Christine Lagarde : les pieds dans le plat

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mam80

la rose et le réséda
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<Risque de choc


Selon eux, le Trésor pourrait très bien s'acquitter du service de la dette pendant un certain temps encore en choisissant par exemple de surseoir au paiement de certaines factures pour affecter prioritairement les rentrées fiscales au paiement des intérêts ou du capital dus aux porteurs d'obligations d'État américaines. Sans entrer véritablement dans ce débat, Christine Lagarde a estimé que si les négociations n'aboutissaient pas d'ici au 2 août, ce serait un "véritable choc" et "une mauvaise nouvelle pour l'économie américaine" et le reste du monde, dont la nouvelle patronne du FMI avait jugé mercredi la situation encore précaire. Les obligations du Trésor américain sont une valeur refuge par excellence sur les marchés financiers, où elles sont perçues grosso modo comme étant aussi sûres que l'or. La perspective d'un défaut de paiement proche des États-Unis risquerait d'ajouter de l'incertitude alors que la situation financière de la planète dans son ensemble est encore très instable.


La patronne du FMI a dit ne pas imaginer "une seule seconde que les États-Unis fassent défaut". "J'espère que les responsables politiques américains des deux bords seront suffisamment intelligents pour comprendre le défi qui se pose aux États-Unis et au reste du monde." "Si l'on déroule le scénario complet d'un défaut de paiement", a-t-elle dit, cela donne "des hausses de taux d'intérêt, des contrecoups énormes sur les Bourses, et des conséquences véritablement déplorables, pas simplement pour les États-Unis, mais aussi pour l'économie mondiale dans son ensemble." "Cela irait clairement à l'encontre des buts et de la mission du Fonds monétaire international", a-t-elle ajouté. Dimanche, Timothy Geithner a dit croire "réellement" à "un accord sur les contours d'un ensemble de mesures cette semaine ou d'ici à la fin de la semaine suivante".>

http://www.lepoint.fr/economie/laga...ment-des-etats-unis-11-07-2011-1351354_28.php

mais à la botte de qui ?

mam
 
<Risque de choc


Selon eux, le Trésor pourrait très bien s'acquitter du service de la dette pendant un certain temps encore en choisissant par exemple de surseoir au paiement de certaines factures pour affecter prioritairement les rentrées fiscales au paiement des intérêts ou du capital dus aux porteurs d'obligations d'État américaines. Sans entrer véritablement dans ce débat, Christine Lagarde a estimé que si les négociations n'aboutissaient pas d'ici au 2 août, ce serait un "véritable choc" et "une mauvaise nouvelle pour l'économie américaine" et le reste du monde, dont la nouvelle patronne du FMI avait jugé mercredi la situation encore précaire. Les obligations du Trésor américain sont une valeur refuge par excellence sur les marchés financiers, où elles sont perçues grosso modo comme étant aussi sûres que l'or. La perspective d'un défaut de paiement proche des États-Unis risquerait d'ajouter de l'incertitude alors que la situation financière de la planète dans son ensemble est encore très instable.


La patronne du FMI a dit ne pas imaginer "une seule seconde que les États-Unis fassent défaut". "J'espère que les responsables politiques américains des deux bords seront suffisamment intelligents pour comprendre le défi qui se pose aux États-Unis et au reste du monde." "Si l'on déroule le scénario complet d'un défaut de paiement", a-t-elle dit, cela donne "des hausses de taux d'intérêt, des contrecoups énormes sur les Bourses, et des conséquences véritablement déplorables, pas simplement pour les États-Unis, mais aussi pour l'économie mondiale dans son ensemble." "Cela irait clairement à l'encontre des buts et de la mission du Fonds monétaire international", a-t-elle ajouté. Dimanche, Timothy Geithner a dit croire "réellement" à "un accord sur les contours d'un ensemble de mesures cette semaine ou d'ici à la fin de la semaine suivante".>

http://www.lepoint.fr/economie/laga...ment-des-etats-unis-11-07-2011-1351354_28.php

mais à la botte de qui ?

mam

En gros les Américains ont tout intéret à payer leurs dettes... sinon c'est la grosse dégringolade sur le plan financier mondiale...
Ils ont des réserves, qu'ils honorent leurs dettes..!
Décidement ce n'est pas pour rien que l'on a choisi comme tête du FMI Mme Lagarde... elle avait déjà une solide expérience dans le secteur de la bourse et de la finance aux Etats Unis...
Elle commence fort comme même... Mme LAGARDE met en garde les USA :D

NB : je l'ai vu brièvement hier dans une émission télé Américaine... sa nouvelle coupe de cheveux... elle est trop ! :D
 
et maintenant, elle doit rendre, devant le tribunal, des comptes sur sa fameuse histoire TAPPI, elle est apppelée pour

- usage de faux
- détournement de biens sociaux

certains politiques avaient prévenus.....

Peut-on laisser à la tête du fmi, une personne devant rendre des comptes (financiers qui plus est) à la justice ????

Ce n'est pas comme si c'était charles pasqua !
c'est la directrice du FMI.......

Les anglos saxons disent que ça ne les dérangent pas
Les américains, ils en disent quoi ?

c'est quoi encore cette tartine de beurre dont on ne va plus entendre parler ?

mam
 
Christine Lagarde, la plus américaine des françaises...

M'étonne pas qu'elle est à la tête du FMI, pour être président du FMI faut être un lêcheur de bottes américaines sinon tu ne passe pas...
 
La patronne du FMI a dit ne pas imaginer "une seule seconde que les États-Unis fassent défaut". "J'espère que les responsables politiques américains des deux bords seront suffisamment intelligents pour comprendre le défi qui se pose aux États-Unis et au reste du monde." "Si l'on déroule le scénario complet d'un défaut de paiement", a-t-elle dit, cela donne "des hausses de taux d'intérêt, des contrecoups énormes sur les Bourses, et des conséquences véritablement déplorables, pas simplement pour les États-Unis, mais aussi pour l'économie mondiale dans son ensemble." "Cela irait clairement à l'encontre des buts et de la mission du Fonds monétaire international", a-t-elle ajouté. Dimanche, Timothy Geithner a dit croire "réellement" à "un accord sur les contours d'un ensemble de mesures cette semaine ou d'ici à la fin de la semaine suivante".

Poilants tous ces euphémismes diplomatiques, comme si les USA ne faisaient pas déjà défaut.

Avec 4.200 milliards de $ de dettes privées arrivant à échéance d'ici 2014 (moyenne d'environ 1.000 milliards de $/an), autant en émission globale de nouvelles dettes souveraines pour 2010 (la moitié pour l'état fédéral), sans compter les besoins (exponentiels) de financement des autres acteurs économiques (ménages, entreprises, collectivités locales), C.Lagarde s'adresse aux dirigeants d'un Etat en cessation de paiement objective depuis minimum six semestres, et elle le sait.

Ce qu'elle sait aussi c'est que l'action économique européenne sur la même période n'a cessé de prendre ses distances vis-à-vis de la doctrine américaine dite de relance. Le désengagement et la réorientation est l'unique solution, et dieu merci les allemands en ont conscience: l'accroissement des capacités du fond d'intervention européen, la réduction de la contribution européenne au FMI, le retrait du droit de veto des Etats-Unis, et l'affirmation du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine dans cette institution qui sera ce qu'elle aurait toujours dû être: un outil économique d'équilibrage multilatéral et non un instrument de domination d'une minorité de pays sur le reste du monde.

C.Lagarde est donc dans une position paradoxale (étant données ses croyances idéologiques) mais politiquement intéressante: si elle n'est pas ratrappée par ses affaires de justice, elle sera celle qui organisera, avec d'autres, la mise en quarantaine politique et économique des USA à l'international. Son soucis majeur sera la mise en oeuvre d'un pragmatisme actif à l'échelle européenne (d'abord se convertir elle-même et convertir ses homologues récalcitrants) visant à prévenir le risque d'une envolée de l'Euro (face au Yuan et au Yuen notamment) qui apparaît déjà comme la monnaie-refuge de prédiléction, le dollar hors-jeu. A terme, c'est l'asphyxie de l'économie européenne qui surviendrait, du moins si l'implication des élites au sein de l'euroland n'est pas plus marquée en faveur de la coopération avec les BRIC en matière monétaire et commerciale.

Chronique d'un largage annoncé.
 
Christine Lagarde, la plus américaine des françaises...

M'étonne pas qu'elle est à la tête du FMI, pour être président du FMI faut être un lêcheur de bottes américaines sinon tu ne passe pas...

Si la France et l'Europe n'y trouvait pas son compte, il n'aurait même pas permis sa candidature : crois bien qu'ils s'y retrouvent aussi.
 
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