boptitprince
je ne suis qu'un prince..
http://www.lesoir.be/debats/cartes_...-ne-se-cachent-pas-pour-l-exprimer-800903.php
CARTES BLANCHES Ceux qui souhaitent la disparition d'Israël ne se cachent pas pour l'exprimer
vendredi 29 octobre 2010, 14:26
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Joël Kotek, Professeur à l'ULB et à Sciences Po Paris, directeur de la revue « Regards » (CCLJ) A croire certains polémistes, Israël bénéficierait aujourd'hui d'une sorte de traitement de faveur médiatique et/ou politique, du fait d'une supposée sacralisation de la Shoah (sic). L'ombre de la Shoah interdirait tout débat serein sur Israël ? L'ouvrage récemment publié par O. Boruchowicz et R. Laub chez Berg international démontrent, statistiques à l'appui, qu'il n'en est rien. Leurs données chiffrées révèlent que le conflit israélo-palestinien est aujourd'hui le conflit le plus couvert de la planète et ce, contrairement à tous les autres conflits en cours. Ces autres conflits, autrement meurtriers sont occultés, gommés, oubliés, ici, par peur de froisser nos banlieues, là, pour préserver, des parts de marché à l'exportation. Combien d'articles dans nos quotidiens sur le blocus turc de l'Arménie (17 ans), l'occupation de Chypre, la question kurde (et ses centaines de villages détruits), l'ex-Sahara espagnol (ses murs, ses colonies), les dérives antisémites de certains groupuscules issus de l'immigration et/ou de l'ultra-gauche. J'en ai les frais récemment à Molenbeek, où certains excités se sont crus autorisés à m'empêcher de tenir une formation sur l'antisémitisme, donnée dans le cadre d'un projet de rapprochement intercommunautaire ( les Ambassadeurs de la Paix ), sous prétexte que j'étais sioniste. Sans nier mon attachement à Israël (mais
aussi à la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem comme capitale partagée), je me tiens avant tout comme un historien, doublé d'un politiste, spécialiste de la Shoah et du racisme, de la construction européenne et de l'histoire de l'Europe centrale et orientale Je ne donne aucun enseignement sur le Moyen-Orient. Pourtant, ma formation terminée, j'ai du être escorté par trois policiers jusqu'à ma voiture ! Je vous avoue que je n'ai pu m'empêcher de penser aux derniers jours de la République de Weimar.
CARTES BLANCHES Ceux qui souhaitent la disparition d'Israël ne se cachent pas pour l'exprimer
vendredi 29 octobre 2010, 14:26
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Joël Kotek, Professeur à l'ULB et à Sciences Po Paris, directeur de la revue « Regards » (CCLJ) A croire certains polémistes, Israël bénéficierait aujourd'hui d'une sorte de traitement de faveur médiatique et/ou politique, du fait d'une supposée sacralisation de la Shoah (sic). L'ombre de la Shoah interdirait tout débat serein sur Israël ? L'ouvrage récemment publié par O. Boruchowicz et R. Laub chez Berg international démontrent, statistiques à l'appui, qu'il n'en est rien. Leurs données chiffrées révèlent que le conflit israélo-palestinien est aujourd'hui le conflit le plus couvert de la planète et ce, contrairement à tous les autres conflits en cours. Ces autres conflits, autrement meurtriers sont occultés, gommés, oubliés, ici, par peur de froisser nos banlieues, là, pour préserver, des parts de marché à l'exportation. Combien d'articles dans nos quotidiens sur le blocus turc de l'Arménie (17 ans), l'occupation de Chypre, la question kurde (et ses centaines de villages détruits), l'ex-Sahara espagnol (ses murs, ses colonies), les dérives antisémites de certains groupuscules issus de l'immigration et/ou de l'ultra-gauche. J'en ai les frais récemment à Molenbeek, où certains excités se sont crus autorisés à m'empêcher de tenir une formation sur l'antisémitisme, donnée dans le cadre d'un projet de rapprochement intercommunautaire ( les Ambassadeurs de la Paix ), sous prétexte que j'étais sioniste. Sans nier mon attachement à Israël (mais
aussi à la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem comme capitale partagée), je me tiens avant tout comme un historien, doublé d'un politiste, spécialiste de la Shoah et du racisme, de la construction européenne et de l'histoire de l'Europe centrale et orientale Je ne donne aucun enseignement sur le Moyen-Orient. Pourtant, ma formation terminée, j'ai du être escorté par trois policiers jusqu'à ma voiture ! Je vous avoue que je n'ai pu m'empêcher de penser aux derniers jours de la République de Weimar.