Comment on cède aux colons à Beit Sahur

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
mardi 16 février 2010 - 06h:07

Amira Hass - Ha’aretz


Les gens de Beit Sahur croient les colons israéliens quand ils affirment que les Forces de défense israélienne ont cédé à leurs pressions quand, la semaine dernière, un nouveau mirador commença à se dresser dans la partie est de cette ville à majorité chrétienne de Cisjordanie.

Ils n’admettent pas, cependant, ce que prétend l’armée quand elle dit que cette tour n’est ajoutée que pour des raisons professionnelles, militaires. Les colons ont promis de maintenir la pression - et les habitants de Beit Sahur savent tous trop bien ce qu’ils entendent par là. Depuis 18 derniers mois, les colons de la région de Gush Etzion organisent des manifestations de plus en plus fréquentes contre « la construction arabe » à Beit Sahur.

De leur côté, les colons disent que la tour finira par faire partie d’une ville juive qui reliera le bloc de colonies de Gush Etzion à la colonie juive de Har Homa dans Jérusalem-Est [au nord de Beit Sahur]. Les habitants de Beit Sahur ont raison de se méfier des colons, comme du président du comité du quartier Har Homa, qui déclara que « cela pourrait bien devenir une réalité, tout comme Har Homa s’est étendue au-delà de ce qui était programmé et attendu. »

Après la guerre de 1967, Beit Sahur perdit 1200 de ses 7000 dunums (700 ha) au profit de Jérusalem, avec ses limites municipales considérablement étendues. Par la suite, 430 dunums de ses terres furent annexés par Har Homa, qui peuple la ville par le nord. Après diverses autres « petites » expropriations - grignotant ça et là du territoire dans le but de construire une route de contournement - Beit Sahur et ses 13 000 habitants se sont retrouvés avec un petit peu plus de 600 dunums de terrains non bâtis, des terres agricoles propres à son développement.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=8178

« les partenaires d’exécution doivent obtenir la permission par écrit du COGAT et des autorités municipales locales... qui doit préciser si : a) si le COGAT considère le projet visé comme une "structure", et b) si l’endroit prévu pour la construction est en zone C ». Avant d’acquérir les matériaux de construction et de s’entretenir avec les personnels concernés de l’USAID, les partenaires doivent « obtenir confirmation écrite du COGAT pour que de tels matériaux puissent être achetés dans la zone... le COGAT exige une documentation qui fournisse les informations suivantes : 1) le nom du projet ; 2) où et quand les matériaux ont été achetés (c’est-à-dire, nom de l’usine, de la ville, du pays) ; 3) quel en sera le bénéficiaire ; 4) qui a effectivement payé pour les matériaux ; 5) où les matériaux seront utilisés ; et 6) dans quel but. Il est également important d’indiquer qui aura la garde sur le tout comme sur les matériaux de construction acquis par le partenaire d’exécution, et comment les matériaux seront assurés contre le vol ou un usage impropre...

« Il est essentiel d’obtenir l’approbation du COGAT par écrit. Le COGAT ne reconnaît que les accords et autorisations écrits délivrés par ses agents. Quand il s’agit de travaux avec des officiels de l’Autorité palestinienne qui déclarent que le COGAT a approuvé le projet, le partenaire d’exécution doit obtenir copie de cet accord écrit directement auprès du COGAT. »


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