Le constructeur automobile a demandé ce jeudi à être placé sous le Chapitre 11 de la loi américaine, concernant les faillites dentreprises.
Lespoir dune reprise de Chrysler par Fiat aura plané jusquà lofficialisation du placement du constructeur automobile américain sous la loi des faillites dentreprises. Son dépôt de bilan a été annoncé par un responsable de ladministration américaine ce jeudi, peu avant 15 heures. Barack Obama sexprimera sur le secteur automobile à 17 heures, heure de Paris.
En début daprès-midi, ce jeudi, le site internet du quotidien italien Il Corriere della Sera indiquait quun accord entre le groupe en difficulté et Fiat avait été signé. Une annonce aussitôt démentie par le constructeur italien prétendant à la reprise. «Aucune signature na encore eu lieu», avait indiqué Fiat.
Les négociations auraient pu se poursuivre ce jeudi jusquà 23h59, heure de New York, selon lultimatum de ladministration américaine, plusieurs fois repoussé, Mais Chrysler na pas attendu lexpiration de ce délai pour se placer sous le Chapitre 11 de la loi américaine, relatif aux faillites.
Ce statut juridique avantage Fiat, qui peut ainsi reprendre les actifs de Chrysler qui lintéressent, tout en laissant les autres de côté. En cas daccord stratégique avec Fiat, les gouvernements du Canada et de la province dOntario seraient prêts à apporter un financement pour permettre au constructeur américain Chrysler de continuer à produire des véhicules pendant quil se restructure, rapporte le site internet du quotidien de Toronto, The Globe and Mail.
Les créanciers ne voulaient pas un simple dédommagement
Hier, les salariés de Chrysler sétaient prononcés en faveur dun accord dalliance entre Chrysler et Fiat. Daprès le Wall Street Journal, ils étaient prêts à renoncer à des ajustements de salaires suivant la hausse des prix. Laccord prévoirait également la prise en charge par le syndicat de lassurance maladie des ouvriers à la retraite afin de permettre la reprise de leur groupe par Fiat. Les créanciers, en revanche, se sont montrés moins coopératifs. JP Morgan Chase, chef de file des 45 banques et fonds dinvestissement créanciers de Chrysler, a proposé mercredi labandon des 6,9 milliards de dollars de créances contre une indemnité de 2,25 milliards de dollars. Mais la proposition a été rejetée par les autres créanciers.
La première voiture de marque Chrysler avait été dévoilée en 1924. Le groupe Chrysler avait fusionné en 1998 avec Daimler-Benz, mais ce mariage entre égaux avait rapidement tourné à lavantage de lallemand. Daimler avait apporté quelque 36 milliards de dollars de dot. Le divorce entre les deux partenaires a été prononcé le 14 mai 2007, quand Daimler a vendu 80,1% du capital de Chrysler au fonds dinvestissement Cerberus pour 5,5 milliards deuros. Comme ses concurrents, Chrysler a été ébranlé par le coup de frein sur les crédits accordés par les banques, suite à lexplosion de la bulle financière. Après 85 ans dhistoire, le groupe est désormais contraint de sabriter derrière le Chapitre 11 de la loi pour échapper à ses créanciers. Chrysler continuera de produire le temps de sa restructuration.
Lespoir dune reprise de Chrysler par Fiat aura plané jusquà lofficialisation du placement du constructeur automobile américain sous la loi des faillites dentreprises. Son dépôt de bilan a été annoncé par un responsable de ladministration américaine ce jeudi, peu avant 15 heures. Barack Obama sexprimera sur le secteur automobile à 17 heures, heure de Paris.
En début daprès-midi, ce jeudi, le site internet du quotidien italien Il Corriere della Sera indiquait quun accord entre le groupe en difficulté et Fiat avait été signé. Une annonce aussitôt démentie par le constructeur italien prétendant à la reprise. «Aucune signature na encore eu lieu», avait indiqué Fiat.
Les négociations auraient pu se poursuivre ce jeudi jusquà 23h59, heure de New York, selon lultimatum de ladministration américaine, plusieurs fois repoussé, Mais Chrysler na pas attendu lexpiration de ce délai pour se placer sous le Chapitre 11 de la loi américaine, relatif aux faillites.
Ce statut juridique avantage Fiat, qui peut ainsi reprendre les actifs de Chrysler qui lintéressent, tout en laissant les autres de côté. En cas daccord stratégique avec Fiat, les gouvernements du Canada et de la province dOntario seraient prêts à apporter un financement pour permettre au constructeur américain Chrysler de continuer à produire des véhicules pendant quil se restructure, rapporte le site internet du quotidien de Toronto, The Globe and Mail.
Les créanciers ne voulaient pas un simple dédommagement
Hier, les salariés de Chrysler sétaient prononcés en faveur dun accord dalliance entre Chrysler et Fiat. Daprès le Wall Street Journal, ils étaient prêts à renoncer à des ajustements de salaires suivant la hausse des prix. Laccord prévoirait également la prise en charge par le syndicat de lassurance maladie des ouvriers à la retraite afin de permettre la reprise de leur groupe par Fiat. Les créanciers, en revanche, se sont montrés moins coopératifs. JP Morgan Chase, chef de file des 45 banques et fonds dinvestissement créanciers de Chrysler, a proposé mercredi labandon des 6,9 milliards de dollars de créances contre une indemnité de 2,25 milliards de dollars. Mais la proposition a été rejetée par les autres créanciers.
La première voiture de marque Chrysler avait été dévoilée en 1924. Le groupe Chrysler avait fusionné en 1998 avec Daimler-Benz, mais ce mariage entre égaux avait rapidement tourné à lavantage de lallemand. Daimler avait apporté quelque 36 milliards de dollars de dot. Le divorce entre les deux partenaires a été prononcé le 14 mai 2007, quand Daimler a vendu 80,1% du capital de Chrysler au fonds dinvestissement Cerberus pour 5,5 milliards deuros. Comme ses concurrents, Chrysler a été ébranlé par le coup de frein sur les crédits accordés par les banques, suite à lexplosion de la bulle financière. Après 85 ans dhistoire, le groupe est désormais contraint de sabriter derrière le Chapitre 11 de la loi pour échapper à ses créanciers. Chrysler continuera de produire le temps de sa restructuration.