Complexé, le Marocain ?

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Nous sommes incapables de dire “je t’aime” ; nous avons un rapport ambigu avec le fric ; nous sommes les champions de la 3yaka (la frime et tellement plus) ; nous avons un intérêt excessif pour les apparences ; nous avons un malaise avec notre “richesse linguistique” ; nous sommes obnubilés par le pouvoir ; nous sommes oppressés par les valeurs religieuses et familiales… Nous autres Marocains sommes bourrés de complexes… De 3oqad. Et on le constate tous les jours, dans les gestes de gens que nous côtoyons, que ce soit à la maison, au café du coin, à la mosquée ou au marché du quartier, sans parler du lieu de travail. Impossible donc d’oublier nos complexes, ils font partie de nous, nous avons grandi avec et ils sont quasiment dans nos gènes. Mais on peut toujours se libérer de nos complexes si on prenait la peine de les comprendre et de les affronter.
Illustrations yoz
Amour. Silence, on s’aime…
Coincés entre pudeur et inhibitions culturelles, les Marocains amoureux ne verbalisent pas leurs sentiments. Les hommes comme les femmes ont un rapport pour le moins m3e9ed avec l’amour.
“Il m’arrive lors de conférences de demander aux membres de l’assistance s’ils disent kan 7ebek à leur compagnon ou compagne. En guise de réponse, le public, gêné, se contente de rire nerveusement”, raconte la sociologue Soumia Naâmane Guessous. Cette réaction de défense, qui reflète le malaise des Marocains vis-à-vis d’une verbalisation de l’amour, débuterait dès l’enfance selon elle : “Exprimer ses sentiments n’est pas un geste naturel sous nos cieux, car les hommes marocains ont été élevés selon le rapport mâle dominant et femme dominée. Pour un homme, avouer son amour devient par conséquent un signe de faiblesse, indiquant une perte de virilité dans ce rapport de force qui conditionne les relations entre les deux sexes”. Ce silence assourdissant autour des mots d’amour relèverait quasiment de la programmation neurolinguistique (PNL). “Les enfants sont élevés pour intégrer des interdits. Tomber amoureux, c’est rester bouche bée, baver devant une femme ou un homme, sentiments que l’on ne doit surtout pas exprimer. On ancre cette pudeur et ce complexe vis-à-vis des sentiments dès la petite enfance. Un gamin a ainsi droit aux marques d’affection jusqu’à un certain âge. Ensuite, ses parents instaurent une distance”, ajoute notre sociologue.


Suite http://www.telquel-online.com/node/2642
 
Nous sommes incapables de dire “je t’aime” ; nous avons un rapport ambigu avec le fric ; nous sommes les champions de la 3yaka (la frime et tellement plus) ; nous avons un intérêt excessif pour les apparences ; nous avons un malaise avec notre “richesse linguistique” ; nous sommes obnubilés par le pouvoir ; nous sommes oppressés par les valeurs religieuses et familiales… Nous autres Marocains sommes bourrés de complexes… De 3oqad. Et on le constate tous les jours, dans les gestes de gens que nous côtoyons, que ce soit à la maison, au café du coin, à la mosquée ou au marché du quartier, sans parler du lieu de travail. Impossible donc d’oublier nos complexes, ils font partie de nous, nous avons grandi avec et ils sont quasiment dans nos gènes. Mais on peut toujours se libérer de nos complexes si on prenait la peine de les comprendre et de les affronter.
Illustrations yoz
Amour. Silence, on s’aime…
Coincés entre pudeur et inhibitions culturelles, les Marocains amoureux ne verbalisent pas leurs sentiments. Les hommes comme les femmes ont un rapport pour le moins m3e9ed avec l’amour.
“Il m’arrive lors de conférences de demander aux membres de l’assistance s’ils disent kan 7ebek à leur compagnon ou compagne. En guise de réponse, le public, gêné, se contente de rire nerveusement”, raconte la sociologue Soumia Naâmane Guessous. Cette réaction de défense, qui reflète le malaise des Marocains vis-à-vis d’une verbalisation de l’amour, débuterait dès l’enfance selon elle : “Exprimer ses sentiments n’est pas un geste naturel sous nos cieux, car les hommes marocains ont été élevés selon le rapport mâle dominant et femme dominée. Pour un homme, avouer son amour devient par conséquent un signe de faiblesse, indiquant une perte de virilité dans ce rapport de force qui conditionne les relations entre les deux sexes”. Ce silence assourdissant autour des mots d’amour relèverait quasiment de la programmation neurolinguistique (PNL). “Les enfants sont élevés pour intégrer des interdits. Tomber amoureux, c’est rester bouche bée, baver devant une femme ou un homme, sentiments que l’on ne doit surtout pas exprimer. On ancre cette pudeur et ce complexe vis-à-vis des sentiments dès la petite enfance. Un gamin a ainsi droit aux marques d’affection jusqu’à un certain âge. Ensuite, ses parents instaurent une distance”, ajoute notre sociologue.


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j'aimerai dire à l'auteur "parle pour toi". :langue:
 
Nous sommes incapables de dire “je t’aime” ; nous avons un rapport ambigu avec le fric ; nous sommes les champions de la 3yaka (la frime et tellement plus) ; nous avons un intérêt excessif pour les apparences ; nous avons un malaise avec notre “richesse linguistique” ; nous sommes obnubilés par le pouvoir ; nous sommes oppressés par les valeurs religieuses et familiales… Nous autres Marocains sommes bourrés de complexes… De 3oqad. Et on le constate tous les jours, dans les gestes de gens que nous côtoyons, que ce soit à la maison, au café du coin, à la mosquée ou au marché du quartier, sans parler du lieu de travail. Impossible donc d’oublier nos complexes, ils font partie de nous, nous avons grandi avec et ils sont quasiment dans nos gènes. Mais on peut toujours se libérer de nos complexes si on prenait la peine de les comprendre et de les affronter.
Illustrations yoz
Amour. Silence, on s’aime…
Coincés entre pudeur et inhibitions culturelles, les Marocains amoureux ne verbalisent pas leurs sentiments. Les hommes comme les femmes ont un rapport pour le moins m3e9ed avec l’amour.
“Il m’arrive lors de conférences de demander aux membres de l’assistance s’ils disent kan 7ebek à leur compagnon ou compagne. En guise de réponse, le public, gêné, se contente de rire nerveusement”, raconte la sociologue Soumia Naâmane Guessous. Cette réaction de défense, qui reflète le malaise des Marocains vis-à-vis d’une verbalisation de l’amour, débuterait dès l’enfance selon elle : “Exprimer ses sentiments n’est pas un geste naturel sous nos cieux, car les hommes marocains ont été élevés selon le rapport mâle dominant et femme dominée. Pour un homme, avouer son amour devient par conséquent un signe de faiblesse, indiquant une perte de virilité dans ce rapport de force qui conditionne les relations entre les deux sexes”. Ce silence assourdissant autour des mots d’amour relèverait quasiment de la programmation neurolinguistique (PNL). “Les enfants sont élevés pour intégrer des interdits. Tomber amoureux, c’est rester bouche bée, baver devant une femme ou un homme, sentiments que l’on ne doit surtout pas exprimer. On ancre cette pudeur et ce complexe vis-à-vis des sentiments dès la petite enfance. Un gamin a ainsi droit aux marques d’affection jusqu’à un certain âge. Ensuite, ses parents instaurent une distance”, ajoute notre sociologue.


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je sais que toi tu a un gros complexe par rapport aux Marocains
 
Nous sommes incapables de dire “je t’aime” ; nous avons un rapport ambigu avec le fric ; nous sommes les champions de la 3yaka (la frime et tellement plus) ; nous avons un intérêt excessif pour les apparences ; nous avons un malaise avec notre “richesse linguistique” ; nous sommes obnubilés par le pouvoir ; nous sommes oppressés par les valeurs religieuses et familiales… Nous autres Marocains sommes bourrés de complexes… De 3oqad. Et on le constate tous les jours, dans les gestes de gens que nous côtoyons, que ce soit à la maison, au café du coin, à la mosquée ou au marché du quartier, sans parler du lieu de travail. Impossible donc d’oublier nos complexes, ils font partie de nous, nous avons grandi avec et ils sont quasiment dans nos gènes. Mais on peut toujours se libérer de nos complexes si on prenait la peine de les comprendre et de les affronter.
Illustrations yoz
Amour. Silence, on s’aime…
Coincés entre pudeur et inhibitions culturelles, les Marocains amoureux ne verbalisent pas leurs sentiments. Les hommes comme les femmes ont un rapport pour le moins m3e9ed avec l’amour.
“Il m’arrive lors de conférences de demander aux membres de l’assistance s’ils disent kan 7ebek à leur compagnon ou compagne. En guise de réponse, le public, gêné, se contente de rire nerveusement”, raconte la sociologue Soumia Naâmane Guessous. Cette réaction de défense, qui reflète le malaise des Marocains vis-à-vis d’une verbalisation de l’amour, débuterait dès l’enfance selon elle : “Exprimer ses sentiments n’est pas un geste naturel sous nos cieux, car les hommes marocains ont été élevés selon le rapport mâle dominant et femme dominée. Pour un homme, avouer son amour devient par conséquent un signe de faiblesse, indiquant une perte de virilité dans ce rapport de force qui conditionne les relations entre les deux sexes”. Ce silence assourdissant autour des mots d’amour relèverait quasiment de la programmation neurolinguistique (PNL). “Les enfants sont élevés pour intégrer des interdits. Tomber amoureux, c’est rester bouche bée, baver devant une femme ou un homme, sentiments que l’on ne doit surtout pas exprimer. On ancre cette pudeur et ce complexe vis-à-vis des sentiments dès la petite enfance. Un gamin a ainsi droit aux marques d’affection jusqu’à un certain âge. Ensuite, ses parents instaurent une distance”, ajoute notre sociologue.
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tu dis je t'aime... mouchkil
tu dis pas je t'aime... mouchkil
tu dis... t'es un menteur
tu dis pas... t'es un complexé

en tout cas on est pas complexé de la langue
 
ارحمي يا راحة لعقل ترحامي


من جفاك طال سقامي .......................................


كيف نبقى حاير وانت مسليا
....................................... روفي يا لغزال فاطمة



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امولاتي الحب والهوى والعشق ونار الغرم
من حالت الصبا فعضايا قاموا
كل واحد دار مقامو فمهجتي وضحى بحسامو مع سهامو
يطعن ويزيد بالجراح عدامي في غراد هذ الدامي
غير ملكت عقلي بجمالها وغلقت عنوا باب المراحمة


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امولاتي ما كان هكذا ظني يا بنت الكرام


تعدبي بغير سباب غلامك بعدما قبلت قدامك


بالقهر رعيت دمامك من غرامك


ضاعت بجفاك الطويل ايامي يا غرايبي وهيامي


لاش عاقبتني بالظلم بعدما طعتك وانتيا الحاكمة


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امولاتي شوفي بعين المحنة في هذ الغلام

افاطما انت بالحال سليمة وحالتي بجفاك سقيمة


كيف نبقى منسي ديما بلا جريمة

واش انتيا اليوم سمعك صامي؟ جاوبي جواب كلامي


بغيتك تصفي ذاك القلب لاين انا عبدك وانت الحاكمة


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ألوجيبا يا فاطمة امولاتي يا فاطمة تبخليني حتى بالكلام


ما جا رسول ما قلتيلي كلمة
واش ما في قلبك رحمة


يا لي جرتي في القسمة وحبك ماء في وسط القلب زند نار ضرامي


بردي الصهد الحامي بالوصال والمصال لي فشفتك ديك العذبية الناسمة



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ألوجيبا امتى نشوف قدك يتمايس كعلام


منو الياس والريحان تعلم الشعر لغسيق مظلم

كغراب عليه مرسم وضياعم


يلوح من الجبين نورو سامي به كيزول غتامي


والحواجب نونين معرقين وشفار بغير مدام نايمة



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امولاتي عينيك جوج كيسان من عتيق المدام


من ذاق منهوم شي يصبح هايم
العطر فلخد مناعم ورد عكري تحت صوارم فاح ناسم

المعطس طير طار به منامي بين الورود نسامي


والسنان احسن من حب الغمام والجيد غزال خشى من الرما


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امولاتي خدي نفرشو بالشوق لدوك القدام


ونقولك يافاطمة زطمي يا لي داوتي جسم


يامري بالعز وحكمي ولا تحشمي


نشوفك يا الباهية قدامي الرقيب بصرو عامي


والحسود فغفلة وانا معاك تحت خيام الليل فلمخيمة


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جات الميلاف راية الهشامي ناوية تزور رصامي


تلحفت في ثياب رفيعة وجات تتمايس كلياسة الناعمة
منين نظرت زينها بنيامي بعدما رشفت مدامي
قلت ليها ياتاج لبهيات هذي نوضا مباركا مخلفا


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جات الميلاف راية الهشامي ناوية تزور رصامي

كان هذي يقضة ولا منام عهدي بالشمس قبيل فالسما
الساعة لاح نورها فرصامي كصورة الادامي


والخليلة تضحك حتى تطيح وتقول انا لغزال فاطمة




**********************************



ونشرت براحت السرور علامي لمغيونا ف أمامي
ناشدالي بشعر على لعطوف وعلى الدرعين بجوج واشما

شكيت لها بليعتي وهيامي بعدما رشفت مدامي
لو نظرتيها من كثر لحيا تنعسر بين يدييا حاشما
العفة من طبيعتي وشيامي هيبتي فحال مقامي


تصيف لك حالي كيف قطعت ليلتي هي بلي كان عالمة


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سال بريق الرحيق يا لوامي والنوامس والخوامي


غير حزت وقبلت ولا فعلت ما تصبح به الروح نادمة


هاك أراوي رقايقي ونظامي فايق الحرير الشامي


هاك فن قليل مثيلو فجيلنا صال بالبلاغة التامة
وعلى ناس لجحود كون معامي لاتفيدهوم بكلامي
والسلام على ناس العلم والردال الجهال بقات هايما


لاهل التسليم تنهيب سلامي واسمي فطرز ختامي


قول قال ادريس بن علي المالكي سلبتني الغزال فاطمة
et pourtant c'est un marocain qui a écrit ça en dialect marocain !!!
 
Nous sommes incapables de dire “je t’aime” ; nous avons un rapport ambigu avec le fric ; nous sommes les champions de la 3yaka (la frime et tellement plus) ; nous avons un intérêt excessif pour les apparences ; nous avons un malaise avec notre “richesse linguistique” ; nous sommes obnubilés par le pouvoir ; nous sommes oppressés par les valeurs religieuses et familiales… Nous autres Marocains sommes bourrés de complexes… De 3oqad. Et on le constate tous les jours, dans les gestes de gens que nous côtoyons, que ce soit à la maison, au café du coin, à la mosquée ou au marché du quartier, sans parler du lieu de travail. Impossible donc d’oublier nos complexes, ils font partie de nous, nous avons grandi avec et ils sont quasiment dans nos gènes. Mais on peut toujours se libérer de nos complexes si on prenait la peine de les comprendre et de les affronter.
Illustrations yoz
Amour. Silence, on s’aime…
Coincés entre pudeur et inhibitions culturelles, les Marocains amoureux ne verbalisent pas leurs sentiments. Les hommes comme les femmes ont un rapport pour le moins m3e9ed avec l’amour.
“Il m’arrive lors de conférences de demander aux membres de l’assistance s’ils disent kan 7ebek à leur compagnon ou compagne. En guise de réponse, le public, gêné, se contente de rire nerveusement”, raconte la sociologue Soumia Naâmane Guessous. Cette réaction de défense, qui reflète le malaise des Marocains vis-à-vis d’une verbalisation de l’amour, débuterait dès l’enfance selon elle : “Exprimer ses sentiments n’est pas un geste naturel sous nos cieux, car les hommes marocains ont été élevés selon le rapport mâle dominant et femme dominée. Pour un homme, avouer son amour devient par conséquent un signe de faiblesse, indiquant une perte de virilité dans ce rapport de force qui conditionne les relations entre les deux sexes”. Ce silence assourdissant autour des mots d’amour relèverait quasiment de la programmation neurolinguistique (PNL). “Les enfants sont élevés pour intégrer des interdits. Tomber amoureux, c’est rester bouche bée, baver devant une femme ou un homme, sentiments que l’on ne doit surtout pas exprimer. On ancre cette pudeur et ce complexe vis-à-vis des sentiments dès la petite enfance. Un gamin a ainsi droit aux marques d’affection jusqu’à un certain âge. Ensuite, ses parents instaurent une distance”, ajoute notre sociologue.


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L'expression verbale de l'amour ne fait pas partie de notre culture plutôt, cette analyse est vraie pour une bonne partie de marocains, mais je ne pense pas qu'elle le soit pour tous. Certains ne disent pas " Je t'aime ", non car ils sont incapables de le dire, mais car ils préfèrent l'exprimer autrement.
 
Nous sommes incapables de dire “je t’aime” ; nous avons un rapport ambigu avec le fric ; nous sommes les champions de la 3yaka (la frime et tellement plus) ; nous avons un intérêt excessif pour les apparences ; nous avons un malaise avec notre “richesse linguistique” ; nous sommes obnubilés par le pouvoir ; nous sommes oppressés par les valeurs religieuses et familiales… Nous autres Marocains sommes bourrés de complexes… De 3oqad. Et on le constate tous les jours, dans les gestes de gens que nous côtoyons, que ce soit à la maison, au café du coin, à la mosquée ou au marché du quartier, sans parler du lieu de travail. Impossible donc d’oublier nos complexes, ils font partie de nous, nous avons grandi avec et ils sont quasiment dans nos gènes. Mais on peut toujours se libérer de nos complexes si on prenait la peine de les comprendre et de les affronter.
Illustrations yoz
Amour. Silence, on s’aime…
Coincés entre pudeur et inhibitions culturelles, les Marocains amoureux ne verbalisent pas leurs sentiments. Les hommes comme les femmes ont un rapport pour le moins m3e9ed avec l’amour.
“Il m’arrive lors de conférences de demander aux membres de l’assistance s’ils disent kan 7ebek à leur compagnon ou compagne. En guise de réponse, le public, gêné, se contente de rire nerveusement”, raconte la sociologue Soumia Naâmane Guessous. Cette réaction de défense, qui reflète le malaise des Marocains vis-à-vis d’une verbalisation de l’amour, débuterait dès l’enfance selon elle : “Exprimer ses sentiments n’est pas un geste naturel sous nos cieux, car les hommes marocains ont été élevés selon le rapport mâle dominant et femme dominée. Pour un homme, avouer son amour devient par conséquent un signe de faiblesse, indiquant une perte de virilité dans ce rapport de force qui conditionne les relations entre les deux sexes”. Ce silence assourdissant autour des mots d’amour relèverait quasiment de la programmation neurolinguistique (PNL). “Les enfants sont élevés pour intégrer des interdits. Tomber amoureux, c’est rester bouche bée, baver devant une femme ou un homme, sentiments que l’on ne doit surtout pas exprimer. On ancre cette pudeur et ce complexe vis-à-vis des sentiments dès la petite enfance. Un gamin a ainsi droit aux marques d’affection jusqu’à un certain âge. Ensuite, ses parents instaurent une distance”, ajoute notre sociologue.


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Moi j'aurais plutot fait un sujet sur le mensonge typique des marocains qui se voilent la face a tous les niveaux...le mot je t'aime est dit mais c'est un gros mensonge en pleine face!!!!
 
pas si complexé que cela, mais seulement il a du mal à exprimer ses sentiments de peur d'être rejeté, valable aussi pour la marocaine. je dirai surtout qu'il est sensible mais ne veut pas le montrer. il aime être "macho" et avoir tjrs raison.
 
j'aimerai dire à l'auteur "parle pour toi". :langue:
parce que peut être tu as cette chance de voir ailleurs et sortir de ce moule où les sentiments sont un tabou, ou t'as peut être tout simplement grandi dans une famille où les câlins sont de mises et sans que tu entendes 'hda hchouma, baraka' ;)
 
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