C'est l'histoire de l'Hôtel Grand Isias

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Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Suite au scandale suscité par la mort des enfants sportifs du nord de Chypre, écrasés dans l'écrasement de leur hôtel, des ingénieurs civils de l'université de la méditerranée orientale à Famagouste ont examiné de plus près l'hôtel. Dix jours après la catastrophe, les experts ont présenté un premier rapport : Le document, qui est à la disposition de la presse, concluait que le bâtiment de huit étages ne correspondait en rien à la réglementation en vigueur en matière de construction. Le bâtiment n'aurait pas résisté même à un tremblement de terre de basse intensité.
La qualité du béton était médiocre, le gravier du ruisseau et le sable utilisés étaient beaucoup trop grossiers, ont écrit les ingénieurs civils. En effet, les photos du reportage montrent de gros galets dans les contreforts. Des renforts manquaient également et certains piliers étaient trop minces. Selon les ingénieurs, la fondation, les colonnes porteuses et toute la structure du bâtiment n'étaient conçues que pour cinq étages.
 
Neanmoins 3 étages supplémentaires ont été rajoutés.
Une analyse plus approfondie des photos et vidéos disponibles dans les médias montre qu'il ne s'agissait en aucun cas des seules omissions lors de la construction de l'hôtel. Le bâtiment était initialement prévu comme immeuble résidentiel en 1991, mais la décision a été prise de le transformer en hôtel alors que le bâtiment était encore en construction. Après un accident de travail mortel sur le chantier en 1995, les travaux ont été suspendus pendant six ans. Pendant ce temps, la coque était sans protection et exposée au vent, à la pluie et au froid.
Bien que la structure du bâtiment ait souffert des intempéries, les propriétaires ont reçu en 2001 l'autorisation du conseil municipal de reprendre les travaux de construction. Cependant, en raison de violations des règles de construction, il y a eu des interruptions répétées. Selon les médias turcs, le chantier a même été scellé par les autorités, mais les propriétaires ont brisé les scellés et ont continué sans conséquences juridiques.
 
Afin de créer plus d'espace dans le hall de l'hôtel et dans le parking souterrain, plusieurs piliers de support ont ensuite été supprimés ou réduits. Planchers supplémentaires, piliers enlevés et béton poreux : les principes les plus élémentaires de la construction parasismique ont été ignorés. Néanmoins, après les rénovations, le « Grand Isias » pourra être à nouveau réservé sur la plupart des portails hôteliers en ligne à partir de juillet 2022.
L'hôtel quatre étoiles n'aurait jamais dû être construit et approuvé par les autorités locales.
La Turquie possède certains des codes de construction les plus stricts au monde depuis que le pays a resserré les règles à la suite du tremblement de terre dévastateur d'Istanbul en 1999. Les bâtiments publics tels que les hôtels en particulier doivent répondre à des exigences strictes. Dans ce contexte, il n'y a pas que les proches des victimes qui se demandent pourquoi la construction du « Grand Isias » a été approuvée par les autorités.
 
Le soupçon est rapidement apparu que cela avait quelque chose à voir avec les bonnes relations des propriétaires en politique. L'hôtel a été construit par Ahmet Bozkurt, propriétaire de l'hôtel jusqu'à la fin. Sa famille entretient des liens étroits avec le Parti de la justice et du développement (AKP) du président Erdogan. Bozkurt est membre du conseil local de la Fondation Tügva, qui est proche de l'AKP et est principalement active dans le domaine de l'éducation et est dirigée par le fils d'Erdogan, Bilal.
Le fils d'Ahmet Bozkurt, Mehmet Fatih, qui a travaillé comme directeur de l'hôtel, a également siégé pendant longtemps au conseil municipal d'Adiyaman pour l'AKP
 
La corruption dans le secteur de la construction est endémique
La famille propriétaire du « Grand Isias » était en réseau jusque dans les hautes sphères politiques. Que ces relations aient joué un rôle dans l'approbation de l'hôtel n'a pas encore été prouvé. Mais il y a des indications claires. L'hôtel a été construit avant l'arrivée au pouvoir de l'AKP en 2002. Au moins, les ajouts et conversions douteux en 2005 et 2018 sont tombés sous le gouvernement AKP. A Adiyaman aussi, l'AKP a fourni le maire à l'époque. Aurait-il permis les conversions si le propriétaire n'avait pas appartenu à l'AKP ?
Le problème ne se limite pas à l'AKP. La corruption dans le secteur de la construction est également répandue dans les villes gouvernées par l'opposition. Mais aucun parti en Turquie n'est aussi étroitement lié à l'industrie de la construction que le parti du président Erdogan. Pendant son règne, l'industrie a apporté une contribution significative à la croissance économique. Et elle a obtenu un traitement de faveur. Les réglementations en matière de construction ont également souvent été ignorées pendant les années de prospérité.
 
Celui-ci se vengeait maintenant du tremblement de terre. Des milliers de nouveaux bâtiments se sont effondrés comme le "Grand Isias". Même les hôpitaux et le centre local de contrôle des catastrophes Afad à Antakya n'ont pas pu résister au tremblement de terre. Souvent, ils ont été construits sur des terrains qui n'étaient pas adaptés à cela en raison de la nature du sol. Dans de nombreux cas, les fondations n'étaient pas assez profondes et stables, ou il n'y avait pas assez de piliers sur les planchers.

Avec la catastrophe, une loi que le gouvernement a adoptée avant les élections de 2018 a été mise au point. Moyennant une amende, les propriétaires pouvaient légaliser les constructions illégalement érigées. Après le tremblement de terre, une vidéo d'Erdogan de 2019 est devenue virale. Dans ce document, le président s'est vanté que l'amnistie dans la province de Kahramanmaras avait résolu les problèmes de 144 000 citoyens. Environ 10 000 bâtiments ont également été légalisés à Adiyaman à l'époque.
 
Avant les élections de mai, l'AKP a de nouveau prévu une amnistie. Ce n'est plus le cas. Cependant, l'AKP ne montre aucun remords et Erdogan considère le tremblement de terre comme un "destin". Les proches des victimes du Grand Isias Hotel ne veulent pas s'en contenter. « Nos enfants sont morts par négligence. Nous voulons que les responsables soient traduits en justice", a déclaré Feriha Nurluoz, la mère de l'une des victimes. "Nous devons justice à nos enfants."
la pression sur les autorités est telle qu'elles doivent agir : le parquet ouvre des enquêtes et promet de résoudre le drame. Au milieu des rumeurs selon lesquelles certains des résultats des tests étaient gardés secrets, elle a assuré que le dossier du Grand Isias Hotel n'était pas classifié. Une bonne semaine après le tremblement de terre, le propriétaire Ahmet Bozkurt, son fils Mehmet Fatih et son petit-fils Efe ont été arrêtés.
Une procédure est toujours en cours.
 
ELMORITANI a dit:
Allé je fais encore de la philanthropie avec toi, je fais vivre ton post mort-né, ne me remercie pas

PS: j'en est rien cirer des turkish
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Bjorn a dit:
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Allé je vais encore te faire plaisir, je fait la pub de ton post gratos, lorsque les intervenants verrons ma montagne, mon avatar, ils viendront lire car je suis apprécié sur ce site j'ai une bonne réputation, ne me remercie, c'est gratos pour toi
 
Ta pub ne fonctionne pas. Il est vrai que l'écroulement de cet hôtel n'a fait que 68 morts. Une broutille.
D'ailleurs sur les sites de réservation, il est toujours possible de réserver une chambre.
 
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