Le mauvais voisinage qui caractérise les relations maroco-algériennes est plus qu’un non-sens. Malgré une unité de langue, de culture, de religion, voire ethnique, une communauté d’histoire et une proximité géographique, les liens familiaux tissés de part et d’autre n’ont jamais pu contribuer au rapprochement de ces deux grands voisins maghrébins. Bien au contraire, rapporte Al Akhbar de ce week-end des 10 et 11 novembre, qui consacre un dossier aux origines croisées des hommes politiques des deux pays.
A commencer, suivant un ordre chronologique, par Mohamed El Mokri et ses descendants. En effet, ce Tlemçani d’origine est celui qui avait déclaré, en devenant un grand «fassi», que «derrière chaque grand homme se trouve une femme». Une allusion à la renommée de son épouse, une spécialiste en pâtisserie, qui lui permit de s’intégrer dans la bourgeoisie et l’intelligentsia de Fès, puis de servir fidèlement pas moins de cinq sultans marocains jusqu’à sa mort en 1957, à l’âge de 115 ans.
Suivront d’autres illustres marocains d’origine algérienne, comme l’historiographe du royaume et ancien conservateur du Mausolée Mohammed V, Abdelwahab Benmansour, ou encore Ali Yata, fondateur du parti communiste marocain dans les années 40, ancêtre de l’actuel Parti du progrès et du socialisme (PPS). Sans parler d’Abdelkrim El Khatib, dont les origines algériennes, pays où il a étudié la médecine, ont fait de lui un intermédiaire pour le rapprochement algéro-marocain. Plusieurs fois ministre au sein du gouvernement marocain (Intérieur, Jeunesse et sport), El Khatib connaîtra une longue traversée du désert, jusqu’à la fondation, peu avant sa mort, de l’actuel PJD qui dirige le gouvernement depuis 2012…
Mais contrairement à ces Algériens qui sont restés fidèles au Maroc, tout en tendant constamment la main de la fraternité à leur pays d’origine, c’est tout le contraire qui s’est passé de l’autre côté.
En effet, écrit Al Akhbar, à part le défunt président Ahmed Ben Bella, qui s’est toujours dit fier de ses attaches marocaines, les nombreux autres hommes politiques algériens d’origine marocaine ont voué une haine inexplicable au royaume qui leur a tout donné. C’est le cas de l’ex-ministre de l’Intérieur, Noureddine Zerhouni qui, bien que né au Maroc (à Zerhoun) et qui a étudié à Meknès, disait qu’il ne pouvait pas «passer une seule nuit au Maroc». Son double compatriote et ancien ministre algérien de l’Intérieur comme lui, le natif de Tanger en 1933, Dahou Ould Kablia est connu par les Marocains pour être un «menteur». Un qualificatif que lui a accolé pour la dernière fois M’hand Laenser, lorsque Ould Kablia avait promis, lors d’une réunion des minisitres de l’Intérieur arabes au Maroc, que les frontières algéro-marocaines seront ouvertes très rapidement. D’autres ministres et chefs du gouvernement algériens comme Mourad Medelci ou Kasdi Merbah, Chérif Belkacem, ou encore le DGSN Ali Tounsi assassiné en 2010 dans son bureau à Alger, ont été également très ingrats envers le Maroc et particulièrement leurs villes d'origine (Bouarfa, Guercif, Oujda) où ils ont grandi et étudié.
Le sommet de cette ingratitude est personnifié aujourd’hui au sommet de l’Etat algérien par l’actuel président Abdelaziz Bouteflika. Si l’un de ses frères a longtemps exercé en tant qu’ophtalmologue à Oujda, que sa nièce y vit toujours, que les taximen de passage n’hésitent pas à montrer aux touristes la maison où il habitait, l’école, le collège, le lycée où il a étudié, Abdelaziz Bouteflika a été le plus ingrat des Algériens à l’égard du Maroc, estime Al Akhbar. Sa disparition pourrait certainement ouvrir une nouvelle ère, où on verra, enfin, l’Algérie tendre à son tour la main au Maroc.
Source https://m.le360.ma/politique/ces-ma...ns-ayant-marque-la-politique-marocaine-178211
A commencer, suivant un ordre chronologique, par Mohamed El Mokri et ses descendants. En effet, ce Tlemçani d’origine est celui qui avait déclaré, en devenant un grand «fassi», que «derrière chaque grand homme se trouve une femme». Une allusion à la renommée de son épouse, une spécialiste en pâtisserie, qui lui permit de s’intégrer dans la bourgeoisie et l’intelligentsia de Fès, puis de servir fidèlement pas moins de cinq sultans marocains jusqu’à sa mort en 1957, à l’âge de 115 ans.
Suivront d’autres illustres marocains d’origine algérienne, comme l’historiographe du royaume et ancien conservateur du Mausolée Mohammed V, Abdelwahab Benmansour, ou encore Ali Yata, fondateur du parti communiste marocain dans les années 40, ancêtre de l’actuel Parti du progrès et du socialisme (PPS). Sans parler d’Abdelkrim El Khatib, dont les origines algériennes, pays où il a étudié la médecine, ont fait de lui un intermédiaire pour le rapprochement algéro-marocain. Plusieurs fois ministre au sein du gouvernement marocain (Intérieur, Jeunesse et sport), El Khatib connaîtra une longue traversée du désert, jusqu’à la fondation, peu avant sa mort, de l’actuel PJD qui dirige le gouvernement depuis 2012…
Mais contrairement à ces Algériens qui sont restés fidèles au Maroc, tout en tendant constamment la main de la fraternité à leur pays d’origine, c’est tout le contraire qui s’est passé de l’autre côté.
En effet, écrit Al Akhbar, à part le défunt président Ahmed Ben Bella, qui s’est toujours dit fier de ses attaches marocaines, les nombreux autres hommes politiques algériens d’origine marocaine ont voué une haine inexplicable au royaume qui leur a tout donné. C’est le cas de l’ex-ministre de l’Intérieur, Noureddine Zerhouni qui, bien que né au Maroc (à Zerhoun) et qui a étudié à Meknès, disait qu’il ne pouvait pas «passer une seule nuit au Maroc». Son double compatriote et ancien ministre algérien de l’Intérieur comme lui, le natif de Tanger en 1933, Dahou Ould Kablia est connu par les Marocains pour être un «menteur». Un qualificatif que lui a accolé pour la dernière fois M’hand Laenser, lorsque Ould Kablia avait promis, lors d’une réunion des minisitres de l’Intérieur arabes au Maroc, que les frontières algéro-marocaines seront ouvertes très rapidement. D’autres ministres et chefs du gouvernement algériens comme Mourad Medelci ou Kasdi Merbah, Chérif Belkacem, ou encore le DGSN Ali Tounsi assassiné en 2010 dans son bureau à Alger, ont été également très ingrats envers le Maroc et particulièrement leurs villes d'origine (Bouarfa, Guercif, Oujda) où ils ont grandi et étudié.
Le sommet de cette ingratitude est personnifié aujourd’hui au sommet de l’Etat algérien par l’actuel président Abdelaziz Bouteflika. Si l’un de ses frères a longtemps exercé en tant qu’ophtalmologue à Oujda, que sa nièce y vit toujours, que les taximen de passage n’hésitent pas à montrer aux touristes la maison où il habitait, l’école, le collège, le lycée où il a étudié, Abdelaziz Bouteflika a été le plus ingrat des Algériens à l’égard du Maroc, estime Al Akhbar. Sa disparition pourrait certainement ouvrir une nouvelle ère, où on verra, enfin, l’Algérie tendre à son tour la main au Maroc.
Source https://m.le360.ma/politique/ces-ma...ns-ayant-marque-la-politique-marocaine-178211