Un sixième homme a plaidé coupable de tentative d'homicide.
http://fr.news.yahoo.com/2/20081209/twl-irak-cinq-agents-americains-de-black-ba734b9_1.html
Le 16 septembre 2007, 17 civils irakiens, selon le bilan de l'enquête irakienne, ont trouvé la mort lors d'une fusillade survenue à un carrefour très fréquenté de l'ouest de Bagdad, au passage d'un convoi diplomatique américain escorté par des employés de Blackwater.
Les témoins assurent que les hommes de Blackwater, la plus grande entreprise privée de sécurité utilisée par les Américains à Bagdad, avaient tiré sur des civils sans avoir été agressés. Blackwater a toujours affirmé que ses gardes ont ouvert le feu en légitime défense.
L'incident avait provoqué colère et indignation côté irakien, le Premier ministre Nouri al-Maliki ayant réclamé, sans succès, le départ de Blackwater.
Une enquête a été menée par le FBI avec la coopération du ministère de l'Intérieur irakien et de la police à Bagdad.
Lundi, cinq gardes, âgés de 24 à 29 ans, ont été inculpés d'"homicides volontaires" et de "tentatives d'homicides".
Ces agents, qui se sont livrés lundi à la justice dans l'Utah (ouest), où habite l'un d'eux, ont été également mis en examen pour violation de la réglementation sur les armes, a indiqué le procureur général adjoint Patrick Rowan.
S'ils sont reconnus coupables, ils encourent jusqu'à 10 ans de prison pour chaque homicide, sept ans pour chaque tentative de meurtre et surtout 30 ans de prison obligatoire pour l'infraction à la réglementation des armes.
Les agents sont Paul Slough, 29 ans, Nicholas Slatten, 24 ans, Evan Liberty, 26 ans, Dustin Heard, 27 ans, et Donald Ball, 26 ans. Ils se sont livrés lundi au palais de justice de Salt Lake City et ont été remis en liberté à l'issue de l'audience après avoir dû remettre leurs passeports.
La justice américaine a refusé de délocaliser la procédure dans l'Utah, et celle-ci sera donc instruite à Washington.
Un sixième garde, Jeremy Ridgway, a plaidé coupable de tentative de meurtre et promis de coopérer avec la justice.
"Blackwater est extrêmement déçue (...) Si cela est vrai, cet individu a donné de fausses informations à l'entreprise afin de cacher son comportement", affirme l'entreprise qui estime qu'il n'y pas eu "de violations criminelles" le 16 septembre et que ses agents ont agi dans "un cadre de règles déterminées par le gouvernement".
Le département de la Justice a souligné que l'affaire était la première dans laquelle des employés de sécurité sous contrat privé étaient poursuivis.
"Aucune des victimes n'était armée, aucune n'était un insurgé", a déclaré procureur du district de Washington, Jeff Taylor, décrivant l'exemple d'un homme tué de plusieurs balles dans la poitrine alors qu'il se tenait debout les mains levées.
"L'inculpation d'aujourd'hui (...) démontre que ceux qui s'engagent dans des attaques non provoquées et illégales contre des civils, que ce soit en temps de paix ou de conflit, doivent rendre compte de leurs actes", a déclaré M. Rowan.
"On ne prend aucun plaisir à mettre en examen ces individus dont le travail était de protéger les hommes et femmes de notre pays, mais quand ces individus sont accusés dans le cadre de leur devoir, nous devons nous assurer qu'ils sont responsables de leurs actes, car personne n'est au-dessus de la loi, même en temps de guerre", a conclu M. Taylor.
http://fr.news.yahoo.com/2/20081209/twl-irak-cinq-agents-americains-de-black-ba734b9_1.html
Le 16 septembre 2007, 17 civils irakiens, selon le bilan de l'enquête irakienne, ont trouvé la mort lors d'une fusillade survenue à un carrefour très fréquenté de l'ouest de Bagdad, au passage d'un convoi diplomatique américain escorté par des employés de Blackwater.
Les témoins assurent que les hommes de Blackwater, la plus grande entreprise privée de sécurité utilisée par les Américains à Bagdad, avaient tiré sur des civils sans avoir été agressés. Blackwater a toujours affirmé que ses gardes ont ouvert le feu en légitime défense.
L'incident avait provoqué colère et indignation côté irakien, le Premier ministre Nouri al-Maliki ayant réclamé, sans succès, le départ de Blackwater.
Une enquête a été menée par le FBI avec la coopération du ministère de l'Intérieur irakien et de la police à Bagdad.
Lundi, cinq gardes, âgés de 24 à 29 ans, ont été inculpés d'"homicides volontaires" et de "tentatives d'homicides".
Ces agents, qui se sont livrés lundi à la justice dans l'Utah (ouest), où habite l'un d'eux, ont été également mis en examen pour violation de la réglementation sur les armes, a indiqué le procureur général adjoint Patrick Rowan.
S'ils sont reconnus coupables, ils encourent jusqu'à 10 ans de prison pour chaque homicide, sept ans pour chaque tentative de meurtre et surtout 30 ans de prison obligatoire pour l'infraction à la réglementation des armes.
Les agents sont Paul Slough, 29 ans, Nicholas Slatten, 24 ans, Evan Liberty, 26 ans, Dustin Heard, 27 ans, et Donald Ball, 26 ans. Ils se sont livrés lundi au palais de justice de Salt Lake City et ont été remis en liberté à l'issue de l'audience après avoir dû remettre leurs passeports.
La justice américaine a refusé de délocaliser la procédure dans l'Utah, et celle-ci sera donc instruite à Washington.
Un sixième garde, Jeremy Ridgway, a plaidé coupable de tentative de meurtre et promis de coopérer avec la justice.
"Blackwater est extrêmement déçue (...) Si cela est vrai, cet individu a donné de fausses informations à l'entreprise afin de cacher son comportement", affirme l'entreprise qui estime qu'il n'y pas eu "de violations criminelles" le 16 septembre et que ses agents ont agi dans "un cadre de règles déterminées par le gouvernement".
Le département de la Justice a souligné que l'affaire était la première dans laquelle des employés de sécurité sous contrat privé étaient poursuivis.
"Aucune des victimes n'était armée, aucune n'était un insurgé", a déclaré procureur du district de Washington, Jeff Taylor, décrivant l'exemple d'un homme tué de plusieurs balles dans la poitrine alors qu'il se tenait debout les mains levées.
"L'inculpation d'aujourd'hui (...) démontre que ceux qui s'engagent dans des attaques non provoquées et illégales contre des civils, que ce soit en temps de paix ou de conflit, doivent rendre compte de leurs actes", a déclaré M. Rowan.
"On ne prend aucun plaisir à mettre en examen ces individus dont le travail était de protéger les hommes et femmes de notre pays, mais quand ces individus sont accusés dans le cadre de leur devoir, nous devons nous assurer qu'ils sont responsables de leurs actes, car personne n'est au-dessus de la loi, même en temps de guerre", a conclu M. Taylor.