Code de la route L’accident de Tichka révélateur d’un bug

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Casablanca d'antan
VIB
LA commission d’enquête instituée suite à l’accident meurtrier de Tichka a-t-elle un fondement juridique? En principe, le code de la route prévoit l’instauration d’une commission nationale et de commissions locales en cas d’accidents mortels afin de déterminer les responsabilités. Un décret aurait dû être promulgué par le ministère, précisant la composition desdites commissions ainsi que leur fonctionnement. En principe, ces structures devraient être composées de représentants de la Justice, de l’Intérieur, de l’Equipement et du Transport, des associations d’utilisateurs, du syndicat auquel est affilié le chauffeur… Elles ont pour mission de déterminer, sur la base d’une enquête sur le terrain, les circonstances des accidents mortels et de définir les responsabilités. Elles transmettent ensuite leur rapport au parquet pour instruction. A ce jour, le décret n’a toujours pas vu le jour. Or, en 2011, près de 4.222 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de la route. Du coup, l’on s’interroge sur la légalité de la commission constituée par la tutelle suite à l’accident de Tichka, qui a battu le triste record de 42 morts. Cette commission ayant été formée en dehors des dispositions du code de la route. Par conséquent, quelle issue sera-t-elle réservée par le parquet au rapport de cette commission ? «La non-promulgation d’un décret sur les commissions est à l’origine du retrait du permis de conduire d’un nombre important de chauffeurs depuis plusieurs mois. Ce qui les prive de leur gagne-pain et compromet l’avenir des entreprises de transport qui sont à 80% des TPE», explique Abdelali Khafi, président du Conseil syndical et associatif des salariés du transport de voyageurs. Deux ans après l’entrée en vigueur de la loi, le décret d’application relatif à ces structures n’a toujours vu le jour.
Outre les patrons, les salariés du transport routier de voyageurs réclament la promulgation dudit décret. Pour faire entendre leur voix, les chauffeurs ont déclenché une grève nationale depuis hier lundi 1er octobre. En principe, le débrayage devrait se terminer demain mercredi 3 octobre. Mais si les salariés du transport de voyageurs n’obtiennent pas gain de cause, Khafi affirme que «le conflit social pourrait continuer indéfiniment. D’ailleurs, les chauffeurs organisent, lundi 8 octobre, une marche entre Casablanca et Rabat pour faire aboutir leurs revendications». Les doléances des grévistes portent sur certaines dispositions prévues par le code de la route et qui n’ont pas encore été mises en œuvre deux ans après l’entrée en vigueur de la loi. Selon les syndicalistes, «la grève nationale a enregistré un taux de participation de 95%».

http://www.leconomiste.com/article/899104-code-de-la-routel-accident-de-tichka-r-v-lateur-d-un-bug
 
Parmi les revendications des grévistes du transport de voyageurs, la promulgation d’un décret sur la situation des enfants de moins de 4 ans. Contrairement au transport aérien, ils sont exonérés du billet de l’autocar. Ce qui est à l’origine de situations de surnombre dans les autocars

ça me fait délirer d'une force cette phrase quand on sait qu'ils n'ont aucun scrupule à faire de la surcharge avec ou sans enfants de moins de 4 ans..quelle mauvaise foi!!quel manque de logique et inconscience complète

BAZZZZZZZZZZZZZZZZ
 
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