salam
Des chercheurs sont parvenus à observer le cerveau de 21 volontaires au moment même où ils expérimentaient une sensation de "déjà-vu".
DÉJÀ-VU. Ça nous est tous arrivé : cette étrange sensation d'avoir déjà vécu une scène qui est pourtant en train de se dérouler ; de quoi perturber notre perception linéaire du temps. Nous savons que cela ne peut pas être réel, et pourtant, nous ne pouvons que constater qu'il s'est passé quelque chose d'étrange : "un bug dans la Matrice" comme il est coutume de dire depuis la sortie du célèbre film Matrix.
Pour se faire une idée précise de ce qu'il se passe dans le cerveau au moment d'un "déjà-vu", des chercheurs de l'université St-Andrew (Ecosse) ont voulu observer ce phénomène par IRMf chez 21 volontaires, un examen qui permet de visualiser l'activité cérébrale. Problème : comment faire coïncider un examen IRM avec un événement comme le déjà-vu, imprévisible par nature ? Avec ses collègues, Akira O'Connor, neuropsychologue qui a dirigé ces travaux, a eu une idée : simuler l'impression de déjà-vu en utilisant une technique standard de création de faux souvenirs.
Un déjà-vu expérimentalCelle-ci consiste à lire une série de mots apparentés à une même thématique qui, elle, n'est jamais dite : "Oreiller", "lit", "nuit", "couverture", "rêve"... sans jamais prononcer le mot "sommeil" donc, explique le chercheur au New Scientist qui relaie ces travaux encore non publiés mais ayant fait l'objet d'une présentation au congrès international de la mémoire à Budapest (Hongrie) en juillet 2016. La suite du protocole est traître : dans un premier temps, on demande aux volontaires s'ils ont entendu un mot commençant par la lettre "S".
Des chercheurs sont parvenus à observer le cerveau de 21 volontaires au moment même où ils expérimentaient une sensation de "déjà-vu".
DÉJÀ-VU. Ça nous est tous arrivé : cette étrange sensation d'avoir déjà vécu une scène qui est pourtant en train de se dérouler ; de quoi perturber notre perception linéaire du temps. Nous savons que cela ne peut pas être réel, et pourtant, nous ne pouvons que constater qu'il s'est passé quelque chose d'étrange : "un bug dans la Matrice" comme il est coutume de dire depuis la sortie du célèbre film Matrix.
Pour se faire une idée précise de ce qu'il se passe dans le cerveau au moment d'un "déjà-vu", des chercheurs de l'université St-Andrew (Ecosse) ont voulu observer ce phénomène par IRMf chez 21 volontaires, un examen qui permet de visualiser l'activité cérébrale. Problème : comment faire coïncider un examen IRM avec un événement comme le déjà-vu, imprévisible par nature ? Avec ses collègues, Akira O'Connor, neuropsychologue qui a dirigé ces travaux, a eu une idée : simuler l'impression de déjà-vu en utilisant une technique standard de création de faux souvenirs.
Un déjà-vu expérimentalCelle-ci consiste à lire une série de mots apparentés à une même thématique qui, elle, n'est jamais dite : "Oreiller", "lit", "nuit", "couverture", "rêve"... sans jamais prononcer le mot "sommeil" donc, explique le chercheur au New Scientist qui relaie ces travaux encore non publiés mais ayant fait l'objet d'une présentation au congrès international de la mémoire à Budapest (Hongrie) en juillet 2016. La suite du protocole est traître : dans un premier temps, on demande aux volontaires s'ils ont entendu un mot commençant par la lettre "S".