Voici une analyse intéressante sur le pourquoi de l'interdiction de l'adoption plénière en Islam et son caractère complètement caduc aujourd'hui ainsi que sur la définition du mot Hidjab qui selon cette analyse signifie effectivement un rideau (notre ami tunisie99 n'en sera que ravi) et non un foulard sur la tête.
Vos avis seront les bienvenues
"Linterdiction de ladoption denfants en islam
Par Hakim Arabdiou
Jeudi 18 septembre 2008
article publié dans la lettre 598
Mohammed, le prophète des musulmans, multiplia, depuis la mort de Khadidja, sa première épouse, les conquêtes féminines, soit en les épousant soit en faisant de quelques-unes, ses concubines, voire ses esclavages[1]. Il ne cachait dailleurs pas son amour des femmes[2] et des parfums. Son mariage avec Zeineb bint Djahch, ex-épouse de son fils adoptif, Zeid, fit cependant scandale[3].
Le mariage du prophète Mohammed avec son ex-belle-fille
Selon lislamologue marocaine, Fatima Mernissi, Mohammed se rendit un jour au domicile de son fils adoptif, Zeid, ouvrit la porte dentrée de celui-ci et surprit sa belle-fille Zeineb bint Djahch, en tenue dintérieur. Cela suffit pour provoquer en lui le coup de foudre pour elle, alors quil était déjà marié à quatre femmes, Saouda, Aïcha bint Abou Bakr, Oum Salma et Oum Habiba, sans compter la défunte Khadidja.
Etienne Dinet et son ami Brahim Ben Slimane donnent une version légèrement différente de cet incident. Cest dissimulée derrière le rideau de lentrée de son domicile que Zeineb accueillit son beau-père, qui est aussi son cousin. Elle linforma de labsence de son mari, mais linvita néanmoins à entrer. Ce que celui-ci sempressa de refuser, vu labsence de lépoux. Entre-temps un courant dair souleva le rideau et lui fit apercevoir Zeineb, en tenue dintérieur. Cela fit un tel effet sur lui que cela lui arracha une exclamation très flatteuse envers elle.
Lintéressée ne manqua de rapporter à son époux, non sans beaucoup de fierté, ce qui sétait passé, et le traita avec plus de dédain que dhabitude. Celui-ci, comprenant que dorénavant sa femme ne le méprisera que davantage, se rendit alors chez son père, le Prophète Mohammed pour lentretenir à ce sujet. « Peut-être que Zeineb ta-t-elle plu ! Dans ce cas, je men sépare. » LAnnonciateur de Dieu lui répondit : « Retourne auprès de ton épouse et garde-la pour toi. » Mais pour Zeid, le cur ny était plus et il envisagea de divorcer. Il revint voir son père, pour linformer de sa volonté : « O Prophète, Zeineb a rendu plus insupportable encore son langage à mon égard, et je désire la répudier. » « Crains Allah, lui répondit-il, et garde ton épouse pour toi. » « Mais, je ne suis plus le maître chez moi. " » « Ah ! sil en est ainsi, répudie-la. »
Mais les propos de Mohammed ne correspondaient pas véritablement à son état dâme. Il était en effet en proie à un désir sexuelle intense envers Zeineb et en même temps tourmenté au plus point par le choc que provoquera son futur mariage avec elle dans la ville de Médine, où une telle union est considérée comme un « mariage incestueux ». Effectivement, les « infidèles » criait déjà au scandale : « Mohammed épouse la femme de son propre fils », tandis que ses fidèles étaient ébranlés dans leurs convictions envers celui qui représente pour eux un modèle de vertu.
Allah au secours de son prophète
Mais Dieu, le Clément et le Miséricordieux, ne voyait pas du tout les choses dun mauvais il. Il reprocha même à son prophète de ne pas agir selon les inclinations de son cur dans cette affaire ; et bénit son mariage avec sa belle-fille, une fois quelle a divorcé.
« O Muhammad : tu as dit un jour à cet homme envers lequel Dieu a été plein de bonté, et quil a comblé de ses faveurs : Garde ta femme et crains Dieu ; et tu cachais dans ton cur ce que Dieu devait bientôt mettre au grand jour. Il était cependant plus juste de craindre Dieu. Mais lorsque Zeid prit un parti et résolut de répudier sa femme, nous te lunîmes par mariage, afin que ce ne soit pas pour les croyants un crime dépouser les femmes de leurs fils adoptifs après leur répudiation. Le précepte divin doit avoir son exécution. » (Le Coran, chapitre (sourat) XXXIII, verset (âya) 35)
Lopinion publique de Médine ne se laisse toutefois pas convaincre facilement par ces arguments aussi divins soit-ils sur une question sur laquelle elle ne badinait guère.
Le Prophète se décida alors dappeler de nouveau Allah à son secours pour le sortir dune telle épreuve. Cest ainsi que Dieu, omniscient et omnipotent, décida une mesure radicale : il interdit purement et simplement ladoption denfants aux musulmans.
« Dieu na pas donné deux curs à lhomme ; il na pas accordé à vos épouses le droit de vos mères, ni à vos fils adoptifs ceux de vos enfants. Ces mots ne sont que dans votre bouche. Dieu seul dit la vérité et dirige dans le droit chemin. » (Le Coran, chapitre XXXIII, verset 4)
Il dit aussi : « Appelez vos fils adoptifs du nom de leurs pères se sera plus équitable devant Dieu. Si vous ne connaissez pas leurs pères, quils soient vos frères en religion et vos compagnons ; vous nêtes pas coupables si vous ne le savez pas ; mais cest un péché que de le faire sciemment. Dieu est plein de bonté et de miséricorde. » (Le Coran, chapitre XXXIII, verset 5).
Il adressa un autre message au musulman concernant leur Prophète. « Muhammad nest le père daucun de vous. Il est lenvoyé de Dieu et le sceau des prophètes. Dieu connaît tout. » (Le Coran, chapitre XXXIII, verset 38).
Zeïd sest vu pour sa part obligé dabandonner son nom patronymique adoptif, qui était Zeid ibn Mohammed, et de reprendre son nom patronymique originel : Zeid Ibn Haritha.
Cest conforté par cette série de directives du Très Haut légitimant religieusement un mariage pour le moins atypique que Mohammed réalisa enfin son vu. Pour ne pas donner plus de prises à ses détracteurs, Mohammed avait, selon légyptien, Mansour Fahmy, enfreint les trois règles du mariage que la nouvelle religion avait établies : il épousa Zeineb Bint Djahch sans dote, sans témoin et sans autorisation.
Mais cette assertion est indirectement démentie par Fatima Mernissi, puisquelle évoque non seulement la fête organisée à cette occasion, mais aussi un événement de portée considérable pour les musulmanes : lapparition du premier verset sur le hidjab (ici, au sens de rideau). Les circonstances de la révélation indiquent que Mohammed avait été très contrarié par trois convives qui tardaient à repartir chez eux, alors quil était impatient de se retrouver en intimité avec sa nouvelle femme.
Dieu rappela alors au cours même de cette soirée quelques règles de bienséances, auxquelles sont tenus les musulmans envers leur prophète.
« ''O croyant ! nentrez point sans permission dans la maison du Prophète, excepté lorsquil vous invite à sa table. Rendez-vous-y lorsque vous y êtes appelés. Sortez séparément après le repas et ne prolongez point vos entretiens, vous loffenseriez. Il rougirait de vous le dire ; mais Dieu ne rougit point de la vérité. Si vous avez quelque demande à faire à ses femmes, faite-la à travers un voile ; cest ainsi que vos curs et les leurs se conserveront en pureté. Évitez de blesser lenvoyé de Dieu. Népousez jamais les femmes avec qui il aura eu commerce ; ce serait grave aux yeux de Dieu. (Le Coran, chapitre XXXIII, verset 51)
Les conséquences de linterdiction de ladoption denfants en islam
A la place de linterdiction de ladoption denfants en islam à cause de ce mariage, il nexiste la kafala, le tutorat, qui exige certes de bien traiter lenfant, mais ce dernier ne peut prendre le nom patronymique de son kafil, son tuteur, ni lhériter.
Mais dans les faits, les conséquences, qui auraient pu être désastreuses, de cette abolition pour les orphelins et leurs familles adoptives sont quelquefois atténuées, voire ignorées par les musulmans. Car il nest pas rare que ces derniers contournent totalement ou partiellement cette interdiction, en prodiguant droits et affection à lenfant. Cette interdiction est également pondérée par linsistance de lislam à bien traiter lorphelin, à le protéger, à veiller sur ses droits et menace dun châtiment exemplaire ceux qui seront tentés de len spolier.
Concernant les pays musulmans, seule la Tunisie de feu Bourguiba a abolit depuis les années cinquante cette prescription religieuse et la remplacée par des lois civiles modernes.
LAlgérie a pour sa part marqué depuis quelques années, une avancée très importante dans ce domaine. Cest ainsi que lenfant « adopté » peut désormais prendre le nom patronyme de son tuteur, en dépit du fait que lislam est considéré religion dÉtat, conformément à larticle 2 de la Constitution, et lexistence dun Code de la famille régit par la charia réactionnaire.
suite dans le 2ème post......
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"Linterdiction de ladoption denfants en islam
Par Hakim Arabdiou
Jeudi 18 septembre 2008
article publié dans la lettre 598
Mohammed, le prophète des musulmans, multiplia, depuis la mort de Khadidja, sa première épouse, les conquêtes féminines, soit en les épousant soit en faisant de quelques-unes, ses concubines, voire ses esclavages[1]. Il ne cachait dailleurs pas son amour des femmes[2] et des parfums. Son mariage avec Zeineb bint Djahch, ex-épouse de son fils adoptif, Zeid, fit cependant scandale[3].
Le mariage du prophète Mohammed avec son ex-belle-fille
Selon lislamologue marocaine, Fatima Mernissi, Mohammed se rendit un jour au domicile de son fils adoptif, Zeid, ouvrit la porte dentrée de celui-ci et surprit sa belle-fille Zeineb bint Djahch, en tenue dintérieur. Cela suffit pour provoquer en lui le coup de foudre pour elle, alors quil était déjà marié à quatre femmes, Saouda, Aïcha bint Abou Bakr, Oum Salma et Oum Habiba, sans compter la défunte Khadidja.
Etienne Dinet et son ami Brahim Ben Slimane donnent une version légèrement différente de cet incident. Cest dissimulée derrière le rideau de lentrée de son domicile que Zeineb accueillit son beau-père, qui est aussi son cousin. Elle linforma de labsence de son mari, mais linvita néanmoins à entrer. Ce que celui-ci sempressa de refuser, vu labsence de lépoux. Entre-temps un courant dair souleva le rideau et lui fit apercevoir Zeineb, en tenue dintérieur. Cela fit un tel effet sur lui que cela lui arracha une exclamation très flatteuse envers elle.
Lintéressée ne manqua de rapporter à son époux, non sans beaucoup de fierté, ce qui sétait passé, et le traita avec plus de dédain que dhabitude. Celui-ci, comprenant que dorénavant sa femme ne le méprisera que davantage, se rendit alors chez son père, le Prophète Mohammed pour lentretenir à ce sujet. « Peut-être que Zeineb ta-t-elle plu ! Dans ce cas, je men sépare. » LAnnonciateur de Dieu lui répondit : « Retourne auprès de ton épouse et garde-la pour toi. » Mais pour Zeid, le cur ny était plus et il envisagea de divorcer. Il revint voir son père, pour linformer de sa volonté : « O Prophète, Zeineb a rendu plus insupportable encore son langage à mon égard, et je désire la répudier. » « Crains Allah, lui répondit-il, et garde ton épouse pour toi. » « Mais, je ne suis plus le maître chez moi. " » « Ah ! sil en est ainsi, répudie-la. »
Mais les propos de Mohammed ne correspondaient pas véritablement à son état dâme. Il était en effet en proie à un désir sexuelle intense envers Zeineb et en même temps tourmenté au plus point par le choc que provoquera son futur mariage avec elle dans la ville de Médine, où une telle union est considérée comme un « mariage incestueux ». Effectivement, les « infidèles » criait déjà au scandale : « Mohammed épouse la femme de son propre fils », tandis que ses fidèles étaient ébranlés dans leurs convictions envers celui qui représente pour eux un modèle de vertu.
Allah au secours de son prophète
Mais Dieu, le Clément et le Miséricordieux, ne voyait pas du tout les choses dun mauvais il. Il reprocha même à son prophète de ne pas agir selon les inclinations de son cur dans cette affaire ; et bénit son mariage avec sa belle-fille, une fois quelle a divorcé.
« O Muhammad : tu as dit un jour à cet homme envers lequel Dieu a été plein de bonté, et quil a comblé de ses faveurs : Garde ta femme et crains Dieu ; et tu cachais dans ton cur ce que Dieu devait bientôt mettre au grand jour. Il était cependant plus juste de craindre Dieu. Mais lorsque Zeid prit un parti et résolut de répudier sa femme, nous te lunîmes par mariage, afin que ce ne soit pas pour les croyants un crime dépouser les femmes de leurs fils adoptifs après leur répudiation. Le précepte divin doit avoir son exécution. » (Le Coran, chapitre (sourat) XXXIII, verset (âya) 35)
Lopinion publique de Médine ne se laisse toutefois pas convaincre facilement par ces arguments aussi divins soit-ils sur une question sur laquelle elle ne badinait guère.
Le Prophète se décida alors dappeler de nouveau Allah à son secours pour le sortir dune telle épreuve. Cest ainsi que Dieu, omniscient et omnipotent, décida une mesure radicale : il interdit purement et simplement ladoption denfants aux musulmans.
« Dieu na pas donné deux curs à lhomme ; il na pas accordé à vos épouses le droit de vos mères, ni à vos fils adoptifs ceux de vos enfants. Ces mots ne sont que dans votre bouche. Dieu seul dit la vérité et dirige dans le droit chemin. » (Le Coran, chapitre XXXIII, verset 4)
Il dit aussi : « Appelez vos fils adoptifs du nom de leurs pères se sera plus équitable devant Dieu. Si vous ne connaissez pas leurs pères, quils soient vos frères en religion et vos compagnons ; vous nêtes pas coupables si vous ne le savez pas ; mais cest un péché que de le faire sciemment. Dieu est plein de bonté et de miséricorde. » (Le Coran, chapitre XXXIII, verset 5).
Il adressa un autre message au musulman concernant leur Prophète. « Muhammad nest le père daucun de vous. Il est lenvoyé de Dieu et le sceau des prophètes. Dieu connaît tout. » (Le Coran, chapitre XXXIII, verset 38).
Zeïd sest vu pour sa part obligé dabandonner son nom patronymique adoptif, qui était Zeid ibn Mohammed, et de reprendre son nom patronymique originel : Zeid Ibn Haritha.
Cest conforté par cette série de directives du Très Haut légitimant religieusement un mariage pour le moins atypique que Mohammed réalisa enfin son vu. Pour ne pas donner plus de prises à ses détracteurs, Mohammed avait, selon légyptien, Mansour Fahmy, enfreint les trois règles du mariage que la nouvelle religion avait établies : il épousa Zeineb Bint Djahch sans dote, sans témoin et sans autorisation.
Mais cette assertion est indirectement démentie par Fatima Mernissi, puisquelle évoque non seulement la fête organisée à cette occasion, mais aussi un événement de portée considérable pour les musulmanes : lapparition du premier verset sur le hidjab (ici, au sens de rideau). Les circonstances de la révélation indiquent que Mohammed avait été très contrarié par trois convives qui tardaient à repartir chez eux, alors quil était impatient de se retrouver en intimité avec sa nouvelle femme.
Dieu rappela alors au cours même de cette soirée quelques règles de bienséances, auxquelles sont tenus les musulmans envers leur prophète.
« ''O croyant ! nentrez point sans permission dans la maison du Prophète, excepté lorsquil vous invite à sa table. Rendez-vous-y lorsque vous y êtes appelés. Sortez séparément après le repas et ne prolongez point vos entretiens, vous loffenseriez. Il rougirait de vous le dire ; mais Dieu ne rougit point de la vérité. Si vous avez quelque demande à faire à ses femmes, faite-la à travers un voile ; cest ainsi que vos curs et les leurs se conserveront en pureté. Évitez de blesser lenvoyé de Dieu. Népousez jamais les femmes avec qui il aura eu commerce ; ce serait grave aux yeux de Dieu. (Le Coran, chapitre XXXIII, verset 51)
Les conséquences de linterdiction de ladoption denfants en islam
A la place de linterdiction de ladoption denfants en islam à cause de ce mariage, il nexiste la kafala, le tutorat, qui exige certes de bien traiter lenfant, mais ce dernier ne peut prendre le nom patronymique de son kafil, son tuteur, ni lhériter.
Mais dans les faits, les conséquences, qui auraient pu être désastreuses, de cette abolition pour les orphelins et leurs familles adoptives sont quelquefois atténuées, voire ignorées par les musulmans. Car il nest pas rare que ces derniers contournent totalement ou partiellement cette interdiction, en prodiguant droits et affection à lenfant. Cette interdiction est également pondérée par linsistance de lislam à bien traiter lorphelin, à le protéger, à veiller sur ses droits et menace dun châtiment exemplaire ceux qui seront tentés de len spolier.
Concernant les pays musulmans, seule la Tunisie de feu Bourguiba a abolit depuis les années cinquante cette prescription religieuse et la remplacée par des lois civiles modernes.
LAlgérie a pour sa part marqué depuis quelques années, une avancée très importante dans ce domaine. Cest ainsi que lenfant « adopté » peut désormais prendre le nom patronyme de son tuteur, en dépit du fait que lislam est considéré religion dÉtat, conformément à larticle 2 de la Constitution, et lexistence dun Code de la famille régit par la charia réactionnaire.
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