht, Bernard Baruch, etc.; des mêmes banques internationales: J. P. Morgan, Guaranty Trust, Chase Bank et de la même adresse new-yorkaise: en général Broadway 120. Ce groupe de banquiers internationaux a soutenu la révolution bolchevique et a tiré ensuite profit de la fondation de la Russie soviétique. Ce groupe a financé Roosevelt et a tiré profit du socialisme du New Deal. Ce groupe a également financé Hitler et a, cest sûr, tiré profit du réarmement allemand dans les années 30. Alors que le grand capital aurait dû normalement faire des affaires avec des firmes telles que Ford Motor, Standard Oil of New Jersey, etc., nous constatons que ses activités se déployaient dans les bouleversements politiques, la guerre et les révolutions survenues dans trois pays de première importance.»2
Dieter Meyer, un ancien Ministerialrat allemand, a créé un site Internet sur lendettement public en Allemagne et en UE. Il y écrit quen 2008 «presque un huitième des rentrées fiscales» a été absorbé par les intérêts de la dette. «De 1965 à 2008 la part totale des nouveaux endettements et des déficits dans le budget total sélevait à environ 1339,9 milliards deuros et les intérêts de la dette à 1514,5 milliards deuros environ. [ ] Le financement des crédits destinés aux budgets publics a dégénéré jusquà nêtre plus quune fin en soi inutile au plan fiscal. Elle ne sert plus au financement du budget proprement dit, mais à celui des dépenses damortissement et dintérêts de ses propres emprunts.»
Le «Handelsblatt» du 5 janvier a publié une interview de Joachim Fels, économiste chez Morgan-Stanley. Fels y explique: «La Grèce se fait quoffrir un avant-goût de ce qui attend dautres pays. Somme toute les gouvernements ont repris une quantité astronomique demprunts et de créances à un secteur privé surendetté. [ ] Les marchés financiers joueront en 2010 la carte de la faillite des Etats et donc de linflation. [ ] Les investisseurs exigeront des primes de risque et des intérêts à long terme plus élevés. Ce qui, à partir de 2011, fera augmenter le coût des nouvelles dettes publiques.» Un coût quen définitive supportera, avec ou sans inflation, le contribuable.
Dieter Meyer, un ancien Ministerialrat allemand, a créé un site Internet sur lendettement public en Allemagne et en UE. Il y écrit quen 2008 «presque un huitième des rentrées fiscales» a été absorbé par les intérêts de la dette. «De 1965 à 2008 la part totale des nouveaux endettements et des déficits dans le budget total sélevait à environ 1339,9 milliards deuros et les intérêts de la dette à 1514,5 milliards deuros environ. [ ] Le financement des crédits destinés aux budgets publics a dégénéré jusquà nêtre plus quune fin en soi inutile au plan fiscal. Elle ne sert plus au financement du budget proprement dit, mais à celui des dépenses damortissement et dintérêts de ses propres emprunts.»
Le «Handelsblatt» du 5 janvier a publié une interview de Joachim Fels, économiste chez Morgan-Stanley. Fels y explique: «La Grèce se fait quoffrir un avant-goût de ce qui attend dautres pays. Somme toute les gouvernements ont repris une quantité astronomique demprunts et de créances à un secteur privé surendetté. [ ] Les marchés financiers joueront en 2010 la carte de la faillite des Etats et donc de linflation. [ ] Les investisseurs exigeront des primes de risque et des intérêts à long terme plus élevés. Ce qui, à partir de 2011, fera augmenter le coût des nouvelles dettes publiques.» Un coût quen définitive supportera, avec ou sans inflation, le contribuable.