Climat : à propos du GIEC.

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Conçu comme un instrument de référence en matière d'expertise climatique, le Giec est dans l'oeil du cyclone: données fausses ou peu fiables, tribalisme scientifique, fautes de communication. L'occasion de s'interroger sur l'utilisation politique, diplomatique, médiatique et militaire des enjeux climatiques.


Il n’y a pas que le contesté GIEC qui surveille le climat. Un autre acronyme célèbre s’intéresse aux enjeux climatiques. Le 25 septembre 2009, la CIA créait « le centre sur le changement climatique et la sécurité nationale ». L’agence américaine du renseignement a fait du climat une question de sécurité nationale et a, elle aussi, mis le ciel sous surveillance. Pas pour les mêmes raisons que le Giec.
Un reportage diffusé sur France 24 évoquait la guerre économique souterraine qu’alimente la surveillance des ressources naturelles. Pas franchement une découverte. Depuis la ruée vers l’or, c’est même un classique de l’histoire économique.
Intéressant, le reportage n’en tombe pas moins dans le piège classique : la bienveillante CIA scruterait le ciel afin de « veiller à ce que les autres pays respectent leurs engagements en faveur du climat ». Merci la CIA!

En plateau, David Mascré, Professeur de géopolitique à l’Ecole des Hautes Etudes en Relations Internationales, tempère la présentation par trop vertueuse des visées américaines : « comme toujours lorsqu’on se place du point de vue américain, on se place dans la longue durée avec une volonté d’hégémonie ». Et de citer notamment la guerre du Golfe en 1990-91 et « les bombardements de puits de pétrole de part et d’autre qui ont entraîné une épaisse couche nuageuse qui avait obstrué le ciel koweitien pendant plusieurs semaines ». Soit le climat envisagé comme facteur déterminant pour asseoir une domination militaire. Bien loin des taux de CO2 et autres lieux communs qu’on nous ressert à l’envie.

LE CLIMAT FAIT SON APPARITION DANS L'AGENDA POLITIQUE, MÉDIATIQUE ET DIPLOMATIQUE

David Pastré
Sympathique prix Nobel-promoteur du film « Une vérité qui dérange », autrefois vice-président des Etats-Unis, Al Gore s’inscrivait dans la même démarche : « Sous l’impulsion du vice-président Al Gore, le renseignement se voit assigner une mission environnementale, la CIA se dote d’un agenda environnemental, les images des satellites espions sont déclassifiées pour être mises au service de la science. En quelques mois, le climat fait son apparition sur les chaînes de télévision comme problème majeur. Il va bientôt devenir un élément structurant de l’agenda politique et diplomatique international » précise David Mascré dans un long texte paru en ce début d’année dans la revue Défense Nationale. La machine est lancée, la focalisation sur les enjeux climatiques est sur les rails.

Et pour Al Gore, une nouvelle carrière commence. Suivront le film, des conférences pour quelques dizaines de milliers de dollars à chaque fois, un prix Nobel donc et des sommets climatiques dans tous les agendas diplomatiques.


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Voilà, comment
 
L'atmosphère terrestre est en décomposition avancée. Les charognards s'en donnent à coeur joie. Quant au GIEC, on ne peut lui imputer que des pécadilles en regard de ce qu'on fait ceux qui ont mis cette atmosphère dans son état présent.
 
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