La féroce attaque de Mhamed Khalifa, icône de l’Istiqlal, contre Benkirane et son gouvernement d’une part, contre l’opposition d’autre part, aura eu au moins le mérite de tirer les choses au clair dans la « tragédie » qui se joue actuellement sur la scène politique au Maroc.
Khalifa a reproché à l’opposition de manquer de fil conducteur logique et cohérent, de ne pas avoir de principes connus et d’avoir quelque peu oublié sa légitimité issue des urnes, lui préférant un discours faits d’invectives qui se répètent et se ressemblent à l’adresse du gouvernement ; cette opposition, pour l’orateur, n’est plus en mesure de se positionner nulle part car elle est « ».
Quant au gouvernement, l’ancien député et ministre estime qu’ « il manque de cohésion et de cohérence, (qu’) aucun lien politique ou idéologique ne lie ses composantes entre elles, et (que) son seul souci et objectif est d’obtenir la confiance royale qui le protégerait contre les prédateurs qui le guettent… On dirait que l’histoire de la démocratie au Maroc et la lutte de son peuple pour ce dessein n’avaient eu pour ».
Quelle que soit l’envergure et le parcours du personnage, son propos est juste et ses mots pertinents. Il a eu le courage de les exprimer et de décrire la réalité de ce qui se produit au sein du monde politique national, sans prendre parti pour aucun des deux camps en présence. Khalifa a asséné le coup de grâce à aux responsables en affirmant qu’ils sont en train de se rendre coupables de la mort de la politique sous nos cieux.
En effet, la majorité actuelle ne remplit pas son rôle dans la prise de décisions, pas plus que l’opposition ne tient le sien dans la correction des dérapages et la révision des déviances du gouvernement. Tout ce monde s’est transformé en hurleurs et en marionnettes, chacun jouant la partition qui lui est soigneusement affectée par ceux qui tirent les ficelles et dominent tout le processus de la prise de décision dans le pays.
Al Massae
http://www.panorapost.com/classe-po...arionnettes-et-des-moulinets-edito-al-massae/
Khalifa a reproché à l’opposition de manquer de fil conducteur logique et cohérent, de ne pas avoir de principes connus et d’avoir quelque peu oublié sa légitimité issue des urnes, lui préférant un discours faits d’invectives qui se répètent et se ressemblent à l’adresse du gouvernement ; cette opposition, pour l’orateur, n’est plus en mesure de se positionner nulle part car elle est « ».
Quant au gouvernement, l’ancien député et ministre estime qu’ « il manque de cohésion et de cohérence, (qu’) aucun lien politique ou idéologique ne lie ses composantes entre elles, et (que) son seul souci et objectif est d’obtenir la confiance royale qui le protégerait contre les prédateurs qui le guettent… On dirait que l’histoire de la démocratie au Maroc et la lutte de son peuple pour ce dessein n’avaient eu pour ».
Quelle que soit l’envergure et le parcours du personnage, son propos est juste et ses mots pertinents. Il a eu le courage de les exprimer et de décrire la réalité de ce qui se produit au sein du monde politique national, sans prendre parti pour aucun des deux camps en présence. Khalifa a asséné le coup de grâce à aux responsables en affirmant qu’ils sont en train de se rendre coupables de la mort de la politique sous nos cieux.
En effet, la majorité actuelle ne remplit pas son rôle dans la prise de décisions, pas plus que l’opposition ne tient le sien dans la correction des dérapages et la révision des déviances du gouvernement. Tout ce monde s’est transformé en hurleurs et en marionnettes, chacun jouant la partition qui lui est soigneusement affectée par ceux qui tirent les ficelles et dominent tout le processus de la prise de décision dans le pays.
Al Massae
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