Salam
je comprend pas ces deux hadith ont l'air contradictoire
a la fin l'homme dit dans le premier hadith qu'il rentre en ne boitant plus, dans le deuxieme il dit que c'est le prophete (saws) qui lui a soigner
Bukhari
livre des expéditions militaires, chapitre 16, hadith numéro 4040:
"Al Bara ibn Azib a dit: Le prophète (sws) avait dépêché contre Abu Rafi Abdallah ibn Atik et Abdallah ibn Otba avec quelques autres personnes. Ils se mirent en route et, arrivés près du château, Abdallah ibn Atik dit à ses compagnons :
-Restez ici pendant que je vais aller à la découverte. Abdallah raconta la suite en ces termes :
-Je cherchai à pénétrer par ruse dans le château. Or il était arrivé qu'un ane s'était égaré et qu'on était parti à sa recherche avec des torches. Dans la crainte d'être reconnu, à ce moment je me recouvris la tête et les jambes comme si j'accomplissais un besoin naturel. Puis le gardien de la porte ayant crié :
-Que ceux qui veulent rentrer le fassent avant que je ne ferme la porter, alors j'entrai et me dissimulai dans l'étable de l'âne qui était auprès de la porte du château.
Chez Abu Rafi on se mit à souper et à causer jusqu'à une certaine heure de la nuit, après quoi chacun se retira dans sa chambre. Quand le bruit des voix eut cessé et que je n'entendis plus le moindre bruit de pas, je sortis de ma cachette. J'avais remarqué que le gardien de la porte avait placé les clés du château dans une lucarne. Je pris ces clés et ouvris la porte du château, me disant que si on s'apercevait de ma présence je m'en irais tranquillement. Ensuite je me dirigeai vers les portes des chambres et les fermai extérieurement sur leurs habitants. Cela fait, je gravis l'escalier qui menait à la chambre de Abu Rafi ; la pièce était obscure car on avait éteint la lampe, en sorte que je ne savais pas où était mon homme.
-Eh! Abu Rafi, m'écriai-je.
-Qui est là? demanda-t-il.
Me dirigeant alors du côté de la voix, je le frappai. Il poussa un cri, mais le coup n'avait pas produit l'effet attendu. Je m'avançai comme pour venir à son secours et lui dis en changeant le son de ma voix :
-Qu'as-tu, ô Abu Rafi?
-Malheur à ta mère! sécria t-il, n'es-tu pas étonné qu'un homme soit entré chez moi et m'ait frappé de son sabre?
Je revins sur lui, le frappai une seconde fois sans plus de succès que la première fois. Il poussa un nouveau cri et sa femme arriva. Je revins alors comme pour le secourir en changeant le son de ma voix et le trouvai renversé sur le dos. Je plaçai la pointe de mon sabre sur son ventre et l'enfonçai en entendant le bruit de ses os qui se brisaient. Je sortis tout troublé et lorsque, arrivé à l'escalier, je voulus descendre, je tombai et me déboitai le pied. Je bandai mon pied et rejoignis à cloche-pied mes compagnons.
-Allez annoncer la bonne nouvelle à l envoyé d'Allah, leur dis-je. Quant à moi je ne bougerai pas d'ici tant que je n'aurai pas entendu annoncer sa mort.
Aussitôt que le jour parut, une femme monta et cria :
- J'annonce la mort de Abu Rafi. Aussitôt, je me levai et marchai sans boiter, si bien que je rejoignis mes compagnons avant qu'ils ne fussent arrivés auprès du prophète, et je lui annonçai moi-même la bonne nouvelle."
je comprend pas ces deux hadith ont l'air contradictoire
a la fin l'homme dit dans le premier hadith qu'il rentre en ne boitant plus, dans le deuxieme il dit que c'est le prophete (saws) qui lui a soigner
Bukhari
livre des expéditions militaires, chapitre 16, hadith numéro 4040:
"Al Bara ibn Azib a dit: Le prophète (sws) avait dépêché contre Abu Rafi Abdallah ibn Atik et Abdallah ibn Otba avec quelques autres personnes. Ils se mirent en route et, arrivés près du château, Abdallah ibn Atik dit à ses compagnons :
-Restez ici pendant que je vais aller à la découverte. Abdallah raconta la suite en ces termes :
-Je cherchai à pénétrer par ruse dans le château. Or il était arrivé qu'un ane s'était égaré et qu'on était parti à sa recherche avec des torches. Dans la crainte d'être reconnu, à ce moment je me recouvris la tête et les jambes comme si j'accomplissais un besoin naturel. Puis le gardien de la porte ayant crié :
-Que ceux qui veulent rentrer le fassent avant que je ne ferme la porter, alors j'entrai et me dissimulai dans l'étable de l'âne qui était auprès de la porte du château.
Chez Abu Rafi on se mit à souper et à causer jusqu'à une certaine heure de la nuit, après quoi chacun se retira dans sa chambre. Quand le bruit des voix eut cessé et que je n'entendis plus le moindre bruit de pas, je sortis de ma cachette. J'avais remarqué que le gardien de la porte avait placé les clés du château dans une lucarne. Je pris ces clés et ouvris la porte du château, me disant que si on s'apercevait de ma présence je m'en irais tranquillement. Ensuite je me dirigeai vers les portes des chambres et les fermai extérieurement sur leurs habitants. Cela fait, je gravis l'escalier qui menait à la chambre de Abu Rafi ; la pièce était obscure car on avait éteint la lampe, en sorte que je ne savais pas où était mon homme.
-Eh! Abu Rafi, m'écriai-je.
-Qui est là? demanda-t-il.
Me dirigeant alors du côté de la voix, je le frappai. Il poussa un cri, mais le coup n'avait pas produit l'effet attendu. Je m'avançai comme pour venir à son secours et lui dis en changeant le son de ma voix :
-Qu'as-tu, ô Abu Rafi?
-Malheur à ta mère! sécria t-il, n'es-tu pas étonné qu'un homme soit entré chez moi et m'ait frappé de son sabre?
Je revins sur lui, le frappai une seconde fois sans plus de succès que la première fois. Il poussa un nouveau cri et sa femme arriva. Je revins alors comme pour le secourir en changeant le son de ma voix et le trouvai renversé sur le dos. Je plaçai la pointe de mon sabre sur son ventre et l'enfonçai en entendant le bruit de ses os qui se brisaient. Je sortis tout troublé et lorsque, arrivé à l'escalier, je voulus descendre, je tombai et me déboitai le pied. Je bandai mon pied et rejoignis à cloche-pied mes compagnons.
-Allez annoncer la bonne nouvelle à l envoyé d'Allah, leur dis-je. Quant à moi je ne bougerai pas d'ici tant que je n'aurai pas entendu annoncer sa mort.
Aussitôt que le jour parut, une femme monta et cria :
- J'annonce la mort de Abu Rafi. Aussitôt, je me levai et marchai sans boiter, si bien que je rejoignis mes compagnons avant qu'ils ne fussent arrivés auprès du prophète, et je lui annonçai moi-même la bonne nouvelle."