Le Maroc, avec tous ses acquis en matière de diversification énergétique, est bien placé pour mettre en place une filière d'hydrogène solaire à même de produire une ressource entièrement renouvelable et décarbonée, ont affirmé, mardi à Rabat, les participants à une conférence sur "l'Hydrogène solaire : un potentiel pour un développement continu des énergies renouvelables au Maroc".
Au moment où l'hydrogène solaire a pris forme à travers certaines initiatives menées en Europe ou encore en Asie, le Maroc, fort de son mix énergétique solaire et éolien, mais aussi de sa proximité avec les marchés européens, est idéalement positionné pour saisir les opportunités offertes par ce nouveau substitut énergétique, ont relevé des experts lors de cette rencontre organisée conjointement par l'Institut Amadeus et l'Association française pour l'hydrogène et les piles à combustible (AFHYPAC).
Le Maroc dispose d'un potentiel solaire considérable à exploiter, a souligné le président de l'Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, rappelant que l'hydrogène solaire, issu de l'électrolyse de l'eau, peut se substituer parfaitement aux hydrocarbures.
Il a dans ce sens indiqué que l'objectif de cette conférence qui a réuni des acteurs clés de l'écosystème énergétique aussi bien au Maroc qu'en Europe est d'explorer les possibilités de développement de la filière de l'hydrogène au Maroc pour faire du Royaume l'un des pionniers en matière de promotion de cette ressource verte.
"Avec la baisse du coût du solaire et de l'électrolyse, il est possible de disposer à court terme d'un combustible totalement décarboné et à stockage massif", a-t-il estimé.
De son côté, le président de l'Association marocaine de l'hydrogène et du développement durable, Adil Gaoui, a fait savoir que le Maroc a tout le potentiel pour pouvoir produire, stocker et exporter de l'hydrogène solaire, une ressource totalement propre et décarbonée, appelant à conjuguer les efforts pour créer une vraie filière d'hydrogène.
"L'heure est à l'hydrogène, c'est un nouveau vecteur d'indépendance énergétique qui s'offre au Maroc pour décarboner plusieurs secteurs de son économie", a-t-il indiqué.
Pour sa part, Philippe Boucly, président de l'AFHYPAC, a estimé que le Maroc a toutes ses chances de prendre part à ce boom mondial de développement de l'hydrogène.
Grâce a son portefeuille en termes d'énergies renouvelables, le Maroc se place très bien pour pouvoir produire et commercialiser cette énergie verte, a-t-il ajouté.
Pour Thierry Lepercq, fondateur d'une société spécialisée en hydrogène "Soladvent", "le Maroc a un potentiel solaire et éolien très important qu'il lui convient idéalement de transformer en vue d'en extraire un hydrogène solaire qui a les mêmes vertus du pétrole et du gaz".
"Au Maroc, oui on peut produire de l'hydrogène solaire en grande quantité et de manière largement compétitive", a-t-il dit.
-MAP-15/10/19
Au moment où l'hydrogène solaire a pris forme à travers certaines initiatives menées en Europe ou encore en Asie, le Maroc, fort de son mix énergétique solaire et éolien, mais aussi de sa proximité avec les marchés européens, est idéalement positionné pour saisir les opportunités offertes par ce nouveau substitut énergétique, ont relevé des experts lors de cette rencontre organisée conjointement par l'Institut Amadeus et l'Association française pour l'hydrogène et les piles à combustible (AFHYPAC).
Le Maroc dispose d'un potentiel solaire considérable à exploiter, a souligné le président de l'Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, rappelant que l'hydrogène solaire, issu de l'électrolyse de l'eau, peut se substituer parfaitement aux hydrocarbures.
Il a dans ce sens indiqué que l'objectif de cette conférence qui a réuni des acteurs clés de l'écosystème énergétique aussi bien au Maroc qu'en Europe est d'explorer les possibilités de développement de la filière de l'hydrogène au Maroc pour faire du Royaume l'un des pionniers en matière de promotion de cette ressource verte.
"Avec la baisse du coût du solaire et de l'électrolyse, il est possible de disposer à court terme d'un combustible totalement décarboné et à stockage massif", a-t-il estimé.
De son côté, le président de l'Association marocaine de l'hydrogène et du développement durable, Adil Gaoui, a fait savoir que le Maroc a tout le potentiel pour pouvoir produire, stocker et exporter de l'hydrogène solaire, une ressource totalement propre et décarbonée, appelant à conjuguer les efforts pour créer une vraie filière d'hydrogène.
"L'heure est à l'hydrogène, c'est un nouveau vecteur d'indépendance énergétique qui s'offre au Maroc pour décarboner plusieurs secteurs de son économie", a-t-il indiqué.
Pour sa part, Philippe Boucly, président de l'AFHYPAC, a estimé que le Maroc a toutes ses chances de prendre part à ce boom mondial de développement de l'hydrogène.
Grâce a son portefeuille en termes d'énergies renouvelables, le Maroc se place très bien pour pouvoir produire et commercialiser cette énergie verte, a-t-il ajouté.
Pour Thierry Lepercq, fondateur d'une société spécialisée en hydrogène "Soladvent", "le Maroc a un potentiel solaire et éolien très important qu'il lui convient idéalement de transformer en vue d'en extraire un hydrogène solaire qui a les mêmes vertus du pétrole et du gaz".
"Au Maroc, oui on peut produire de l'hydrogène solaire en grande quantité et de manière largement compétitive", a-t-il dit.
-MAP-15/10/19