On occulte toujours quasi systématiquement les avancées technologiques et scientifiques du monde musulman, les passant sous silence. On présente la chose comme si les musulmans avaient juste copié et traduit, or une étude rigoureuse de la question témoigne que le monde musulman a réalisé non seulement une renaissance intellectuelle inouïe, mais a également fait avancer la science et la philosophie de façon resplendissante.
Un exemple d'usurpation al-Biruni et le système dit de Copernic
La liste est longue, encore en pleine exploration
Muhammad Al-Ghafiqi (12è siècle) : Le plus grand chirurgien en ophtalmologie de son temps. C'est le premier a avoir inventé les instruments nécessaires à l'intervention en ophtalmologie.
Il écrit « Kitab El Mourchid fi Al-kouhel » (Guide de l'Oculistique).
Les Occidentaux appréciaient ses travaux, et s'en sont servis pendant des siècles.
Ar-Razî (9è siècle) : Connu pour son oeuvre impressionnante en chimie. Il décrit plusieurs procédés chimiques de la distillation, dissolution, calcination, évaporation, fabrication d'onguent et de cérats. Il fut le premier à mettre la chimie au service de la médecine.
Déjà au 9è siècle il décrit les effets du café sur l'appareil digestif. Le café aborda l'Europe au début des années 1700.
Il écrivit de nombreux ouvrages sur la peste, variole, rougeole, goutte et rhumatismes.
Ses travaux furent traduits en latin au 13e siècles et furent largement répandus.
Ibn Fernès (9è siècle) : De sa profession de médecin, anatomiste confirmé, il étudia l'anatomie humaine et celle de volatiles. Il construit à la suite de cette étude la première machine volante faite d'étoffe et de plumes. Ces manuscrits sur son appareil de vol furent gardés en Espagne.
Abou Al-Qacim (10è siècle) : L'un des plus grands chirurgiens de tout les temps. Ses traités de chirurgie comportaient description d'instruments cliniques qu'il avait inventé (ophtalmologie, gynécologie), pratique de cautérisation. Traduit en Europe au 15è sicèle, ils servirent pendant plus de 500 ans de références pour les universités d'Europe.
Ibn Miskaweyh (11è siècle) : Historien, médecin, philosophe. Il écrivit un traité sur l'arithmétique, sur médecine, alchimie. Dans son principal ouvrage « Kitab tadjarib Al-oumam » (Livre des expériences des nations), il écrivit au sujet d'une machine servant à filtrer la soie.
Ibn Sina (10è siècle) : L'histoire de ce savant est très longue. A 16 ans, il devint professeur agrégé de médecine. Auteur de plus de 100 ouvrages parmi eux « Le livre de la guérison », et le « Canon de la médecine ». Sources de références pour les études de médecine en Europe.
C'est le premier qui trouva caractère contagieux de la phtisie pulmonaire et les dangers que les phtistiques encourent en s'exposant au soleil.
Ibn An-Nafis (12è siècle) : Il fut le 1er à avoir décrit la petite circulation sanguine (du cœur aux poumons et inversement). Son plus grand exploit dans la médecine fut cette théorie, contredisant celle de Galien. Michel Servet et Réalto Colombo se servirent de cette théorie 3 siècles plus tard en Europe.
Al-Kindi : 1er à avoir appliqué les mathématiques dans le dosage des médicaments. Roger Bacon (13è siècle) expliqua que "le degré des médicaments composés ne peut être déterminé que par le méthode d'Al-Kindi". Il fallut attendre le 14è siècle pour qu'Arnaud de Villeneuve tirât parti de cette méthode.
Il fit de nombreux travaux dans le domaine de la chimie.