Chansons sur les villes...

Il en existe plein...

LAVILLIERS,SAINT-ETIENNE

On n'est pas d'un pays mais on est d'une ville
Ou la rue artérielle limite le décor
Les cheminée d'usine hululent à la mort
La lampe du gardien rigole de mon style

La misère écrasant son mégot sur mon coeur
A laissé dans mon sang sa trace indélébile
Qui à le même son et la même couleur
Que la suie des crassier, du charbon inutile


Les forges de mes tempes ont pilonné les mots
J'ai limé de mes mains le creux des évidences

Les mots calaminés crachent des hauts fourneaux
Mes yeux d'aciers trempés inventent le silence

Je me saoule à New York et me bats à Paris
Je balance a Rio et ris à Montréal

Mais c'est quand même ici que poussa tout petit
Cette fleur de grisou à tige de métal


On n'est pas d'un pays mais on est d'une ville
Ou la rue artérielle limite le décor
Les cheminée d'usine hululent à la mort
La lampe du gardien rigole de mon style

http://www.youtube.com/watch?v=gZPflN-8L3g
 
planete marseille iam, je ne sai pas mettre les liens

Chaud comme marseille, on vous met le feu, le coeur dela ville senflamme des que le son rentre enjeu, preocupation des freres da
 
Toulouse - Nougaro

Qu'il est loin mon pays, qu'il est loin
Parfois au fond de moi se ranime
L'eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes...
Ô mon paîs,ô Toulouse,ô Toulouse ...
Je reprends l'avenue vers l'école
Mon cartable est bourré de coups de poings
Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne...
Ô mon paîs, ô Toulouse..
Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillonne jusque dans tes violettes
On se traite de *** à peine qu'on se traite
Il y a de l'orage dans l'air et pourtant...
L'église Saint Sernin(?) illumine le soir,
Une fleur de corail que le soleil arrose,
C'est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir,
C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose...
Je revois ton pavé, o ma cité gasconne,
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz,
Est-ce l Espagne en toi qui pousse un peu sa corne,
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ?...
Voici le Capitole, j' y arrête mes pas,
Les ténors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses,
J'entends encore l 'écho de la voix de papa,
C' était en ce temps là mon seul chanteur de blues...
Aujourd'hui, tes buildings grimpent haut,
A Blagnac, tes avions sont plus beaux...
Si l'un me ramène sur cette ville,
Pourrais-je encore y revoir ma pincée de tuiles...
Ô mon paîs, ô Toulouse, ôhooo Toulouse...
 
Alexandrie - Moustaki

Je vous chante ma nostalgie
Ne riez pas si je rougis
Mes souvenirs n'ont pas vieilli
J'ai toujours le mal du pays

Ça fait pourtant vingt cinq années
Que je vis loin d'où je suis né
Vingt cinq hivers que je remue
Dans ma mémoire encore émue

Le parfum les odeurs les cris
De la cité d'Alexandrie
Le soleil qui brûlait les rues
Où mon enfance a disparu

Le chant la prière à cinq heures
La paix qui nous montait au coeur
L'oignon cru et le plat de fève
Nous semblaient un festin de rêve

La pipe à eau dans les cafés
Et le temps de philosopher
Avec les vieux les fous les sages
Et les étrangers de passage

Arabes Grecs Juifs Italiens
Tous bons Méditerranéens
Tous compagnons du même bord
L'amour et la folie d'abord

Je veux chanter pour tous ceux qui
Ne m'appelaient pas Moustaki
On m'appelait Jo ou Joseph
C'était plus doux c'était plus bref

Amis des rues ou du lycée
Amis du joli temps passé
Nos femmes étaient des gamines
Nos amours étaient clandestines

On apprenait à s'embrasser
On n'en savait jamais assez
Ça fait presqu'une éternité
Que mon enfance m'a quitté

Elle revient comme un fantôme
Elle me ramène en son royaume
Comme si rien n'avait changé
Et que le temps s'était figé

Elle ramène mes seize ans
Elle me les remet au présent
Pardonnez-moi si je radote
Je n'ai pas trouvé l'antidote

Pour guérir de ma nostalgie
Ne riez pas si je rougis
On me comprendra j'en suis sûr
Chacun de nous a sa blessure

Son coin de paradis perdu
Son petit jardin défendu
Le mien s'appelle Alexandrie
Et c'est là-bas loin de Paris.
 
Je m'appelle Bagdad - Tina Arena

J'ai vécu heureuse
Dans mes palais
D'or noir et de pierres précieuses
Le Tigre glissait
Sur les pavés de cristal
Mille califes se bousculaient
Sur mes carnets de bal

On m'appelait
La Cité pleine de grâce
Dieu
Comme le temps passe

On m'appelait
Capitale de lumière
Dieu
Que tout se perd

Je m'appelle Bagdad
Et je suis tombée
Sous le feu des blindés
Sous le feu des blindés
Je m'appelle Bagdad
Princesse défigurée
Et Shéhérazade
M'a oubliée

Je vis sur mes terres
Comme une pauvre mendiante
Sous les bulldozers
Les esprits me hantent
Je pleure ma beauté en ruine
Sous les pierres encore fumantes
C'est mon âme qu'on assassine

On m'appelait
Capitale de lumière
Dieu
Que tout se perd

Je m'appelle Bagdad
Et je suis tombée
Sous le feu des blindés
Sous le feu des blindés
Je m'appelle Bagdad
Princesse défigurée
Et Shéhérazade
M'a oubliée
Mes contes des mille et une nuits
N'intéressent plus personne
Ils ont tout détruit

Je m'appelle Bagdad
Et je suis tombée
Sous le feu des blindés
Je m'appelle Bagdad
Princesse défigurée
Et Shéhérazade
M'a oubliée
 
Beyrouth - Isabelle Aubret

Boulevard de la Méditerranée
C'était encore l'Europe, la Riviera
Et derrière la place des Canons
C'est déjà l'Orient, la Médina

Le bazar d'Istanbul
Les mystères du sérail
Faux aveugles, mendiants
Des marchands d'éventails
Souvenirs de Byblos
Fumeurs de narguilés
Et des nuées de gosses
Autour des étrangers
Des «Allah Ouakbar»
Se confondaient le soir
Avec les «Adonays»
Et les "Pater noster»"
Les chansons de Feyrouz
Avec les Moody Blues

C'était avant tout ça
C'était avant-hier
C'était avant l'orage
C'était avant l'enfer

Boulevard de la Méditerranée
Des auto-mitrailleuses se croisent
Avec des brancardiers
Et la place des Canons
N'a jamais si bien porté son nom

L'avenue du Liban
Ressemble à Stalingrad
Des femmes et des enfants
Errent dans les décombres
Une kalachnikov balaye les façades
Qui peut dire d'où viennent
Les obus et les bombes ?
Miliciens, casques bleus
Bérets rouges ou marines
Le sang appelle le sang
Et les ruines les ruines
Chiites, Maronites
Syriens ou fedayines
Ils vivaient tous ensemble
C'était avant-hier
C'était avant tout ça
C'était avant l'enfer

Un jour je reprendrai
Le chemin de Damas
Nous irons à Baalbeck
Écouter Karajan
Les cèdres raconteront
Le temps des caravanes
L'histoire des Phéniciens
Et des siècles qui passent
La nuit dans un village
Du Djebel Druze, ensemble
Nous boirons le thé chaud
A petites gorgées
Un jour quand nous saurons
De nouveau vivre ensemble
Un jour après tout ça
Un jour tout comme hier
Un jour après l'orage
Un jour après l'enfer
 
La belle de Cadix - Luis Mariano


La Belle de Cadix a des yeux de velours
La Belle de Cadix vous invite à l´amour
Les caballeros sont là
Si, dans la posada
On apprend qu´elle danse!
Et pour ses jolis yeux noirs
Les hidalgos le soir
Viennent tenter la chance!
Mais malgré son sourire et son air engageant
La Belle de Cadix ne veut pas d´un amant!
Chi-ca! Chi-ca! Chic! Ay! Ay! Ay!
Chi-ca! Chi-ca! Chic! Ay! Ay! Ay!
Chi-ca! Chi-ca! Chic! Ay! Ay! Ay!
Ne veut pas d´un amant!

La Belle de Cadix a des yeux langoureux
La Belle de Cadix a beaucoup d´amoureux
Juanito de Cristobal
Tuerait bien son rival
Un soir au clair de lune!
Et Pedro le matador
Pour l´aimer plus encor´
Donnerait sa fortune!
Mais malgré son sourire et son air engageant
La Belle de Cadix n´a jamais eu d´amant!
Chi-ca! Chi-ca! Chic! Ay! Ay! Ay!
Chi-ca! Chi-ca! Chic! Ay! Ay! Ay!
Chi-ca! Chi-ca! Chic! Ay! Ay! Ay!
N´a jamais eu d´amant!

La Belle de Cadix est partie un beau jour
La Belle de Cadix est partie sans retour!
Elle a dansé une nuit
Dans le monde et le bruit
Toutes les seguidillas!
Et puis dans le clair matin
Elle a pris le chemin
Qui mène à Santa Filla!
La Belle de Cadix n´a jamais eu d´amant!
La Belle de Cadix est entrée au couvent
Mais malgré son sourire et son air engageant
La Belle de Cadix ne veut pas d´un amant!
Chi-ca! Chi-ca! Chic! Ay! Ay! Ay!
Chi-ca! Chi-ca! Chic! Ay! Ay! Ay!
Chi-ca! Chi-ca! Chic! Ay! Ay! Ay!
Est entrée au couvent! Ah!
 
Je reviendrai à Montréal

Robert Charlebois

J'adore...des souvenirs de Montréal...une femme qui m'attendait...qui croyait que je ne viendrai pas...le froid jusque dans les yeux...la neige qui craque comme une meringue...un 31 décembre presque tout seuls au resto...des photos quand il fallait encore des pellicules dans l'appareil...on ne savait pas qu'on était partis pour 20 ans...je ne reviendrai pas à Montréal...il y a deux fantômes à ne pas déranger...

http://www.youtube.com/watch?v=ARH9pBl_lVI
 
Guantanamera -


Yo soy un hombre sincero
De donde crecen las palmas
Yo soy un hombre sincero
De donde crecen las palmas
Y antes de morirme quiero
Echar mis versos del alma


Guantanamera
Guajira Guantanamera
Guantanamera
Guajira Guantanamera

Mi verso es de un verde claro
Y de un carmin encendido
Mi verso es de un verde claro
Y de un carmin encendido
Mi verso es un ciervo herido
Que busca en el monte amparo

Cultivo la rosa blanca
En junio como en enero
Qultivo la rosa blanca
En junio como en enero
Para el amigo sincero
Que me da su mano franca


Y para el cruel que me arranca
El corazon *** que vivo
Y para el cruel que me arranca
El corazon *** que vivo
Cardo ni ortiga cultivo
Cultivo la rosa blanca


*** los pobres de la tierra
Quiero yo mi suerte echar
*** los pobres de la tierra
Quiero yo mi suerte echar
El arroyo de la sierra
Me complace mas que el mar
 
CASABLANCA - Alain Souchon
1983


Il était comme un prince calmé,
Mais l'homme avait le coeur à deux cents.
Il a garé la Delahaye
Devant le palais du résident.
Elle l'attendait dans sa robe longue,
Appuyée sur le pianola.
Les gens dansaient sur Macky's Song
En attendant la tombola.

REFRAIN:
Casablanca, Casablanca,
T'es mon vieux style.
Ma poussière, je te lâcherai pas.
Casablanca, Casablanca refrain,
Dans tes noeuds papes, tes lucky,
Y'a les langes d'un bébé,
Qui?

Regard Ouragan sur le Caine,
Mais sa vie s'est arrêtée là.
Il fumait les américaines
De l'USS Oklahoma.
Elle a prit une corne de gazelle
Et s'est servi un pimmes à l'eau.
Comme il aimait pas le jazz,
Elle a demandé qu'on mette un slow.

REFRAIN

Abandonnant sa limousine,
Il l'a ramenée en calèche.
Dans la nuit froide, des muezzins
Rêvaient d'un poste à Marrakesh.
Les marins, dans les ambulances,
Chantaient plus fort que leur sirène.
Bogart offrait, place de France,
Du vin d'Alsace à sa Lorren.
 
Chicago - Frederic Francois

Chicago Chicago Chicago
Quand je vais revoir mon vieux grand-père à Chicago
Il sort ses histoires son révolver son borsalino
Et deux verres sur une table et mi-vrai mi-fable
Il me raconte la prohibition

Refrain
Alors moi je me vois près de lui à Chicago
Jouant toute la nuit au casino
Alors moi je me vois près de lui à Chicago
Tout le monde m'appelle Frankie Borsalino
Chicago Chicago


Dans un vieux sous-sol près du palais il se cachait
Fabriquait l'alcool qu'il revendait au juge de paix
Un peu hors la loi un rien de mafia
Voilà pourquoi il est toujours là


Refrain
Alors moi je me vois près de lui à Chicago
Jouant toute la nuit au casino
Alors moi je me vois près de lui à Chicago
Tout le monde m'appelle Frankie Borsalino
Chicago Chicago

En mille neuf cent vingt quand il a quitté le pays
C'est tellement le vin qu'il fabriquait était trahi
A peine débarqué sans savoir parler
C'est de whisky qu'il s'est occupé


Refrain
Alors moi je me vois près de lui à Chicago
Jouant toute la nuit au casino
Alors moi je me vois près de lui à Chicago
Tout le monde m'appelle Frankie Borsalino
Chicago Chicago

Chicago Chicago Chicago Chicago
 
Paroles Manhattan - Kaboul
Renaud


Petit Portoricain, bien intégré quasiment New-yorkais
Dans mon building tout de verre et d'acier,
Je prends mon job, un rail de coke, un café,

Petite fille Afghane, de l'autre côté de la terre,
Jamais entendu parler de Manhattan,
Mon quotidien c'est la misère et la guerre

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

Un 747, s'est explosé dans mes fenêtres,
Mon ciel si bleu est devenu orage,
Lorsque les bombes ont rasé mon village

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

So long, adieu mon rêve américain,
Moi, plus jamais esclave des chiens
Ils t'imposait l'islam des tyrans
Ceux là ont-ils jamais lu le coran ?

Suis redev'nu poussière,
Je s'rai pas maître de l'univers,
Ce pays que j'aimais tell'ment serait-il
Finalement colosse aux pieds d'argile ?

Les dieux, les religions,
Les guerres de civilisation,
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations,
Font toujours de nous de la chair à canon

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle
 
Istanbul - Marc Aryan


Istanbul, je pense souvent à tes mosquées
Et à tes longs minarets qui s'élancent vers le ciel.
Istanbul, souvent je rêve aux eaux bleues du Bosphore
Où se mirait un visage, un visage bien aimé.

Istanbul, Istanbul, j'ai laissé dans tes murs,
Istanbul, Istanbul, une fille au coeur pur,
Une enfant que j'aime,
Belle comme un poème,
Avec de grands yeux noirs
Pareils à l'ombre du soir.

Istanbul, pourquoi le vie sépare-t-elle les amants ?
Istanbul, pourquoi existe-t-il des montagnes, des océans
Entre ceux qui s'aiment ?

Istanbul, Istanbul, j'ai soif de ses baisers,
Istanbul, Istanbul, de sa peau veloutée.
J'ai faim de ses regards,
Je voudrais la revoir
Pour abreuver mon coeur
D'un peu de bonheur.

Mais je sais qu'un jour,
Tout gonflé d'amour,
Je lui dirai "Chérie, bonsoir".
La main dans la main,
Sous ton ciel cristallin,
Nous sortirons tous les soirs.
Il y aura de nouveau
Chants et danses à gogo.
Il y aura mille joies encore
Et avec tous nos amis
Nous irons boire du raki
Dans les beaux restaurants du Bosphore.

Istanbul.
 
Retour
Haut