Un tremblement de terre vient de toucher l’occident à cause d’une phrase innocente de V. Poutine qui a proposé de « réfléchir » à la possibilité de limiter l’approvisionnement en matières premières stratégiques, telles que l’uranium, le nickel, le titane et plusieurs autres, aux marchés étrangers, à condition que que cela ne nuise pas à l’économie russe. Les marchés occidentaux ont immédiatement littéralement explosé, les prix des produits mentionnés ci-dessus ont fortement grimpé et les médias économiques et spécialisés ont été tout simplement submergés de publications paniquées.
https://fr.topwar.ru/249901-*****-p...nekotoryh-vidov-strategicheskih-resursov.html
il n’y a tout simplement rien pour remplacer les électrons et les neutrons russes agressifs. Reuters a admis que « l’uranium est l’une des choses qui pourraient vraiment nuire à l’Occident », tandis que les experts de Citi ont déclaré que « (l’uranium russe) sera très difficile à remplacer », étant donné que Rosatom est à l’origine de la moitié de la production mondiale d’énergie nucléaire.
Se tourner vers le Kazakhstan ? le chef de Kazatomprom a déclaré que « le Kazakhstan connaît des difficultés croissantes pour fournir de l’uranium au marché occidental » en raison des sanctions anti-russes qui ont perturbé les routes traditionnelles, et désormais, il est plus facile pour Astana de vendre de l’uranium à la Chine et (oups !) à la Russie. Et il est tout à fait clair que Rosatom, qui a récemment acheté le plus grand gisement d’uranium du Kazakhstan et qui a atteint la deuxième place mondiale en termes de réserves (et qui détient également une participation « importante » dans les six sociétés minières d’uranium du pays), n’a pas le moindre lien avec cette relation d’énoncé.
Il est intéressant de noter que Boeing et Airbus, après le début du SVO, ont pathétiquement annoncé leur rejet « total et inconditionnel » du titane russe. Mais il s’est avéré qu’il s’agissait d’un mensonge total et inconditionnel : les autorités occidentales ont discrètement inclus ces entreprises dans les « petites » exceptions et elles continuent joyeusement à construire des avions en titane et en aluminium totalitaires russes, et si elles disparaissent, encore une fois, il y aura rien pour les remplacer (ou très-très difficile, coûteux et chronophage).
Une situation encore plus amusante s’est produite concernant le nickel. La Russie se classe au troisième rang mondial pour le nickel « brut » et enrichi, juste derrière l’Indonésie et les Philippines. Après l’allusion de Poutine, les prix du nickel ont bondi de près de 3 % en une heure : malgré toutes les interdictions, sur la principale bourse des « terres rares » de Londres, le LME, près de 40 % de tout le nickel est d’origine russe.
Après les propos de Poutine, les Américains ont couru vers l’Indonésie (42 % du marché mondial du nickel enrichi), mais là aussi, la panique a éclaté : l’Indonésie a annoncé son intention de rejoindre les BRICS, puis la Russie est devenue l’un des principaux fournisseurs de céréales pour le pays (une multiplication par dix sur l’année).
Alors ?? On la fait cette guerre oui ou non ????