La justice chinoise a annoncé, mardi 4 août, avoir inculpé 83 personnes sur les centaines qui ont été arrêtés après les violences meurtrières au Xinjiang (nord-ouest) il y a près d'un mois. "Ceux qui ont été inculpés seront poursuivis pour meurtres, blessures volontaires, incendies volontaires et vols", a déclaré le procureur d'Urumqi, cité par l'agence Chine nouvelle.
Aucune date n'a encore été fixée pour les procès, a ajouté l'agence. Par ailleurs, la police d'Urumqi, capitale de la région autonome du Xinjiang et épicentre des troubles, a déclaré mardi avoir placé en "détention criminelle" 718 suspects, étape précédant une éventuelle inculpation. Les forces de l'ordre avaient auparavant confirmé l'arrestation de plus de 1 600 personnes après les émeutes du 5 juillet.
Les émeutes, lors desquelles des Ouïgours, l'ethnie majoritaire au Xinjiang, avaient attaqué des Hans, ont fait 197 morts. Pékin a accusé le Congrès mondial ouïghour de l'opposante exilée Rebiya Kadeer de les avoir organisées, ce qu'elle a nié. Mme Kadeer a répliqué en affirmant, la semaine dernière, que "près de 10 000 personnes" avaient disparu pendant les émeutes.
Le Xinjiang, une vaste zone frontalière de l'Asie centrale, compte environ 8,3 millions de Ouïgours, musulmans turcophones, dont certains groupes dénoncent la répression politique et religieuse menée par la Chine.
Aucune date n'a encore été fixée pour les procès, a ajouté l'agence. Par ailleurs, la police d'Urumqi, capitale de la région autonome du Xinjiang et épicentre des troubles, a déclaré mardi avoir placé en "détention criminelle" 718 suspects, étape précédant une éventuelle inculpation. Les forces de l'ordre avaient auparavant confirmé l'arrestation de plus de 1 600 personnes après les émeutes du 5 juillet.
Les émeutes, lors desquelles des Ouïgours, l'ethnie majoritaire au Xinjiang, avaient attaqué des Hans, ont fait 197 morts. Pékin a accusé le Congrès mondial ouïghour de l'opposante exilée Rebiya Kadeer de les avoir organisées, ce qu'elle a nié. Mme Kadeer a répliqué en affirmant, la semaine dernière, que "près de 10 000 personnes" avaient disparu pendant les émeutes.
Le Xinjiang, une vaste zone frontalière de l'Asie centrale, compte environ 8,3 millions de Ouïgours, musulmans turcophones, dont certains groupes dénoncent la répression politique et religieuse menée par la Chine.