Ce soir là.

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Badrini
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Tout était si sombre ici.

J'avais l'impression de me noyer dans la douleurs de mes souvenir, mon esprit se perdait toujours un peu plus dans les méandres malsaines de mes pensée négatives.
J'avais vieillit plus vite que prévu, et la peur, ce un poison avait pris possession de chaque recoin de ce qui me restait d'ame. Je devais faire peur a voir, et s'était sans compter la partie immergé de l'iceberg.

Je survivait dans un Squat du Nord de Paris, ce batiment délabré risquait de prendre feu a tout moment, on ne me voyais pas personne ne pouvait soupconner, même mon existence et lorsqu'on me découvrait et qu'on voulait me parler ou pire me découvrir, je me défilait et fuyait le contact humain.

L'humain pour moi ne valait pas plus qu'un chien, toujours prêt a poignarder son voisin pour son bout de gras.

J'y ai souvent pensé a lui je n'osais le nommer, il m'attirait mais j'en avais peur comme du reste, j'admirais ceux qui avaient franchi le pas, et je pensais a passer a l'acte, comme on prépare un projet ou un voyage, pillules, pendaison ou autre je voulais être efficace.
Je ne sortais que la nuit et ce soir là, je me perdais au bord d'un canal, cette endroit était vide en cette periode et j'aimais ça, j'avais l'impression d'être chez moi.
Etait-ce le bon moment, s'y je me jetais la dans ce canal, en cette nuit froid, j'allais être débarassé, débarassé de cette douleur, de ce sentiment d'abandon, de ce désespoir, je voulais fuir, fuir ma condition, la condition d'avoir le sentiment de ne pas être adapté a cette vie la.

Cette vie là, je voulais la laisser a ceux qui en voulait

J'en avais enfin le courage, je pris mon élan et m'élancais, un main s'abbati sur mon épaule.
Cette main ferme et convaincu, était celle d'un vieil homme "fais pas cette connerie mon garçon".
Je restait muet, la conviction de cette phrase m'avais enlevé toutes envie de riposte, cette lumière dans ses yeux, ce courage, cette humanité.
"mat khafch".

Je n'avais plus peur, on discutait, j'étais pret a en parler, dans cette nuit froide cet homme me rassurait, il m'avait donné ce bout de chaleur dont je manquais.

En ce soir du 8 aout 2009 je compris.

Il fallait combattre le poison qu'était la peur, en ce bas monde, un jour tu ris et un jour tu pleurs,
si cette vie est sombre, c'est pour mieux faire ressortir ce filet d'espoir lumineux qui nous eclaire tous parfois.
 
yeaaaah la nuit t'inspire badr ! j'aime bien ne pas pouvoir prévoir quand je lis tes textes, une découverte à chaque paragraphe presque ^^
 
Tout était si sombre ici.

J'avais l'impression de me noyer dans la douleurs de mes souvenir, mon esprit se perdait toujours un peu plus dans les méandres malsaines de mes pensée négatives.
J'avais vieillit plus vite que prévu, et la peur, ce un poison avait pris possession de chaque recoin de ce qui me restait d'ame. Je devais faire peur a voir, et s'était sans compter la partie immergé de l'iceberg.

Je survivait dans un Squat du Nord de Paris, ce batiment délabré risquait de prendre feu a tout moment, on ne me voyais pas personne ne pouvait soupconner, même mon existence et lorsqu'on me découvrait et qu'on voulait me parler ou pire me découvrir, je me défilait et fuyait le contact humain.

L'humain pour moi ne valait pas plus qu'un chien, toujours prêt a poignarder son voisin pour son bout de gras.

J'y ai souvent pensé a lui je n'osais le nommer, il m'attirait mais j'en avais peur comme du reste, j'admirais ceux qui avaient franchi le pas, et je pensais a passer a l'acte, comme on prépare un projet ou un voyage, pillules, pendaison ou autre je voulais être efficace.
Je ne sortais que la nuit et ce soir là, je me perdais au bord d'un canal, cette endroit était vide en cette periode et j'aimais ça, j'avais l'impression d'être chez moi.
Etait-ce le bon moment, s'y je me jetais la dans ce canal, en cette nuit froid, j'allais être débarassé, débarassé de cette douleur, de ce sentiment d'abandon, de ce désespoir, je voulais fuir, fuir ma condition, la condition d'avoir le sentiment de ne pas être adapté a cette vie la.

Cette vie là, je voulais la laisser a ceux qui en voulait

J'en avais enfin le courage, je pris mon élan et m'élancais, un main s'abbati sur mon épaule.
Cette main ferme et convaincu, était celle d'un vieil homme "fais pas cette connerie mon garçon".
Je restait muet, la conviction de cette phrase m'avais enlevé toutes envie de riposte, cette lumière dans ses yeux, ce courage, cette humanité.
"mat khafch".

Je n'avais plus peur, on discutait, j'étais pret a en parler, dans cette nuit froide cet homme me rassurait, il m'avait donné ce bout de chaleur dont je manquais.

En ce soir du 8 aout 2009 je compris.

Il fallait combattre le poison qu'était la peur, en ce bas monde, un jour tu ris et un jour tu pleurs,
si cette vie est sombre, c'est pour mieux faire ressortir ce filet d'espoir lumineux qui nous eclaire tous parfois.

c'est beau.


.................................
 
Toujours aussi prenante tes petites nouvelles.
On a envie de le rattraper aussi et de lui dire de ne pas avoir peur de la peur, qu'aujourd'hui la vie est ainsi mais que demain elle peut être tellement magnifique.
 
Il devait manquer cruellement de chaleur humaine, seul avec son désespoir et la vacuité de sa vie.

Quelle valeur a la vie s'il n'y a pas échange, amour, partage, projets ....

Nos besoins élémentaires sont: manger, un toit, de l'amour, des enfants

Parfois tendre la main à une personne en détresse peut avoir un impact considérable; tout comme donner le coup de grace (parfois sans le savoir) à un être humain fragilisé ...

Tu sembles connaitre le Canal saint Martin
 
Il devait manquer cruellement de chaleur humaine, seul avec son désespoir et la vacuité de sa vie.

Quelle valeur a la vie s'il n'y a pas échange, amour, partage, projets ....

Nos besoins élémentaires sont: manger, un toit, de l'amour, des enfants

Parfois tendre la main à une personne en détresse peut avoir un impact considérable; tout comme donner le coup de grace (parfois sans le savoir) à un être humain fragilisé ...

Tu sembles connaitre le Canal saint Martin

Ouais ! J'adore ces coins la !
 
Tout était si sombre ici.

J'avais l'impression de me noyer dans la douleurs de mes souvenir, mon esprit se perdait toujours un peu plus dans les méandres malsaines de mes pensée négatives.
J'avais vieillit plus vite que prévu, et la peur, ce un poison avait pris possession de chaque recoin de ce qui me restait d'ame. Je devais faire peur a voir, et s'était sans compter la partie immergé de l'iceberg.

Je survivait dans un Squat du Nord de Paris, ce batiment délabré risquait de prendre feu a tout moment, on ne me voyais pas personne ne pouvait soupconner, même mon existence et lorsqu'on me découvrait et qu'on voulait me parler ou pire me découvrir, je me défilait et fuyait le contact humain.

L'humain pour moi ne valait pas plus qu'un chien, toujours prêt a poignarder son voisin pour son bout de gras.

J'y ai souvent pensé a lui je n'osais le nommer, il m'attirait mais j'en avais peur comme du reste, j'admirais ceux qui avaient franchi le pas, et je pensais a passer a l'acte, comme on prépare un projet ou un voyage, pillules, pendaison ou autre je voulais être efficace.
Je ne sortais que la nuit et ce soir là, je me perdais au bord d'un canal, cette endroit était vide en cette periode et j'aimais ça, j'avais l'impression d'être chez moi.
Etait-ce le bon moment, s'y je me jetais la dans ce canal, en cette nuit froid, j'allais être débarassé, débarassé de cette douleur, de ce sentiment d'abandon, de ce désespoir, je voulais fuir, fuir ma condition, la condition d'avoir le sentiment de ne pas être adapté a cette vie la.

Cette vie là, je voulais la laisser a ceux qui en voulait

J'en avais enfin le courage, je pris mon élan et m'élancais, un main s'abbati sur mon épaule.
Cette main ferme et convaincu, était celle d'un vieil homme "fais pas cette connerie mon garçon".
Je restait muet, la conviction de cette phrase m'avais enlevé toutes envie de riposte, cette lumière dans ses yeux, ce courage, cette humanité.
"mat khafch".

Je n'avais plus peur, on discutait, j'étais pret a en parler, dans cette nuit froide cet homme me rassurait, il m'avait donné ce bout de chaleur dont je manquais.

En ce soir du 8 aout 2009 je compris.

Il fallait combattre le poison qu'était la peur, en ce bas monde, un jour tu ris et un jour tu pleurs,
si cette vie est sombre, c'est pour mieux faire ressortir ce filet d'espoir lumineux qui nous eclaire tous parfois.


Tres beau texte..........

En effet on ne sait jamais de quoi la vie sera faite demain

Et si demain existe

Donc jour apres jour

se relever et avancer
 
Tout était si sombre ici.

J'avais l'impression de me noyer dans la douleurs de mes souvenir, mon esprit se perdait toujours un peu plus dans les méandres malsaines de mes pensée négatives.
J'avais vieillit plus vite que prévu, et la peur, ce un poison avait pris possession de chaque recoin de ce qui me restait d'ame. Je devais faire peur a voir, et s'était sans compter la partie immergé de l'iceberg.

Je survivait dans un Squat du Nord de Paris, ce batiment délabré risquait de prendre feu a tout moment, on ne me voyais pas personne ne pouvait soupconner, même mon existence et lorsqu'on me découvrait et qu'on voulait me parler ou pire me découvrir, je me défilait et fuyait le contact humain.

L'humain pour moi ne valait pas plus qu'un chien, toujours prêt a poignarder son voisin pour son bout de gras.

J'y ai souvent pensé a lui je n'osais le nommer, il m'attirait mais j'en avais peur comme du reste, j'admirais ceux qui avaient franchi le pas, et je pensais a passer a l'acte, comme on prépare un projet ou un voyage, pillules, pendaison ou autre je voulais être efficace.
Je ne sortais que la nuit et ce soir là, je me perdais au bord d'un canal, cette endroit était vide en cette periode et j'aimais ça, j'avais l'impression d'être chez moi.
Etait-ce le bon moment, s'y je me jetais la dans ce canal, en cette nuit froid, j'allais être débarassé, débarassé de cette douleur, de ce sentiment d'abandon, de ce désespoir, je voulais fuir, fuir ma condition, la condition d'avoir le sentiment de ne pas être adapté a cette vie la.

Cette vie là, je voulais la laisser a ceux qui en voulait

J'en avais enfin le courage, je pris mon élan et m'élancais, un main s'abbati sur mon épaule.
Cette main ferme et convaincu, était celle d'un vieil homme "fais pas cette connerie mon garçon".
Je restait muet, la conviction de cette phrase m'avais enlevé toutes envie de riposte, cette lumière dans ses yeux, ce courage, cette humanité.
"mat khafch".

Je n'avais plus peur, on discutait, j'étais pret a en parler, dans cette nuit froide cet homme me rassurait, il m'avait donné ce bout de chaleur dont je manquais.

En ce soir du 8 aout 2009 je compris.

Il fallait combattre le poison qu'était la peur, en ce bas monde, un jour tu ris et un jour tu pleurs,
si cette vie est sombre, c'est pour mieux faire ressortir ce filet d'espoir lumineux qui nous eclaire tous parfois.

Si il y'a une suite j'attendrais avec impatience, en tout cas jolie text.
 
rassure moi à part le titre y a pas de lien ? (je suis blonde platine ce soir)

à quand "cette après midi là" et "cette nuit là" ?
et aussi la fin de "l'envers du décors" ?

ça en fait des questions !!!
et des textes à écrire lol

Pas vraiment de lien c'est le meme jour ils sont sombre, y'en a un qui découvre la vie, l'autre qui la quitte !

L'envers du décors j'y reviendrais LOL !
 
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