"Gamal al-Banna, né en 1920, est le petit frère dHassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans en Egypte et grand-oncle de Tariq Ramadan.
Il se démarque par sa vision progressiste de l'islam. Il a en particulier pris position concernant le port du hidjab (foulard islamique) considérant que l'important pour une femme était la décence et que le foulard ne faisait pas partie des fondements de l'islam mais de la coutume."
Voici un article de Karim Boukhari le concernant relevé dans "Telquel" du 14 décembre 2012.
"Gamal laurait fait !
Je me souviendrai toujours de cette longue journée dautomne, ou de printemps, pardonnez mon imprécision, passée avec ce vieux monsieur passionnant, intriguant, soigneux, avec son incroyable air de père Noël fatigué et sans la barbe, et ses grandes idées révolutionnaires mais distillées avec des petits mots anodins, simplement, humblement. Du pur nectar. Le vieux père ma longuement observé en souriant du coin des lèvres, et écouté, avant de me dire, tout à fait gentiment, posément, dans un bel arabe digne des plus grands poètes de lère omeyyade : « Mais mon jeune ami, je comprends que les comme toi puissent avoir un problème avec la Sunna et la Charia et, à vrai dire, je partage vos doutes. Il y a des préceptes de lislam qui ne cadrent plus avec notre temps, et moi je le dis : si ces préceptes sont inscrits dans une page du Coran ou un hadith, eh bien il ne faut pas hésiter à déchirer cette page pour le bien de la Oumma ! »
Il se démarque par sa vision progressiste de l'islam. Il a en particulier pris position concernant le port du hidjab (foulard islamique) considérant que l'important pour une femme était la décence et que le foulard ne faisait pas partie des fondements de l'islam mais de la coutume."
Voici un article de Karim Boukhari le concernant relevé dans "Telquel" du 14 décembre 2012.
"Gamal laurait fait !
Je me souviendrai toujours de cette longue journée dautomne, ou de printemps, pardonnez mon imprécision, passée avec ce vieux monsieur passionnant, intriguant, soigneux, avec son incroyable air de père Noël fatigué et sans la barbe, et ses grandes idées révolutionnaires mais distillées avec des petits mots anodins, simplement, humblement. Du pur nectar. Le vieux père ma longuement observé en souriant du coin des lèvres, et écouté, avant de me dire, tout à fait gentiment, posément, dans un bel arabe digne des plus grands poètes de lère omeyyade : « Mais mon jeune ami, je comprends que les comme toi puissent avoir un problème avec la Sunna et la Charia et, à vrai dire, je partage vos doutes. Il y a des préceptes de lislam qui ne cadrent plus avec notre temps, et moi je le dis : si ces préceptes sont inscrits dans une page du Coran ou un hadith, eh bien il ne faut pas hésiter à déchirer cette page pour le bien de la Oumma ! »