Classement Europeen des universites

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La construction d'un Espace européen de l'enseignement supérieur vise notamment, selon les objectifs du Processus de Bologne, a harmoniser les systèmes universitaires en Europe afin de faciliter, et même d'encourager, la mobilité.

Dans cette perspective, il est nécessaire de mettre au point une cartographie des universités européennes qui permette aux étudiants de mieux choisir leur université de destination.

Depuis 2003, l’Institut d’enseignement supérieur de l’Université de Shanghai Jiao Tong publie chaque année le classement des meilleures universités dans le monde. Ce classement est réalisé d'après plusieurs critères comme le nombre de prix Nobel parmi les anciens élèves et les enseignants, ou encore les articles publiés dans les revues scientifiques.

Ce classement fait l'objet de nombreuses critiques, notamment en Europe. Il lui est avant tout reproché le manque de pertinence de ses critères : une université à faible budget aura par exemple beaucoup de difficulté à financer l'embauche d'un professeur prix Nobel. Les établissements les mieux dotés peuvent au contraire se permettre d'employer des enseignants récompensés pour accroitre leur prestige, même pour un petit nombre d'heures enseignées. Autre exemple : le classement prend en compte le nombre d'articles publiés uniquement dans les revues Science et Nature, qui n'ont que peu d'influence dans le champ des sciences humaines.

La France est particulièrement défavorisée par ce classement puisque la recherche française se fait essentiellement en dehors des universités, dans des centres de recherche.

De plus, les universités européennes sont de plus petite taille que les universités américaines ou chinoises. Elles ont donc moins de résultats de recherche.

Un classement européen des universités, basé sur de nouveaux critères, comme le nombre d'étudiants ou la qualité des formations, est en cours de réalisation. Il devrait permettre à l'Europe de rendre plus attractives ses universités et donc de favoriser la mobilité interne à l'Union européenne mais également externe. La France, comme de nombreux pays européens, travaille en parallèle au regroupement de ses universités en grands pôles de recherche.
 
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