Condamné pour le viol d'une mineure et désormais aux Jeux Olympiques : la présence de Steven van de Velde fait polémique

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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C'est une histoire qui fait couler beaucoup d'encre depuis quelques semaines du côté de nos voisins néerlandophones. A 29 ans, le beachvolleyeur Steven van de Velde s'apprête à disputer ses premiers JO.

Jusque-là, rien de surprenant sauf que le passif du Néerlandais est beaucoup moins glorieux. En 2016, van de Velde a en effet été condamné à quatre ans de prison après avoir violé une jeune fille mineur de 12 ans à plusieurs reprises en Angleterre. Selon Liberation, il l'avait rencontrée sur Facebook et fait le voyage jusque chez elle.

A l'époque âgé de 19 ans, il avait écopé d'une peine de prison de quatre ans mais avait finalement été libéré après un an. Il avait alors évoqué "la plus grosse erreur de sa vie."

Quelques mois plus tard, en 2018, il avait repris sa carrière de beachvolleyeur professionnel. Aujourd'hui, selon les dires du Comité Olympique Néerlandais et du Comité international Olympique, il remplit toutes les conditions pour pouvoir participer aux Jeux et sera donc bien sur la ligne de départ fin juillet, aux côtés de son coéquipier Matthew Timmers.

Sauf qu'aux Pays-Bas, de nombreuses voix s'élèvent pour empêcher van de Velde de participer aux Jeux. Une pétition, signée par 42.000 personnes, a même été lancée pour le "disqualifier". Diverses associations de victimes se sont, elles, adressées au Comité Olympique, fustigeant la présence du volleyeur néerlandais.

De son côté, van de Velde a décidé de ne pas siéger au village olympique mais en dehors. Le Comité Olympique Néerlandais a, lui, pris la décision d'éloigner van de Velde de la presse en ne le faisant pas passer par la zone mixte après les matches.

 
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