Contraception et avortement remboursés à partir de fin mars
08/03/2013 à 16:20
La gratuité des moyens de contraception pour les mineures et la prise en charge à 100% de l'avortement pour toutes les femmes seront effectives à partir du 31 mars. /Photo d'archives/REUTERS/Eric Gaillard
La gratuité des moyens de contraception pour les mineures et la prise en charge à 100% de l'avortement pour toutes les femmes seront effectives à partir du 31 mars, a annoncé vendredi la ministre de la Santé Marisol Touraine.
Ces deux promesses de campagne de François Hollande ont été votées en octobre par l'Assemblée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2013.
Dans un billet intitulé "Le droit à la contraception, un combat pour l'égalité" et publié sur son site internet, la ministre estime que "la loi ne suffit pas toujours à rendre pleinement effectif l'accès aux droits".
"Lever les barrières qui entravent encore l'accès à ce droit fondamental : c'est le sens de l'action que j'ai engagée comme ministre des Affaires sociales et de la Santé", écrit-elle.
"Dès le 31 mars, un décret instaurera la gratuité des moyens contraceptifs prévus au remboursement pour les jeunes filles de 15 à 18 ans."
Au ministère, on précise que cette mesure concernera les pilules de première et de deuxième générations, le stérilet et l'implant qui sont à l'heure actuelle remboursés à hauteur de 65%. L'anneau vaginal, le patch contraceptif, la cape cervicale et les préservatifs, qui ne sont pas remboursés actuellement, ne le seront toujours pas.
En pleine polémique sur les pilules de troisième et de quatrième générations, Marisol Touraine a annoncé début janvier que ces contraceptifs, accusés de provoquer des risques accrus de troubles emboliques veineux, ne seraient plus remboursés à partir du 31 mars.
La prise en charge à 100% de l'interruption médicale de grossesse (IVG) entrera également en vigueur le 31 mars, a fait savoir le ministère. L'IVG était jusqu'à présent remboursée à 100% pour les jeunes filles et entre 70% et 80% pour les femmes majeures.
Marine Pennetier
mam
08/03/2013 à 16:20
La gratuité des moyens de contraception pour les mineures et la prise en charge à 100% de l'avortement pour toutes les femmes seront effectives à partir du 31 mars. /Photo d'archives/REUTERS/Eric Gaillard
La gratuité des moyens de contraception pour les mineures et la prise en charge à 100% de l'avortement pour toutes les femmes seront effectives à partir du 31 mars, a annoncé vendredi la ministre de la Santé Marisol Touraine.
Ces deux promesses de campagne de François Hollande ont été votées en octobre par l'Assemblée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2013.
Dans un billet intitulé "Le droit à la contraception, un combat pour l'égalité" et publié sur son site internet, la ministre estime que "la loi ne suffit pas toujours à rendre pleinement effectif l'accès aux droits".
"Lever les barrières qui entravent encore l'accès à ce droit fondamental : c'est le sens de l'action que j'ai engagée comme ministre des Affaires sociales et de la Santé", écrit-elle.
"Dès le 31 mars, un décret instaurera la gratuité des moyens contraceptifs prévus au remboursement pour les jeunes filles de 15 à 18 ans."
Au ministère, on précise que cette mesure concernera les pilules de première et de deuxième générations, le stérilet et l'implant qui sont à l'heure actuelle remboursés à hauteur de 65%. L'anneau vaginal, le patch contraceptif, la cape cervicale et les préservatifs, qui ne sont pas remboursés actuellement, ne le seront toujours pas.
En pleine polémique sur les pilules de troisième et de quatrième générations, Marisol Touraine a annoncé début janvier que ces contraceptifs, accusés de provoquer des risques accrus de troubles emboliques veineux, ne seraient plus remboursés à partir du 31 mars.
La prise en charge à 100% de l'interruption médicale de grossesse (IVG) entrera également en vigueur le 31 mars, a fait savoir le ministère. L'IVG était jusqu'à présent remboursée à 100% pour les jeunes filles et entre 70% et 80% pour les femmes majeures.
Marine Pennetier
mam