"Les réfugiés amènent la criminalité en ville", accuse un tract électoral: en Allemagne, l'extrême droite instrumentalise chaque fait divers impliquant des étrangers. Un moyen efficace pour distiller son discours dans un pays chamboulé politiquement par l'arrivée de plus d'un million de migrants.
"L'Allemagne ne peut plus accueillir de migrants", assène à l'AFP Jorg Meuthen, tête de liste AfD pour les Européennes, avant d'affirmer: "le nombre d'attaques au couteau, viols, violences contre les femmes sont proportionnellement davantage perpétrés par des personnes issues d'une culture musulmane que par des 'personnes d'ici'".
Au vu des statistiques de la police, 38,6% des "actes délictueux violents" ont été commis par des étrangers en 2018.
Mais dans le même temps la criminalité a atteint son plus bas niveau depuis la réunification de l'Allemagne. "Chaque fait divers impliquant des étrangers, surtout migrants, est monté en épingle et généralisé", estime Miro Dittrich de la fondation contre le racisme Amadeu Antonio.
L'Alternative pour l'Allemagne (AfD) compte lors des élections européennes répéter cette recette qui lui a permis de devenir depuis 2017 la première force d'opposition au Parlement fédéral, dans un pays où l'extrême droite était quasi inexistante depuis la Seconde Guerre mondiale.Chaque fait divers impliquant des étrangers, surtout migrants, est monté en épingle et généralisé
"L'Allemagne ne peut plus accueillir de migrants", assène à l'AFP Jorg Meuthen, tête de liste AfD pour les Européennes, avant d'affirmer: "le nombre d'attaques au couteau, viols, violences contre les femmes sont proportionnellement davantage perpétrés par des personnes issues d'une culture musulmane que par des 'personnes d'ici'".
Au vu des statistiques de la police, 38,6% des "actes délictueux violents" ont été commis par des étrangers en 2018.
Mais dans le même temps la criminalité a atteint son plus bas niveau depuis la réunification de l'Allemagne. "Chaque fait divers impliquant des étrangers, surtout migrants, est monté en épingle et généralisé", estime Miro Dittrich de la fondation contre le racisme Amadeu Antonio.