Colombie. Le président initie un « dialogue social », sous la pression de la rue

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اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Contesté par une grande partie de la population, moins de deux ans après son arrivée au pouvoir, Ivan Duque a lancé un vaste dialogue pour tenter de calmer les manifestations et trouver des solutions à la crise qui paralyse le pays.

Confronté à une contestation d’une ampleur inédite en Colombie, le président Ivan Duque a entamé dimanche avec des élus une « grande conversation nationale » qu’il promet d’élargir aux « différents secteurs sociaux », pour tenter de calmer ce mouvement.

Après quatre jours de manifestations, M. Duque, chef d’État de droite très impopulaire après moins de 16 mois au pouvoir, a ouvert « le Dialogue social » avec les maires et les gouverneurs élus fin octobre, qui prendront leurs fonctions en janvier.

« L’objectif le plus important que nous avons devant nous est la construction d’une Colombie juste, une Colombie qui comble les brèches sociales », leur a-t-il déclaré, estimant que ces édiles ont « un mandat clair et récent, répondant aux aspirations des citoyens ».

La rencontre a porté, selon la présidence, sur des thèmes d’éducation, de santé, d’infrastructures, d’environnement, de paix, ainsi que de lutte contre la corruption et le trafic de drogue, deux fléaux dans ce pays qui peine à sortir d’un conflit armé de plus d’un demi-siècle...........

 
En Colombie, mobilisations inédites contre la répression policière
Depuis le 21 novembre, les manifestations se multiplient dans tout le pays. Le président Ivan Duque est jugé « incapable » et « déconnecté du peuple ».

Cinq jours consécutifs de mobilisation, c’est du jamais-vu en Colombie. Lundi 25 novembre, à Bogota, ils étaient encore des milliers à manifester pour protester, notamment, contre les violences policières. L’appel à une grande « conversation nationale », lancé vendredi 22 par Ivan Duque « pour accélérer le calendrier des réformes sociales dont le pays a besoin », n’a donc pas suffi à faire taire la rue. En rappelant que « le gouvernement n’a encore apporté aucune solution aux causes de la mobilisation », le principal syndicat du pays, la Centrale unitaire des travailleurs, a appelé à sa poursuite.

Annoncée tard dans la soirée, la mort d’un jeune homme qui manifestait pacifiquement dans le centre de Bogota devrait aiguiser encore la colère des contestataires. Dilan Cruz, âgé de 18 ans, avait été blessé, samedi, à bout portant, par une grenade assourdissante. Sur les réseaux sociaux, il est devenu en quelques heures le symbole des abus de la répression policière.

Lire aussi En Colombie, le dialogue national avancé à dimanche, après de nouvelles manifestations

Trois personnes avaient été tuées précédemment au cours des affrontements avec les forces de l’ordre. Une partie de l’opposition demande désormais la dissolution de la police antiémeute. Le gouvernement a fait savoir que le sujet ne relevait pas du grand débat national. « Comment le président Ivan Duque ose-t-il parler de dialogue, s’il entend en fixer le contenu ? », s’indigne Melissa, une étudiante de 21 ans.

Les manifestants dénoncent un président « incapable », « déconnecté du peuple », « complètement manipulé par l’ancien président Alvaro Uribe ». Après seize mois de pouvoir, le chef de l’Etat bat des records d’impopularité (un récent sondage le crédite de 69 % d’opinions négatives), cependant que M. Uribe a été mis en examen pour subornation de témoins. Leur parti, le Centre démocratique, est sorti très affaibli des élections locales du 20 octobre.
 
Colombie. Manifestations massives au septième jour du mouvement contre le président Duque

Malgré le lancement d’un dialogue social dimanche, des milliers de Colombiens ont encore manifesté dans les rues du pays, mercredi, pour protester contre la politique libérale du président de droite Ivan Duque.

Les Colombiens ont participé en masse mercredi aux manifestations organisées au septième jour d’un mouvement social inhabituel dans ce pays, qui proteste contre la gestion du président de droite Ivan Duque, au pouvoir depuis à peine plus de 15 mois.

Les leaders de la mobilisation entendent accroître la pression sur le chef de l’État et avaient également convoqué une nouvelle grève, la deuxième depuis le début de la contestation le 21 novembre.

Si en début de journée, cet « arrêt national » semblait peu suivi à Bogota, pourtant épicentre du mouvement, le plus important en Colombie depuis les années 1970, les manifestations se sont amplifiées au fil des heures, avec de nombreux jeunes en tête.

Force populaire


Sous surveillance policière, commerces et transports urbains étaient réduits dans la capitale, tandis que des rassemblements avaient lieu ailleurs, comme à Medellín et à Cali, deuxième et troisième villes du pays.

Au son des casseroles, les manifestants brandissaient des pancartes, arboraient le drapeau national jaune, bleu et rouge en guise de cape, ou s’étaient déguisés en clowns pour dénoncer les politiques de M. Duque. Un « cacerolazo symphonique », mêlant musique classique et chansons, a même été donné par un orchestre sur la place des Hippies, dans le nord de Bogota.

« Nous avons atteint une force populaire plus vue depuis longtemps en Colombie. Je craignais le premier jour que les gens se découragent, mais je me rends compte à présent que non. Les gens descendent toujours dans la rue et nous allons continuer », a déclaré à l’AFP Manuela Salazar, 22 ans, étudiante en psychologie.

Si les manifestations sont majoritairement pacifiques, elles ont toutefois fait quatre morts, environ 500 civils, policiers et militaires blessés, outre 184 personnes détenues et 60 migrants vénézuéliens expulsés pour « actes de vandalisme » depuis jeudi dernier.

« La Colombie s’est convertie en une démocratie »...............

https://www.ouest-france.fr/monde/c...u-mouvement-contre-le-president-duque-6628297
 
Colombie : un ingénieur français de Thales assassiné en pleine rue à Bogota

Un ingénieur français a été tué en pleine rue dans la capitale colombienne. Le tueur "est arrivé par derrière", visant "uniquement" la victime, avant de s'enfuir, a indiqué la police.

Un ingénieur français de Thales a été tué par balle lundi 2 décembre au soir en pleine rue dans un quartier huppé de Bogota par un tueur qui a ensuite pris la fuite, a-t-on appris mardi auprès de la police colombienne et de l'ambassade de France.

Le tueur "est arrivé par derrière", visant "uniquement" la victime, avant de s'enfuir, a indiqué une source policière à l'AFP. D'après l'ambassade, il s'agit d'un ingénieur français de 45 ans "en mission" à Bogota pour le groupe de technologie et de défense français. À l'heure actuelle se déroule à Bogota le salon Expodefensa consacré à la défense et à la sécurité.

"Nous écartons l'hypothèse d'un vol. D'après les éléments dont nous disposons il s'agit d'un assassinat perpétré par un tueur à gages", a expliqué le major Robert Mendez, commandant de la police du quartier de Chapinero.....

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En Colombie, la contestation sociale entre dans sa troisième semaine
La France n’est pas la seule à vivre à l’heure de la grève et des manifestations. Plusieurs pays d’Amérique Latine sont en pleine crise sociale, notamment la Colombie.

La Colombie vient de vivre sa troisième journée de grève générale en 14 jours et le conflit entre donc dans sa troisième semaine. On avait d’ailleurs évoqué ici-même le début de la contestation, le 20 novembre. C’est une mobilisation sans précédent depuis un demi-siècle dans ce pays de 50 millions d’habitants situé au nord du continent sud-américain. Il faut comprendre qu’en Colombie, la contestation sociale a longtemps été perçue comme peu légitime, voire inenvisageable en raison du conflit armé avec la guérilla des FARC.

Toutes les grandes villes du pays sont touchées par la grogne : Bogota la capitale, Medellin, Cali, Baranquilla. Les cortèges y défilent pacifiquement au son des concerts des casseroles. Même si cette fois-ci les manifestations ont été moins massives qu’il y a dix jours, il n’en demeure pas moins que le gouvernement d’Ivan Duque est sous pression. Et les milieux économiques commencent à s’inquiéter. La facture du conflit approche déjà les 250 millions d’euros.

La réforme des retraites dans le viseur........................

https://www.francetvinfo.fr/replay-...-entre-dans-sa-troisieme-semaine_3711865.html
 
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