Concilier Liberté de religion (droits de l'enfant) et Education

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youpli

I kiff Rolinet
VIB
La Convention des Droits de l'enfant précise:

Article 14.

1. Les États parties respectent le droit de l'enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion

http://www.planfrance.org/documents/connaitre-plan/droits-de-lenfant/convention_droits_enfant.pdf

ça partait sûrement d'un bon sentiment mais c'est absolument inapplicable.

Si on considère que nous transmettons naturellement nos valeurs religieuses, nos valeurs morales et autres valeurs à nos enfants, ce qui s'appelle l'éducation, on peut considérer que l'enfant n'est absolument pas libre de choisir seul.

Il le serait seulement si on lui proposait dès le plus jeune âge un enseignement basé sur la pluralité confessionnelle ainsi que des lectures et avis sur l'athéisme.

Il faudrait donc que les enfants aillent à la fois à la synagogue, au temple, à l'église, à la Mosquée etc (sacré programme ;)), naturellement il est fort peu probable que les parents de toutes confessions ou athées adhèrent à ce genre de programme.

Je ne vois donc pas l'utilité d'un tel article, à moins que je ne l'ai mal compris, qu'en pensez-vous ?
 
"1. Les États parties respectent le droit de l'enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion"

C'est une liberté qui doit être respectée dans la sphère publique mais dans la sphère privée on peut pas interdire à des parents de transmettre les valeurs auxquelles ils adhèrent.
 
La Convention des Droits de l'enfant précise:

Article 14.

1. Les États parties respectent le droit de l'enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion

http://www.planfrance.org/documents/connaitre-plan/droits-de-lenfant/convention_droits_enfant.pdf

ça partait sûrement d'un bon sentiment mais c'est absolument inapplicable.

Si on considère que nous transmettons naturellement nos valeurs religieuses, nos valeurs morales et autres valeurs à nos enfants, ce qui s'appelle l'éducation, on peut considérer que l'enfant n'est absolument pas libre de choisir seul.

Il le serait seulement si on lui proposait dès le plus jeune âge un enseignement basé sur la pluralité confessionnelle ainsi que des lectures et avis sur l'athéisme.

Il faudrait donc que les enfants aillent à la fois à la synagogue, au temple, à l'église, à la Mosquée etc (sacré programme ;)), naturellement il est fort peu probable que les parents de toutes confessions ou athées adhèrent à ce genre de programme.

Je ne vois donc pas l'utilité d'un tel article, à moins que je ne l'ai mal compris, qu'en pensez-vous ?
c'est comme les gens qui ont fait des longues études et instruit s'imaginent qu'ils ont une liberté de pensé et oublie que même à l'école tu es formaté selon une certaine conception de raisonnement breff le jour ou quelqu'un pourra sortir une idée ex nihilo celui la je pourrais le considéré qu'il n'est po un formaté
 
"1. Les États parties respectent le droit de l'enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion"

C'est une liberté qui doit être respectée dans la sphère publique mais dans la sphère privée on peut pas interdire à des parents de transmettre les valeurs auxquelles ils adhèrent.

est-ce que tu peux donner un exemple concret d'enfant qui ferait valoir sa liberté de religion dans la sphère publique ? parce que je vois pas bien en fait.
 
est-ce que tu peux donner un exemple concret d'enfant qui ferait valoir sa liberté de religion dans la sphère publique ? parce que je vois pas bien en fait.

Je me suis mal exprimée, je voulais dire que dans la sphère publique rien de religieux ne doit/peut être imposé aux enfants et c'est en ce sens que l'enfant est "libre" puisqu'on (l'État) ne lui impose rien, en revanche dans la sphère privée les parents transmettent ce qu'ils veulent bien transmettre.
 
Je pensais que tu ne croyais pas au déterminisme psychologique?

chais pas, j'y connais rien

Je me suis mal exprimée, je voulais dire que dans la sphère publique rien de religieux ne doit/peut être imposé aux enfants et c'est en ce sens que l'enfant est "libre" puisqu'on (l'État) ne lui impose rien, en revanche dans la sphère privée les parents transmettent ce qu'ils veulent bien transmettre.

faudrait regarder si tous les pays signataires respectent bien la séparation de l'Eglise et de l'Etat dans ce cas.
 
Je n'ai pas dispensé ma fille des cours de religion à l'école pour qu'elle se rend compte elle-meme de la différence entre l'islam et le christianisme !! Je lui parle du prophète Mohamed saw, de Jésus et de D avid et de tous les autres, je lui achète des DVD et de livres en bande dessinées qui parlent de la vie du prophète Mohamed et de tous les prophètes !!

Dernièrement, elle m'a dit : maman, "eux" ils disent que Jésus c'est le fils de dieu alors que ce n'est pas vrai !!!!!

Il faut parfois laisser les enfants se rendre compte eux meme des choses mais bien sur il faut leurs donner la base et les laisser choisir et se rendre compte de la vérité eux meme :)
 
Bonjour

Je réédite un poste dans lequel je répond approximativement à cette interrogation (je parlais plus du sunnisme, mais l'idée de base est la même):
______________________________

Je trouve plus juste d'apprendre à mes enfants des outils de réflexions neutres, tels que les mathématiques, les langues, etc... de manière à développer leur capacité de réflexion, de leur donner la matière nécessaire à construire un esprit critique, analyste.

Lorsque je parle avec des personnes sur mon approche des hadith-s, je ne me mets jamais en position d'imposition de l'idée (parfois même avec des jeunes: cousins, etc...). Je ne fais qu'expliquer les méthodologies d'authentification (que je tiens de professeurs ou ouvrages sunnites) et explique ma considération, purement personnelle.

Étant moi-même issu d'une famille sunnite, jamais mes parents ne m'ont imposé de visions religieuses. Ils étaient très stricts sur certains points (assiduité à l'école, comportement, etc...) mais je n'ai jamais eu à me plaindre d'être forcé à une croyance (sunnisme en l'occurrence) ou à une pratique (prière, jeûne). Elles ont toujours été le fruit d'une décision personnelle. J'espère qu'il en sera de même entre moi et mes enfants, si inchAllah j'en ai.

Je pense que la connaissance est nécessaire - raison pour laquelle j'insisterai sur l'apprentissage, la découverte, la curiosité, mais jamais sur la prise de position.

Car il faut savoir que le rejet de la sunnah est la conséquence d'une liberté de conscience, venant de mes parents et de mon éducation en général; et qu'il serait paradoxal, comme tu le soulignes, qu'une fois que les rôles sont inversés, je refuse d'offrir ce qui m'a été offert à moi-même.

J'insiste sur l'importance de, dans une second temps, proposer à l'enfant les différentes perspectives sur un même sujet, donner les différents avis contradictoires sur un fait donné, sur lesquels il mettra à profit les principes de la pensée critique.
 
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