La chaîne a pris cette décision suite à lexpulsion de lune de ses journalistes.
La chaîne de télévision du Qatar Al Jazira a annoncé mardi 8 mai être contrainte de fermer son bureau anglophone à Pékin après le refus des autorités chinoises de renouveler laccréditation dune de ses journalistes, Melissa Chan, probablement à la suite dun documentaire sur les prisons en Chine.Nous pensons que le documentaire qui a provoqué lire des autorités chinoises concernait le travail forcé dans les prisons en Chine, a précisé le Club des correspondants étrangers en Chine (FCCC). Toujours selon le Club, la journaliste américaine naurait pourtant pas participé à ce documentaire qui avait provoqué le mécontement des responsables chinois après sa diffusion en novembre 2011. Elle avait cependant effectué des reportages sur des prisons secrètes et des troubles sociaux.
Melissa Chan est la première journaliste expulsée de Chine depuis 1998, date à laquelle un correspondant du magazine allemand Der Spiegel avait été obligé de quitter le pays après avoir été accusé de détenir des secrets dEtat.
Al Jazira a expliqué ne pas avoir dautre choix que de fermer son bureau opérant en anglais, la Chine ayant également refusé de délivrer des visas à dautres journalistes de ce service. La chaîne maintient cependant ses opérations en arabe depuis Pékin. Nous sommes fortement engagés dans notre couverture de la Chine. De même que les services des médias chinois couvrent lactualité mondiale librement, nous aimerions la même liberté en Chine pour tout journaliste dAl Jazira, a dit Salah Negm, responsable éditorial de la chaîne en anglais dAl Jazira.
Cest lexemple le plus extrême de lattitude qui a consisté récemment à utiliser les visas des journalistes pour essayer de censurer et intimider les journalistes étrangers en Chine, a ajouté le FCCC, organisation régulièrement qualifiée dillégale par les autorités chinoises. Pour le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, le refus de renouveler laccréditation de Melissa Chan marque une vraie détérioration de lenvironnement pour les médias en Chine.
TéléObs.com
La chaîne de télévision du Qatar Al Jazira a annoncé mardi 8 mai être contrainte de fermer son bureau anglophone à Pékin après le refus des autorités chinoises de renouveler laccréditation dune de ses journalistes, Melissa Chan, probablement à la suite dun documentaire sur les prisons en Chine.Nous pensons que le documentaire qui a provoqué lire des autorités chinoises concernait le travail forcé dans les prisons en Chine, a précisé le Club des correspondants étrangers en Chine (FCCC). Toujours selon le Club, la journaliste américaine naurait pourtant pas participé à ce documentaire qui avait provoqué le mécontement des responsables chinois après sa diffusion en novembre 2011. Elle avait cependant effectué des reportages sur des prisons secrètes et des troubles sociaux.
Melissa Chan est la première journaliste expulsée de Chine depuis 1998, date à laquelle un correspondant du magazine allemand Der Spiegel avait été obligé de quitter le pays après avoir été accusé de détenir des secrets dEtat.
Al Jazira a expliqué ne pas avoir dautre choix que de fermer son bureau opérant en anglais, la Chine ayant également refusé de délivrer des visas à dautres journalistes de ce service. La chaîne maintient cependant ses opérations en arabe depuis Pékin. Nous sommes fortement engagés dans notre couverture de la Chine. De même que les services des médias chinois couvrent lactualité mondiale librement, nous aimerions la même liberté en Chine pour tout journaliste dAl Jazira, a dit Salah Negm, responsable éditorial de la chaîne en anglais dAl Jazira.
Cest lexemple le plus extrême de lattitude qui a consisté récemment à utiliser les visas des journalistes pour essayer de censurer et intimider les journalistes étrangers en Chine, a ajouté le FCCC, organisation régulièrement qualifiée dillégale par les autorités chinoises. Pour le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé à New York, le refus de renouveler laccréditation de Melissa Chan marque une vraie détérioration de lenvironnement pour les médias en Chine.
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