Ces lettres que l’on ne pourra jamais envoyer.

TheNeuroGirl

Le temps sépare plus qu’il ne répare.
VIB
Voilà, je pose ça là parce que j’ai le coeur lourd et que je ne sais tout simplement plus quoi en faire.


———


Pour un certain nombre de raisons que l’on connaît, j’ai toujours cru que je partirais avant toi. Je me demandais comment seraient les choses que je laisserais derrière moi et ce que cela vous ferai de me dire au revoir une dernière fois. J’ai toujours cru qu’avec les autres vous seriez, un jour, à mes funérailles. Mais, je ne me suis jamais, au grand jamais, imaginée que je n’aurais pas l’occasion de te dire au revoir, de te dire ces trois petits mots qui pèsent si lourd sur mon coeur et qui étaient toujours si bien gardés derrière mes lèvres alors que je m’évertuais à te les montrer par mes actes.

J’ai comme l’impression que je vais me réveiller d’un mauvais rêve mais la douleur est tellement réelle que je ne parviens pas à me mentir à moi-même. Je n’arrive pas y croire mais je n’arrive pas non plus à me berner. La vie est bien trop courte et j’ai comme l’impression d’avoir manqué un train. Je ressasse sans cesse ce que j’aurais pu faire pour changer le cours de l’histoire mais je ne trouve rien. Et pourtant, je me sens coupable. Je ne sais pas de quoi et je n’ai pas non plus d’excuse, mais je me sens tellement coupable. Je n’ai rien trouvé en me demandant si j’aurais pu faire quelque chose de plus, quelque chose qui aurait changé la donne mais je n’ose pas chercher trop loin dans mes pensées. Les autres disent que j’ai fait tout ce que ce qui était en mon pouvoir et que tu savais ô combien tu comptais pour moi, mais quelque part, j’en doute; et c’est plus fort que moi.

Certains d’entre nous ont plus de légitimité de te pleurer mais je ne peux m’empêcher de me noyer dans mon chagrin. J’ai envie d’être présente pour eux et je sais que c’est ce que tu voudrais mais j’ai tellement peur que ma souffrance n’en rajoute à leur douleur. La vie a ses raisons et personne ne gagne contre la montre. Dieu seul sait pourquoi il était l’heure de te rappeler à Lui. Je suis forcée de l’accepter et de déposer les armes au beau milieu de ce champ de bataille.

J’ai peur d’oublier parce que le temps gagne toujours alors je parcours sans cesse mes souvenirs à la recherche de nos moments mais je crois que cela me fait plus de mal qu’autre chose. Je sèche mes larmes chaque fois qu’elles ruissèlent le long de mes joues et aujourd’hui, c’était l’une des rares fois où j’étais reconnaissante de pouvoir me cacher derrière un masque. Je me sens stupide de penser à ce genre de détails. Puis, je crois que mes yeux me trahissent, comme ils l’ont toujours fait d’ailleurs.

Je pense à toi, peut-être jusqu’à m’en rendre malade et ça, je n’y peux rien. Je sais bien que l’on ne peut changer ce qui n’est pas sous notre contrôle alors je prie, du plus profond de mon âme, pour que tu trouves le répit et la sérénité que tu mérites après tant de lutte acharnée. Tu resteras, à jamais, dans nos coeurs et j’implore le Tout Puissant pour que Sa miséricorde soit à la hauteur de l’empathie que tu avais envers tous les autres et pour qu’Il t’offre la plus belle des places à Ses côtés. Peut-être étais-tu fatiguée de lutter mais trop soucieuse des autres pout l’évoquer. Repose en paix R, tu le mérites ♥️ Et ne t’en fais pas, on prendra soin des nôtres comme on l’a toujours fait.
 
Voilà, je pose ça là parce que j’ai le coeur lourd et que je ne sais tout simplement plus quoi en faire.


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Pour un certain nombre de raisons que l’on connaît, j’ai toujours cru que je partirais avant toi. Je me demandais comment seraient les choses que je laisserais derrière moi et ce que cela vous ferai de me dire au revoir une dernière fois. J’ai toujours cru qu’avec les autres vous seriez, un jour, à mes funérailles. Mais, je ne me suis jamais, au grand jamais, imaginée que je n’aurais pas l’occasion de te dire au revoir, de te dire ces trois petits mots qui pèsent si lourd sur mon coeur et qui étaient toujours si bien gardés derrière mes lèvres alors que je m’évertuais à te les montrer par mes actes.

J’ai comme l’impression que je vais me réveiller d’un mauvais rêve mais la douleur est tellement réelle que je ne parviens pas à me mentir à moi-même. Je n’arrive pas y croire mais je n’arrive pas non plus à me berner. La vie est bien trop courte et j’ai comme l’impression d’avoir manqué un train. Je ressasse sans cesse ce que j’aurais pu faire pour changer le cours de l’histoire mais je ne trouve rien. Et pourtant, je me sens coupable. Je ne sais pas de quoi et je n’ai pas non plus d’excuse, mais je me sens tellement coupable. Je n’ai rien trouvé en me demandant si j’aurais pu faire quelque chose de plus, quelque chose qui aurait changé la donne mais je n’ose pas chercher trop loin dans mes pensées. Les autres disent que j’ai fait tout ce que ce qui était en mon pouvoir et que tu savais ô combien tu comptais pour moi, mais quelque part, j’en doute; et c’est plus fort que moi.

Certains d’entre nous ont plus de légitimité de te pleurer mais je ne peux m’empêcher de me noyer dans mon chagrin. J’ai envie d’être présente pour eux et je sais que c’est ce que tu voudrais mais j’ai tellement peur que ma souffrance n’en rajoute à leur douleur. La vie a ses raisons et personne ne gagne contre la montre. Dieu seul sait pourquoi il était l’heure de te rappeler à Lui. Je suis forcée de l’accepter et de déposer les armes au beau milieu de ce champ de bataille.

J’ai peur d’oublier parce que le temps gagne toujours alors je parcours sans cesse mes souvenirs à la recherche de nos moments mais je crois que cela me fait plus de mal qu’autre chose. Je sèche mes larmes chaque fois qu’elles ruissèlent le long de mes joues et aujourd’hui, c’était l’une des rares fois où j’étais reconnaissante de pouvoir me cacher derrière un masque. Je me sens stupide de penser à ce genre de détails. Puis, je crois que mes yeux me trahissent, comme ils l’ont toujours fait d’ailleurs.

Je pense à toi, peut-être jusqu’à m’en rendre malade et ça, je n’y peux rien. Je sais bien que l’on ne peut changer ce qui n’est pas sous notre contrôle alors je prie, du plus profond de mon âme, pour que tu trouves le répit et la sérénité que tu mérites après tant de lutte acharnée. Tu resteras, à jamais, dans nos coeurs et j’implore le Tout Puissant pour que Sa miséricorde soit à la hauteur de l’empathie que tu avais envers tous les autres et pour qu’Il t’offre la plus belle des places à Ses côtés. Peut-être étais-tu fatiguée de lutter mais trop soucieuse des autres pout l’évoquer. Repose en paix R, tu le mérites ♥️ Et ne t’en fais pas, on prendra soin des nôtres comme on l’a toujours fait.
Qu Allah facilite et soulage les cœurs 🙏🏼 🙏🏼🙏🏼
 
Voilà, je pose ça là parce que j’ai le coeur lourd et que je ne sais tout simplement plus quoi en faire.


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Pour un certain nombre de raisons que l’on connaît, j’ai toujours cru que je partirais avant toi. Je me demandais comment seraient les choses que je laisserais derrière moi et ce que cela vous ferai de me dire au revoir une dernière fois. J’ai toujours cru qu’avec les autres vous seriez, un jour, à mes funérailles. Mais, je ne me suis jamais, au grand jamais, imaginée que je n’aurais pas l’occasion de te dire au revoir, de te dire ces trois petits mots qui pèsent si lourd sur mon coeur et qui étaient toujours si bien gardés derrière mes lèvres alors que je m’évertuais à te les montrer par mes actes.

J’ai comme l’impression que je vais me réveiller d’un mauvais rêve mais la douleur est tellement réelle que je ne parviens pas à me mentir à moi-même. Je n’arrive pas y croire mais je n’arrive pas non plus à me berner. La vie est bien trop courte et j’ai comme l’impression d’avoir manqué un train. Je ressasse sans cesse ce que j’aurais pu faire pour changer le cours de l’histoire mais je ne trouve rien. Et pourtant, je me sens coupable. Je ne sais pas de quoi et je n’ai pas non plus d’excuse, mais je me sens tellement coupable. Je n’ai rien trouvé en me demandant si j’aurais pu faire quelque chose de plus, quelque chose qui aurait changé la donne mais je n’ose pas chercher trop loin dans mes pensées. Les autres disent que j’ai fait tout ce que ce qui était en mon pouvoir et que tu savais ô combien tu comptais pour moi, mais quelque part, j’en doute; et c’est plus fort que moi.

Certains d’entre nous ont plus de légitimité de te pleurer mais je ne peux m’empêcher de me noyer dans mon chagrin. J’ai envie d’être présente pour eux et je sais que c’est ce que tu voudrais mais j’ai tellement peur que ma souffrance n’en rajoute à leur douleur. La vie a ses raisons et personne ne gagne contre la montre. Dieu seul sait pourquoi il était l’heure de te rappeler à Lui. Je suis forcée de l’accepter et de déposer les armes au beau milieu de ce champ de bataille.

J’ai peur d’oublier parce que le temps gagne toujours alors je parcours sans cesse mes souvenirs à la recherche de nos moments mais je crois que cela me fait plus de mal qu’autre chose. Je sèche mes larmes chaque fois qu’elles ruissèlent le long de mes joues et aujourd’hui, c’était l’une des rares fois où j’étais reconnaissante de pouvoir me cacher derrière un masque. Je me sens stupide de penser à ce genre de détails. Puis, je crois que mes yeux me trahissent, comme ils l’ont toujours fait d’ailleurs.

Je pense à toi, peut-être jusqu’à m’en rendre malade et ça, je n’y peux rien. Je sais bien que l’on ne peut changer ce qui n’est pas sous notre contrôle alors je prie, du plus profond de mon âme, pour que tu trouves le répit et la sérénité que tu mérites après tant de lutte acharnée. Tu resteras, à jamais, dans nos coeurs et j’implore le Tout Puissant pour que Sa miséricorde soit à la hauteur de l’empathie que tu avais envers tous les autres et pour qu’Il t’offre la plus belle des places à Ses côtés. Peut-être étais-tu fatiguée de lutter mais trop soucieuse des autres pout l’évoquer. Repose en paix R, tu le mérites ♥️ Et ne t’en fais pas, on prendra soin des nôtres comme on l’a toujours fait.

@TheNeuroGirl

Je suis vraiment triste de lire ça pour toi...

Que Dieu l'accueil dans son vaste paradis et apaise ton cœur.

Courage beauté ❤️
 
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Pour un certain nombre de raisons que l’on connaît, j’ai toujours cru que je partirais avant toi. Je me demandais comment seraient les choses que je laisserais derrière moi et ce que cela vous ferai de me dire au revoir une dernière fois. J’ai toujours cru qu’avec les autres vous seriez, un jour, à mes funérailles. Mais, je ne me suis jamais, au grand jamais, imaginée que je n’aurais pas l’occasion de te dire au revoir, de te dire ces trois petits mots qui pèsent si lourd sur mon coeur et qui étaient toujours si bien gardés derrière mes lèvres alors que je m’évertuais à te les montrer par mes actes.

J’ai comme l’impression que je vais me réveiller d’un mauvais rêve mais la douleur est tellement réelle que je ne parviens pas à me mentir à moi-même. Je n’arrive pas y croire mais je n’arrive pas non plus à me berner. La vie est bien trop courte et j’ai comme l’impression d’avoir manqué un train. Je ressasse sans cesse ce que j’aurais pu faire pour changer le cours de l’histoire mais je ne trouve rien. Et pourtant, je me sens coupable. Je ne sais pas de quoi et je n’ai pas non plus d’excuse, mais je me sens tellement coupable. Je n’ai rien trouvé en me demandant si j’aurais pu faire quelque chose de plus, quelque chose qui aurait changé la donne mais je n’ose pas chercher trop loin dans mes pensées. Les autres disent que j’ai fait tout ce que ce qui était en mon pouvoir et que tu savais ô combien tu comptais pour moi, mais quelque part, j’en doute; et c’est plus fort que moi.

Certains d’entre nous ont plus de légitimité de te pleurer mais je ne peux m’empêcher de me noyer dans mon chagrin. J’ai envie d’être présente pour eux et je sais que c’est ce que tu voudrais mais j’ai tellement peur que ma souffrance n’en rajoute à leur douleur. La vie a ses raisons et personne ne gagne contre la montre. Dieu seul sait pourquoi il était l’heure de te rappeler à Lui. Je suis forcée de l’accepter et de déposer les armes au beau milieu de ce champ de bataille.

J’ai peur d’oublier parce que le temps gagne toujours alors je parcours sans cesse mes souvenirs à la recherche de nos moments mais je crois que cela me fait plus de mal qu’autre chose. Je sèche mes larmes chaque fois qu’elles ruissèlent le long de mes joues et aujourd’hui, c’était l’une des rares fois où j’étais reconnaissante de pouvoir me cacher derrière un masque. Je me sens stupide de penser à ce genre de détails. Puis, je crois que mes yeux me trahissent, comme ils l’ont toujours fait d’ailleurs.

Je pense à toi, peut-être jusqu’à m’en rendre malade et ça, je n’y peux rien. Je sais bien que l’on ne peut changer ce qui n’est pas sous notre contrôle alors je prie, du plus profond de mon âme, pour que tu trouves le répit et la sérénité que tu mérites après tant de lutte acharnée. Tu resteras, à jamais, dans nos coeurs et j’implore le Tout Puissant pour que Sa miséricorde soit à la hauteur de l’empathie que tu avais envers tous les autres et pour qu’Il t’offre la plus belle des places à Ses côtés. Peut-être étais-tu fatiguée de lutter mais trop soucieuse des autres pout l’évoquer. Repose en paix R, tu le mérites ♥️ Et ne t’en fais pas, on prendra soin des nôtres comme on l’a toujours fait.
Sincères condoléances, je ressens dans ton message que la personne perdue était extraordinaire, quelqu'un de vraiment bien, çà explique ta douleur, ton désarroi.

Çà réveille chez moi une vielle douleur enfouie profondément, un dimanche matin de juin 1996, les gendarmes sont venus frapper à ma porte

j'ai réveillé mes 3 garçons entre 10 et 14 ans pour leur dire qu'ils n'avaient plus de maman.
La vie n'est pas juste
 
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J’ai comme l’impression que je vais me réveiller d’un mauvais rêve mais la douleur est tellement réelle que je ne parviens pas à me mentir à moi-même. Je n’arrive pas y croire mais je n’arrive pas non plus à me berner. La vie est bien trop courte et j’ai comme l’impression d’avoir manqué un train. Je ressasse sans cesse ce que j’aurais pu faire pour changer le cours de l’histoire mais je ne trouve rien. Et pourtant, je me sens coupable. Je ne sais pas de quoi et je n’ai pas non plus d’excuse, mais je me sens tellement coupable. Je n’ai rien trouvé en me demandant si j’aurais pu faire quelque chose de plus, quelque chose qui aurait changé la donne mais je n’ose pas chercher trop loin dans mes pensées. Les autres disent que j’ai fait tout ce que ce qui était en mon pouvoir et que tu savais ô combien tu comptais pour moi, mais quelque part, j’en doute; et c’est plus fort que moi.

Certains d’entre nous ont plus de légitimité de te pleurer mais je ne peux m’empêcher de me noyer dans mon chagrin. J’ai envie d’être présente pour eux et je sais que c’est ce que tu voudrais mais j’ai tellement peur que ma souffrance n’en rajoute à leur douleur. La vie a ses raisons et personne ne gagne contre la montre. Dieu seul sait pourquoi il était l’heure de te rappeler à Lui. Je suis forcée de l’accepter et de déposer les armes au beau milieu de ce champ de bataille.

J’ai peur d’oublier parce que le temps gagne toujours alors je parcours sans cesse mes souvenirs à la recherche de nos moments mais je crois que cela me fait plus de mal qu’autre chose. Je sèche mes larmes chaque fois qu’elles ruissèlent le long de mes joues et aujourd’hui, c’était l’une des rares fois où j’étais reconnaissante de pouvoir me cacher derrière un masque. Je me sens stupide de penser à ce genre de détails. Puis, je crois que mes yeux me trahissent, comme ils l’ont toujours fait d’ailleurs.

Je pense à toi, peut-être jusqu’à m’en rendre malade et ça, je n’y peux rien. Je sais bien que l’on ne peut changer ce qui n’est pas sous notre contrôle alors je prie, du plus profond de mon âme, pour que tu trouves le répit et la sérénité que tu mérites après tant de lutte acharnée. Tu resteras, à jamais, dans nos coeurs et j’implore le Tout Puissant pour que Sa miséricorde soit à la hauteur de l’empathie que tu avais envers tous les autres et pour qu’Il t’offre la plus belle des places à Ses côtés. Peut-être étais-tu fatiguée de lutter mais trop soucieuse des autres pout l’évoquer. Repose en paix R, tu le mérites ♥️ Et ne t’en fais pas, on prendra soin des nôtres comme on l’a toujours fait.
Ta lettre est émouvante...tu ne pouvais pas mieux retranscrire ta douleur...:mignon:
Que Dieu t'aide à surmonter cette épreuve...et Allah ir7am la personne partie.
 
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Pour un certain nombre de raisons que l’on connaît, j’ai toujours cru que je partirais avant toi. Je me demandais comment seraient les choses que je laisserais derrière moi et ce que cela vous ferai de me dire au revoir une dernière fois. J’ai toujours cru qu’avec les autres vous seriez, un jour, à mes funérailles. Mais, je ne me suis jamais, au grand jamais, imaginée que je n’aurais pas l’occasion de te dire au revoir, de te dire ces trois petits mots qui pèsent si lourd sur mon coeur et qui étaient toujours si bien gardés derrière mes lèvres alors que je m’évertuais à te les montrer par mes actes.

J’ai comme l’impression que je vais me réveiller d’un mauvais rêve mais la douleur est tellement réelle que je ne parviens pas à me mentir à moi-même. Je n’arrive pas y croire mais je n’arrive pas non plus à me berner. La vie est bien trop courte et j’ai comme l’impression d’avoir manqué un train. Je ressasse sans cesse ce que j’aurais pu faire pour changer le cours de l’histoire mais je ne trouve rien. Et pourtant, je me sens coupable. Je ne sais pas de quoi et je n’ai pas non plus d’excuse, mais je me sens tellement coupable. Je n’ai rien trouvé en me demandant si j’aurais pu faire quelque chose de plus, quelque chose qui aurait changé la donne mais je n’ose pas chercher trop loin dans mes pensées. Les autres disent que j’ai fait tout ce que ce qui était en mon pouvoir et que tu savais ô combien tu comptais pour moi, mais quelque part, j’en doute; et c’est plus fort que moi.

Certains d’entre nous ont plus de légitimité de te pleurer mais je ne peux m’empêcher de me noyer dans mon chagrin. J’ai envie d’être présente pour eux et je sais que c’est ce que tu voudrais mais j’ai tellement peur que ma souffrance n’en rajoute à leur douleur. La vie a ses raisons et personne ne gagne contre la montre. Dieu seul sait pourquoi il était l’heure de te rappeler à Lui. Je suis forcée de l’accepter et de déposer les armes au beau milieu de ce champ de bataille.

J’ai peur d’oublier parce que le temps gagne toujours alors je parcours sans cesse mes souvenirs à la recherche de nos moments mais je crois que cela me fait plus de mal qu’autre chose. Je sèche mes larmes chaque fois qu’elles ruissèlent le long de mes joues et aujourd’hui, c’était l’une des rares fois où j’étais reconnaissante de pouvoir me cacher derrière un masque. Je me sens stupide de penser à ce genre de détails. Puis, je crois que mes yeux me trahissent, comme ils l’ont toujours fait d’ailleurs.

Je pense à toi, peut-être jusqu’à m’en rendre malade et ça, je n’y peux rien. Je sais bien que l’on ne peut changer ce qui n’est pas sous notre contrôle alors je prie, du plus profond de mon âme, pour que tu trouves le répit et la sérénité que tu mérites après tant de lutte acharnée. Tu resteras, à jamais, dans nos coeurs et j’implore le Tout Puissant pour que Sa miséricorde soit à la hauteur de l’empathie que tu avais envers tous les autres et pour qu’Il t’offre la plus belle des places à Ses côtés. Peut-être étais-tu fatiguée de lutter mais trop soucieuse des autres pout l’évoquer. Repose en paix R, tu le mérites ♥️ Et ne t’en fais pas, on prendra soin des nôtres comme on l’a toujours fait.

Bonjour,

Très touchant ton texte, qui montre à quel point tu as un grand coeur.

Allah y rahmo.

Qu'elle repose en paix.

Beaucoup de personnes meurent trop vite. :(
 
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