De plus en plus, le seul lien qui restera entre les MRE et le royaume ne sera que leur nationalité marocaine. Ils deviendront de simples visiteurs quil faut attirer.
Un sondage réalisé par lInstitut BVA pour le Conseil de la communauté marocaine à létranger relève une volonté dintégration dans les pays daccueil, de participation à la vie économique et sociale, dêtre considérés comme des citoyens à part.
Des 3 millions de MRE, la plus grande partie est constituée des enfants de travailleurs. Ils nont jamais vécu au Maroc, mais connaissent aussi de moins en moins leurs familles, celle de leur père et mère, celle de leurs grands-parents.
Ces MRE ont certes la nationalité marocaine, mais cest le seul fil ténu qui les lie parfois au Maroc.
Hormis cela, ils se sentent plus français, espagnols ou hollandais que marocains.
Face aux MRE, le Maroc vit dans un état de dépendance significative.
En 2008, les recettes MRE ont constitué 17,2% du total des rentrées de devises du pays. Ces recettes sont constituées bien entendu de transferts de fonds aux familles restées au Maroc, dargent dépensé pour acquérir des biens et services et dinvestissement.
Or, de plus en plus, la manne des nouveaux émigrants se tarissant et lintégration agissant, ces MRE ne seront plus dans une optique daide à la famille mais plutôt dans celle de visiteurs trouvant un intérêt particulier au Maroc.
LEtat vient dadopter cette semaine une série de mesures en faveur des MRE, qui sinscrit toujours dans cette vision du "MRE pourvoyeur dargent".
Or, ce quil leur faut aujourdhui, cest de leur proposer des produits intéressants en tant que visiteurs dont le seul lien avec le Maroc est la nationalité. Des offres touristiques adaptées, des produits de placement et dinvestissement attractifs, et surtout des facilitations administratives.
Combien sont ces MRE dont le séjour au Maroc consiste à courir entre les guichets pour régler des problèmes ? Cest maintenant quil faut y travailler.
Fadel Agoumi
20-07-2009
http://www.lavieeco.com/edito/14288-ces-etrangers-marocains.html
Un sondage réalisé par lInstitut BVA pour le Conseil de la communauté marocaine à létranger relève une volonté dintégration dans les pays daccueil, de participation à la vie économique et sociale, dêtre considérés comme des citoyens à part.
Des 3 millions de MRE, la plus grande partie est constituée des enfants de travailleurs. Ils nont jamais vécu au Maroc, mais connaissent aussi de moins en moins leurs familles, celle de leur père et mère, celle de leurs grands-parents.
Ces MRE ont certes la nationalité marocaine, mais cest le seul fil ténu qui les lie parfois au Maroc.
Hormis cela, ils se sentent plus français, espagnols ou hollandais que marocains.
Face aux MRE, le Maroc vit dans un état de dépendance significative.
En 2008, les recettes MRE ont constitué 17,2% du total des rentrées de devises du pays. Ces recettes sont constituées bien entendu de transferts de fonds aux familles restées au Maroc, dargent dépensé pour acquérir des biens et services et dinvestissement.
Or, de plus en plus, la manne des nouveaux émigrants se tarissant et lintégration agissant, ces MRE ne seront plus dans une optique daide à la famille mais plutôt dans celle de visiteurs trouvant un intérêt particulier au Maroc.
LEtat vient dadopter cette semaine une série de mesures en faveur des MRE, qui sinscrit toujours dans cette vision du "MRE pourvoyeur dargent".
Or, ce quil leur faut aujourdhui, cest de leur proposer des produits intéressants en tant que visiteurs dont le seul lien avec le Maroc est la nationalité. Des offres touristiques adaptées, des produits de placement et dinvestissement attractifs, et surtout des facilitations administratives.
Combien sont ces MRE dont le séjour au Maroc consiste à courir entre les guichets pour régler des problèmes ? Cest maintenant quil faut y travailler.
Fadel Agoumi
20-07-2009
http://www.lavieeco.com/edito/14288-ces-etrangers-marocains.html