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Climat, biodiversité, pollution: 40 ans de dossiers environnementaux
Depuis le premier grand sommet sur le développement durable, en 1972, les questions environnementales, au coeur du rendez-vous Rio+20 du 20 au 22 juin, ont pris une place importante dans l'agenda international, mais de nombreux problèmes restent encore à régler.
Couche d'Ozone: Le protocole de Montréal adopté en 1987 a permis l'interdiction progressive des chlorofluorocarbones (CFC), ces substances qui appauvrissent la couche d'ozone protégeant notre planète du rayonnement solaire ultraviolet. Cet accord a permis de stopper l'expansion du "trou" au-dessus de l'Antarctique mais un retour à la situation antérieure n'est pas attendu avant le milieu du XXIe siècle au mieux.
Climat: Au sommet de Rio, en 1992, l'ONU avait lancé le processus de négociations internationales sur le climat -qui implique désormais 194 pays- pour tenter de limiter le réchauffement. En 1997 a été adopté le protocole de Kyoto, seul traité imposant des réductions d'émissions de gaz à effet de serre.
Cet outil est désormais inadapté car il n'impose pas d'objectifs aux grands pays émergents, importants émetteurs de CO2. Alors qu'un futur traité global est en discussion, la planète est sur la trajectoire d'un réchauffement de 3°C ou plus, selon des études récentes. Des conséquences importantes pourraient toucher notamment les populations des zones littorales et la biodiversité.
Biodiversité : La convention sur la diversité biologique, autre outil mis en place en 1992, n'a pas apporté de résultats probants pour éviter l'érosion de la biodiversité. Depuis 1980, la quantité des coraux a diminué de 38%, et la perte des habitats naturels indispensables aux espèces, en raison notamment du développement des surfaces agricoles, est supérieure à 20% dans certains endroits.
Climat, biodiversité, pollution: 40 ans de dossiers environnementaux
Depuis le premier grand sommet sur le développement durable, en 1972, les questions environnementales, au coeur du rendez-vous Rio+20 du 20 au 22 juin, ont pris une place importante dans l'agenda international, mais de nombreux problèmes restent encore à régler.
Couche d'Ozone: Le protocole de Montréal adopté en 1987 a permis l'interdiction progressive des chlorofluorocarbones (CFC), ces substances qui appauvrissent la couche d'ozone protégeant notre planète du rayonnement solaire ultraviolet. Cet accord a permis de stopper l'expansion du "trou" au-dessus de l'Antarctique mais un retour à la situation antérieure n'est pas attendu avant le milieu du XXIe siècle au mieux.
Climat: Au sommet de Rio, en 1992, l'ONU avait lancé le processus de négociations internationales sur le climat -qui implique désormais 194 pays- pour tenter de limiter le réchauffement. En 1997 a été adopté le protocole de Kyoto, seul traité imposant des réductions d'émissions de gaz à effet de serre.
Cet outil est désormais inadapté car il n'impose pas d'objectifs aux grands pays émergents, importants émetteurs de CO2. Alors qu'un futur traité global est en discussion, la planète est sur la trajectoire d'un réchauffement de 3°C ou plus, selon des études récentes. Des conséquences importantes pourraient toucher notamment les populations des zones littorales et la biodiversité.
Biodiversité : La convention sur la diversité biologique, autre outil mis en place en 1992, n'a pas apporté de résultats probants pour éviter l'érosion de la biodiversité. Depuis 1980, la quantité des coraux a diminué de 38%, et la perte des habitats naturels indispensables aux espèces, en raison notamment du développement des surfaces agricoles, est supérieure à 20% dans certains endroits.