Conférence Débat à l'occasion du 50ème anniversaire de la révolte du Rif

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28-02-2009 : Conférence Débat à l'occasion du 50ème anniversaire de la révolte du Rif

Organisée par le Regroupement Démocratique du Rif, Agraw N'Arif le samedi 28 février à 19h00 au Centre Culturel Arabe à Bruxelles (2, Rue de l'Alliance - 1210). Avec Mohamed Amziane, Ahmed El Merabet et Moustapha Aarab.

Pour en savoir plus, cliquez ici : http://www.wafin.be/evenement/28.02.09rif.htm
 
très interessant,

j' invite tout les rifains et les non rifains à y participer pour ecouter les témoignages sur le role du parti actuel au pouvoir au Maroc dans l' assasinat ciblé des vrais resistants et moujahidines .....
 
Up Up Up !!

Les bruxellois(e)s si vous en avez l'occasion allez y, je pense que ça peut être intérèssant ...

Moi j'y serais bien allé, mais je suis pas sur place ...
 
Merci pour l'info... ;)

Dans la continuité des propos de mon ami Avar3ouj, voici un article intéressant...


La position d’Abdelkrim sur la soi-disant indépendance du Maroc

Extraits d’un article dans le Journal-Hebdo (n° 295-24-30 mars 2007)

Des partisans de la cause maghrébine, le leader rifain Abdelkrim Al Khattabi doit en être l’un des plus fervents. Il refuse Aix-les-Bains, tout comme plusieurs nationalistes qui ont dénoncé la non-présence de Mohammed Ben Youssef. Et il rejette « l’indépendance dans l’interdépendance », notion chère à Edgar Faure. De son exil au Caire, Abdelkrim Al Khattabi manifeste son mécontentement par la publication d’un communiqué destiné au peuple marocain. Il l’écrit trois mois jour pour jour après l’officialisation de l’indépendance du Maroc. Le parti de l’Istiqlal (P.I.) en prend pour son grade et la manière dont a été réalisée l’indépendance est fustigée. « Nous étions sur le point de recouvrer notre liberté, notre indépendance et notre totale souveraineté mais les moujahidines ont été victimes de la parodie du cessez-le-feu », écrit-il avant d’ajouter que pendant ce temps, les Algériens « continuent à combattre avec héroïsme le colonialisme ». L’Algérie est en guerre contre la France depuis l’insurrection de la Toussaint en novembre 1954. Pour le héros de la guerre du Rif, l’indépendance du Maghreb ne se conçoit pas sans celle du voisin algérien, le seul pays maghrébin à demeurer colonisé en mars 1956. Ainsi, dans ce communiqué d’Abdelkrim Al Khattabi, le parti de l’Istiqlal est accusé d’avoir « accepté d’inféoder les intérêts du Maroc à ceux de la France ». Le réquisitoire est particulièrement dur lorsque le leader rifain accuse le P.I. d’œuvrer « avec opiniâtreté pour diriger le pays d’une façon dictatoriale ».

Une autre indépendance

Abdelkrim Al Khattabi ne veut pas être associé à l’indépendance du Maroc telle qu’elle a été réalisée depuis Aix-les-Bains jusqu’à la signature du protocole du 2 mars 1956. « Ils [le parti de l’Istiqlal] ont dupé en mon nom les moujahidines en les informant que j’étais d’accord avec leur politique colonialiste » regrette-t-il juste avant d’annoncer qu’il ne souscrivait « absolument pas à la politique de ce parti fou ». L’Istiqlal n’est pas visé dans son entier. Uniquement ceux qui auraient projeté « d’occuper des strapontins et de comploter avec le colonisateur contre l’avenir du Maroc, son patrimoine et ses valeurs sacrées ». Aux nombreuses accusations contenues dans le communiqué, Abdelkrim Al Khattabi y ajoute des recommandations, destinées en premier lieu à l’Armée de Libération (A.L.). « Nous appelons l’Armée de Libération à rester vigilante vis-à-vis des complots des colonisateurs et leurs agents infiltrés dans l’A.L. Comme nous l’appelons à conserver l’option de la résistance armée jusqu’à l’évacuation du dernier soldat étranger ». Le communiqué d’Abdelkrim Al Khattabi, solennel de bout en bout, annonce sans le savoir de difficiles premières années d’indépendance. L’acte officiel du 2 mars 1956 ne met pas fin aux nombreuses cellules de résistance dispersées dans le pays. Les soumettre est d’autant plus difficile qu’elles ne répondent pas toutes à la même autorité. La « pacification » de tout le royaume ouvre de manière tumultueuse le règne de Mohammed V en tant que Roi d’un pays indépendant.

Kawtar Bencheikh avec la collaboration de M.Bouaziz
 
Merci pour l'info... ;)

Dans la continuité des propos de mon ami Avar3ouj, voici un article intéressant...


La position d’Abdelkrim sur la soi-disant indépendance du Maroc

Extraits d’un article dans le Journal-Hebdo (n° 295-24-30 mars 2007)

Des partisans de la cause maghrébine, le leader rifain Abdelkrim Al Khattabi doit en être l’un des plus fervents. Il refuse Aix-les-Bains, tout comme plusieurs nationalistes qui ont dénoncé la non-présence de Mohammed Ben Youssef. Et il rejette « l’indépendance dans l’interdépendance », notion chère à Edgar Faure. De son exil au Caire, Abdelkrim Al Khattabi manifeste son mécontentement par la publication d’un communiqué destiné au peuple marocain. Il l’écrit trois mois jour pour jour après l’officialisation de l’indépendance du Maroc. Le parti de l’Istiqlal (P.I.) en prend pour son grade et la manière dont a été réalisée l’indépendance est fustigée. « Nous étions sur le point de recouvrer notre liberté, notre indépendance et notre totale souveraineté mais les moujahidines ont été victimes de la parodie du cessez-le-feu », écrit-il avant d’ajouter que pendant ce temps, les Algériens « continuent à combattre avec héroïsme le colonialisme ». L’Algérie est en guerre contre la France depuis l’insurrection de la Toussaint en novembre 1954. Pour le héros de la guerre du Rif, l’indépendance du Maghreb ne se conçoit pas sans celle du voisin algérien, le seul pays maghrébin à demeurer colonisé en mars 1956. Ainsi, dans ce communiqué d’Abdelkrim Al Khattabi, le parti de l’Istiqlal est accusé d’avoir « accepté d’inféoder les intérêts du Maroc à ceux de la France ». Le réquisitoire est particulièrement dur lorsque le leader rifain accuse le P.I. d’œuvrer « avec opiniâtreté pour diriger le pays d’une façon dictatoriale ».

Une autre indépendance

Abdelkrim Al Khattabi ne veut pas être associé à l’indépendance du Maroc telle qu’elle a été réalisée depuis Aix-les-Bains jusqu’à la signature du protocole du 2 mars 1956. « Ils [le parti de l’Istiqlal] ont dupé en mon nom les moujahidines en les informant que j’étais d’accord avec leur politique colonialiste » regrette-t-il juste avant d’annoncer qu’il ne souscrivait « absolument pas à la politique de ce parti fou ». L’Istiqlal n’est pas visé dans son entier. Uniquement ceux qui auraient projeté « d’occuper des strapontins et de comploter avec le colonisateur contre l’avenir du Maroc, son patrimoine et ses valeurs sacrées ». Aux nombreuses accusations contenues dans le communiqué, Abdelkrim Al Khattabi y ajoute des recommandations, destinées en premier lieu à l’Armée de Libération (A.L.). « Nous appelons l’Armée de Libération à rester vigilante vis-à-vis des complots des colonisateurs et leurs agents infiltrés dans l’A.L. Comme nous l’appelons à conserver l’option de la résistance armée jusqu’à l’évacuation du dernier soldat étranger ». Le communiqué d’Abdelkrim Al Khattabi, solennel de bout en bout, annonce sans le savoir de difficiles premières années d’indépendance. L’acte officiel du 2 mars 1956 ne met pas fin aux nombreuses cellules de résistance dispersées dans le pays. Les soumettre est d’autant plus difficile qu’elles ne répondent pas toutes à la même autorité. La « pacification » de tout le royaume ouvre de manière tumultueuse le règne de Mohammed V en tant que Roi d’un pays indépendant.

Kawtar Bencheikh avec la collaboration de M.Bouaziz

Quel était le combat d'al-Khattâbî au juste selon toi?
 
c'est drôle car c au Centre Culturel Arabe à Bruxelles mdr :D

je ne vois pas ou est le problème,?

si c' etait au centre culturel jean jaurès, ou au centre culturel flamand, ça poserait moins de problème?

au contraire, c' est bien de montrer qu il n y a pas d opposition entre le peuple arabe, et le mouvement amazigh ou rifain...

ce sont deux peuples, differents certes....mais pas ennemis pour autant....

tu dois apprendre à faire la difference entre arabisme et arabes ;) c pas moi l' amazigh qui va te l' expliquer.
 
ce sont deux peuples, differents certes....mais pas ennemis pour autant....

Un peuple: Ensemble des humains vivant en société sur un territoire déterminé et qui, ayant parfois une communauté d'origine, présentent une homogénéité relative de civilisation et sont liés par un certain nombre de coutumes et d'institutions communes.
 
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