au fait j ecris d abord une petite histoire que j améliore ensuite en courte nouvelle (personnages, péripéties) et à la fin je transforme le tout en scénario(espace, temps, dialogues,description, narration) alors voila une de mes nouvelles que j aimerai bien en faire un petit court metrage( attention je l 'ai breveté et enregistré en mon nom
)
L échange
La nuit était moite.Presque dix heures mais La chaleur et l humidité demeuraient insupportables et suffocantes.Ce début d été s annonçait d ores et déjà caniculaire.
Et quoique le bureau où se déroulait une entrevue insolite et étrange fût climatisé et agréable, le vieil homme dans son vieux costume gris fripé et fort démodé dégoulinait de sueur et n arrêtait pas de s essuyer machinalement le front avec son mouchoir signé.Il avait malgré son age une belle chevelure lisse mais blanchie par l érosion du temps,un teint cadavérique ,un corps chétif et décharné,des petits yeux ou une expression de lassitude se mêlaient à de la cruauté,et quand il grimaçait a cause des flots de sueur , on voyait des dents jaunâtres qui laissaient présumer qu il est ou était un grand fumeur ;ses doigts secs qui pressaient nerveusement sa canne noire ressemblaient aux griffes d un vautour et laissaient deviner une avarice chronique ; enfin tout son être certifiait que son caractère était sévère et acariâtre .
En face de lui ,un homme obèse quadragénaire et chauve , affalé dans un fauteuil en cuir , derrière un bureau somptueux ;vêtu d un blouson d une blancheur immaculée , le gras personnage au visage rond et rubicond exaltait une expression de sérénité intérieure à toute épreuve, il lorgnait le vieillard qui se noyait dans sa sueur avec un air amusé et condescendant, il imaginait à juste titre que ce n était point la hausse du mercure qui torturait le vieux monsieur , mais une nervosité et une anxiété aigues ; inexplicables et très troublantes.
Des minutes s écoulèrent dans un silence lourd et pesant avant que le patriarche ne se décide à ouvrir la bouche et à articuler quelques syllabes
-voyez vous, docteur Brown, bredouilla t il, visiblement et extrêmement gêné, le souci qui me turlupine et a cause duquel je viens vous voir a cette heure tardive est..Comment dirais je..Embarassant, je ne trouve même pas les mots...
Le docteur obèse sourit d un air affable et gentil :
-cher monsieur, la clinique du docteur edouard Brown a réglé des soucis de toutes sortes que vous ne pouvez même pas imaginer, alors soyez tranquille : rien que vous me direz ne pourrait m embarrasser et sachez que la confidentialité est une règle inamovible chez nous, alors dites moi sans ambages le problème qui vous dérange monsieur whitfeller.
Le vieillard ouvrit grand les yeux d un air stupéfait et balbutia :
Vous, vous connaissez mon nom ?
Le docteur Brown sourit a nouveau et répondit :
-seul un imbécile ou un étranger de notre grande ville ne pourrait reconnaître l'éminent et honorable milliardaire Samuel whitfeller...